Notre Président Raymond de Philip

 


Notre secrétaire Yannick ALFARO

Présentation illustrée
Un lieu de souvenirs... un lieu de pèlerinage! 

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Tu connus les grands noms de l'Aviation
De France, d'Amérique, d'Albion et d'ailleurs,
Des Essais, de la Ligne, des Raids la légion,
Ministres, Députés, Généraux des meilleurs
... Gaston Decoop dans hommage à Mme Puyade 
notre "Mémère" de la Popote des Ailes  

Un peu d'histoire 
1- Les Essais en Vol à Villacoublay  
2- Le restaurant de la rue de Jouy, à Viroflay  
3- L’Hôtel Moderne  
4- LA POPOTE DES AILES   
5- Henriette Puyade   
6- Les Présidents successifs de la Popote  

Tous les textes ont été transcrits par Raymond de Philip, du livre «LA POPOTE DES AILES – SES PILOTES – SES AMIS – SON HISTOIRE» par Gaston DECOOP  

Tous les déjeuners depuis 2002  
Tous les premiers jeudi de mois depuis plus de 80 ans !!!
Les photos du 10 janvier 2008  

Antoine de Saint Exupery:
Les pilotes de l’Aéropostale cherchent depuis dix ans, sur 20.000 km de long, entre Toulouse et le détroit de Magellan, un petit bistro qui soit un oasis, où l’on se retrouve en famille et où l’on rêve de revenir. Je crois l’avoir trouvé chez la mère Puyade et je le signale aux camarades Guillaumet, Mermoz, Antoine, Reine, Dubourdieu etc. , signeront ici à leur tour et y perdront, à leur tour, au poker d’as…bien contents de perdre et d’offrir à boire à une si charmante patronne et à de si charmants camarades.  
N. B. Je crois que j’ai gagné, c’est pour ça que je suis si content.
   écrit avant 1936 relevé par Raymond de Philip  
                     


Extrait de GRANDEUR ET SERVITUDE DE L’AVIATION par Maurice BOURDET - 1933
Vous y rencontrerez des pilotes d’essai, des pilotes de ligne, des pilotes militaires, même des pilotes qui, depuis longtemps, ne volent plus. Vous y trouvez des moniteurs, des ingénieurs, des metteurs au point, des fonctionnaires, des industriels. Et tout ce monde se connaît, se tutoie, se chamaille sans cesse, obéit, chaque jour, à un devoir dont il se fait une joie.
Le cadre ? Imaginez, au bout d’un jardin sans prétention, une grande salle aux murs tapissés de photos, de dessins, de caricatures, vrai palmarès d’appareils, de pilotes, de mécanos ; tous les visages et toutes les écritures, les serments d’amitié, les traditionnelles plaisanteries.
Mais je ne vous aurais rien dit de la « Popote des Ailes » sans évoquer son atmosphère. Le cafard n’y est pas seulement inconnu, comme la mauvaise chère. On y mène grand tapage ; on ne s’y embarrasse pas de formules ; on y clame sans vergogne ce qu’on se contente, ailleurs, de murmurer. Le philosophe n’y verrait, sans doute, que des âmes à nu ; pour moi, c’est toute l’aviation qui s’y révèle, sa cordialité, sa franchise, sa foi en elle-même, son acharnement à déborder son cadre, à forcer le réseau des traditions qui l’enserrent, la réduisent à n’être souvent que ce qu’elle est. On n’y est pas méchant ; on n’y est pas toujours juste. Mais on y aime passionnément son métier, avec ses dangers, ses travers, ses incertitudes. L’homme de l’air continue d’y vivre, en toute liberté, comme là-haut.