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POPOTE  8 NOVEMBRE 2018   

24 Participants


René ARLERY – Laure CONTANT – Inés DAMON – Monsieur et Madame Gérard DUGUET – Henri EISENBEIS & Mme Ywann BRANCHOUX – Jacques FELON – Monsieur et Madame Roger FONTENEAU – Georges GERFAULT  – Pierre IBRARD – Jean-Louis ISSANCHOU – Lucien JANY – Jean LARDILLIER – André LUQUET – Pierre MACÉ – Christian MERIGOT - Michel MOT – Monsieur et Madame Raymond de PHILIP  – Alain RANC – Jacqueline RUDE – Daniel SAUTERET


La sortie prévue vers le château de Savigny les Beaune est définitivement programmée le mercredi 15 mai 2019 pour permettre aux jenes scolarisées et à ceux qut présenteront des examens en juin d’y partciper.

La cagnote créée en 2017 permettra de payer la location du car et les boissons qui ne sont pas comprises dans le prix des repas.

Seuls les repas et les entréesseront à la charge des participants.

Vos invités, famille et amis seront les bienvenus.

Premiers inscrits.

Les réservations, que nous vous demandons de confirmer par un chèque de 60 € par  participant, comprenant le repas, l’entrée dans les 8 musées et une dégustation commentée de 2 vins, libellé à l’ordre de Raymond de PHILIP mais qui ne sera pas encaissé dans l’immédiat, sont ouvertes dès maintenant.

N'oubliez pas d'afficher le disque de stationnement si vous vous garez sur le parking.

Mise à table à 12 heures 30

Nouvelle adresse du site de la POPOTE DES AILES

http://henri.eisenbeis.free.fr/popote/popote_des_ailes.htm

PROCHAINES POPOTES

6 DECEMBRE – 10 JANVIER – 7 FEVRIER – 14 MARS – 4 AVRIL – 15 ou 16 MAI – 13 JUIN

Au VERRE Y TABLE, 3 avenue de Versailles à VIROFLAY – 01 30 24 48 76

Inscription le plus tôt possible : MERCI





UN PLUS: Comment l'Aéropostale a obtenu le contrat poste avec le Venezuela et a envoyé StEx en AMS

Notre Président Raymond de Philip

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3 avenue de Versailles – VIROFLAY  Tel :  01 30 24 48 76  

Extrait du livre d'or de la POPOTE 
Les pilotes de l’Aéropostale cherchent depuis dix ans, sur 20.000 km de long, entre Toulouse et le détroit de Magellan, un petit bistro qui soit un oasis, où l’on se retrouve en famille et où l’on rêve de revenir. Je crois l’avoir trouvé chez la mère Puyade et je le signale aux camarades Guillaumet, Mermoz, Antoine, Reine, Dubourdieu etc. , signeront ici à leur tour et y perdront, à leur tour, au poker d’as…bien contents de perdre et d’offrir à boire à une si charmante patronne et à de si charmants camarades. 
N. B. Je crois que j’ai gagné, c’est pour ça que je suis si content.
    


Notre secrétaire Henri Eisenbeis

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La Popote est au restaurant      
Le Verre-Y-Table   (anciennement Auberge La Chaumière)

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Comment l'Aéropostale a obtenu le contrat poste avec le Venezuela et a envoyé StEx en AMS
*** Au début de l'année 1929, un avocat de Dijon, M.Colin, décidait d'effecteur en Amérique du Sud une tournée de propagande commerciale française en utilisant l'avion comme moyen de déplacement... Un jour, le président du conseil (du Venezuela), le général Gomezfit quérir Couret d'extrême urgence. Il lui annonça que les rebelles du moment s'étaient emparés, à Curaçao, d'un navire et, ayant entraîné l'équipage  à faire route sur le Venezuela, allaient débarquer d'un moment à l'autre, au nombre de cinq cents munis d'un armement redoutable, et marcher sur Caracas... Le général Gomez proposait à Couret de se substituer à l'aviation militaire pour effecteur une mission officiellement photographique. En retour -en paiement- le président du conseil apposait sur-le-champ sa signature au bas du contrat de l'Aéropostale, en souffrance depuis des mois...


