mis à jour / updated :

       



Notre Président Raymond de Philip



 


Notre secrétaire Henri Eisenbeis

La popote du 3 décembre 2015 est supprimée


A la suite d'otites répétées la médecine à trouvé un bacille pyocyanique chez notre Président, Raymond de Philip.
Le traitement: un bon mois de 2 sortes de perfusions. 



  Voici la nouvelle adresse du site de la POPOTE DES AILES 

http://henri.eisenbeis.free.fr/popote/popote_des_ailes.htm

PROCHAINES POPOTES
 7 JANVIER – 4 FEVRIER – 10 MARS – 7 AVRIL –
Au VERRE Y TABLE, 3 avenue de Versailles à VIROFLAY – 01 30 24 48 76

    

Mise à table à 12 heures 30 (la plupart du temps) 
Nous vous demandons de vous inscrire 
impérativement le lundi précédent à midi au plus tard Et de préférence avant le week-end par mail en répondant à ce message ou par téléphone au 01 77 46 55 45 ou au 06 45 00 70 42 
Mon répondeur ne mord pas vous pouvez lui laisser un message

Secrétaire Général: Henri EISENBEIS 06 12 96 31 92
http://henri.eisenbeis.free.fr/popote/popote_des_ailes.html





Tel : 01 77 46 55 45

06 45 00 70 42

VISITE DE LA B. A 105 D'EVREUX LE 4 NOVEMBRE 2015

35 Participants   

Georges AGRISSAIS – Pierre BALAVOINE – Jacques BARDOT – Michèle BLONDIN-SEIGNETTE – Bernard BOUCHÉ – Jean-Jacques CHABANNAUD – François CHARVIEUX – François CHAVATTE – Michel DOBBELAERE – Gérard DUGUET – Jean-Louis FANJEAU – Jacques FELON – Muchel GELIN – Jean-Louis GOSSEAUME – Martine LAPORTE – Jean LARDILLIER – Alain LATHOUMETIE – Roland LEFEVRE – André LEVAVASSEUR – André LUQUET – Pierre MACÉ – Claude MADER – Général François MAURIN – Alain PARREINS – Pierre PETREL – Raymond de PHILIP – Alain RANC – Michel SALMON – Alexandre