***...la mission quittait le Venezuela, visitait successivement Bogota, Palmira, Algarobal, Ovalle, Santagio, Temuca, Bahia-Blanca, Buenos-Ayres, Asuncion; toutes les républiques sud-américaines, Pérou, Equateur, Bolivie, Chili, Argentine, Paraguay furent survolées. Partout, et surtout, dans plusieurs villes qui n'avaient encore reçu aucun avion français, Couret réussit à activer ou à mettre en train la question des contrats de l'Aéropostale. 
Sans météo, sans cartes, sans renseignements précis, sans radio, sans infrastructure, Couret et son Potez 29 à moteur Lorraine effectuèrent en 92 heures de vol un parcours de 14.000 kilomètres de la mer des Antilles au cap Horn, par-dessus les déserts salés, les pampas, les marais, les cimes de 6.000 mètres, la forêt vierge, la mer, les volcans, à travers des climats torrides et saturés de vapeur, avec des températures sautant de -10° à  +50°, des pluies torrentielles et des cieux embrasés. ..  A la fin de cette croisière féconde, l'Aéropostale acquérait à Buenos-Ayres le Potez et engageait le pilote. Comme paiement de sa croisière, dont les résultats heureux se sont longtemps fait sentir, Couret avait été "nourri et couché" pendant quatre mois et... trouvait une place de pilote de ligne. 

***«Il y a encore en France des hommes qui croient en ce qu'ils font et qui aiment mieux agir que gémir, se plaindre, et discuter. Et c'est pourquoi il ne faut pas douter du sort de notre pays qui, lui aussi, franchira tôt ou tard ses étapes dans l'ordre, l'honneur et la dignité... » a écrit un jour Mermoz.

***Et sur la page  ....Vachet, à qui Bouilloux-Lafont avait fait appel pour organiser le réseau intérieur vénézuélien, arriva à La Guaira le 2 janvier 1930. L'Aéropostale venait d'être enregistrée à Caracas le 23 décembre 1929 et un décret gouvernemental du 30 janvier 1930 entérina le contrat de juillet 1929. 
Des quatre membres d'équipage de la mission Piron, seul Chenu resta à la disposition de Vachet qui reçut en renfort initial les mécaniciens Roger Pitot et Antoine Lhote puis l'ingénieur-pilote Pierre Larcher. Au moyen du Laté 26 n° 723 et d'un Laté 28, un premier tronçon de 550 kilomètres entra en service hebdomadaire régulier, le 15 avril 1930, entre Maracay et Maracaïbo....



Les Postes argentines m'avaient confié le transport de la correspondance et, pour la première fois, le 12 septembre 1929, le courrier de Comodoro Rivadavia fut amené à Buenos Aires dans la journée. Normalement ce transport demandait quatre à cinq jours par bateau. 
J'attendais, à Buenos Aires, la fin des travaux d'aménagement et de construction des installations de la ligne de Patagonie quand me parvinrent de Paris des Instructions de M. Bouilloux-Lafont me demandant de prendre le plus rapidement possible mes dispositions pour passer mon poste à mon successeur et rejoindre, via Paris, le Venezuela où m'attendait une fois encore tout un travail d'organisation de lignes nouvelles que l'Aéropostale s'était engagée par contrat avec le gouvernement de ce pays à ouvrir sur son territoire... mon successeur arriva bientôt: il s'agissait de mon excellent ami de Saint-Exupéry que j'accueillis à bras ouverts. Les choses pressaient tellement au Venezuela que je ne pus procéder moi-même à l'inauguration de cette deuxième ligne argentine prévue pour le début de novembre... alors StEx inaugurera, malgré lui la ligne sur Patagonie... il mit 12 minutes pour rejoindre Rio Gallegos alors qu'il avait mis 5 heures dans l'autre sens.... 
*** Le 31 mars 1930, Saint-Exupéry inaugure les vols sur Río Gallegos. Il emmène de Buenos Aires les autorités (parmi lesquelles, Marcel Bouilloux-Lafont, Président du Compagnie Générale Aéropostale de France (dont l'Aeroposta Argentina était sa branche locale), et les journalistes qui avaient débarqué la veille et passer la nuit à l'escale de Trelew. 
Ils débarquent à Rio Gallegos où ils sont reçus par une population émerveillée: la Patagonie se sent intégrée au reste du pays définitivement. Une heure plus tard arrive l'avion avec la correspondance de Comodoro et des escales intermédiaires, piloté par Rufino Luro Cambaceres, ETC. 
Henri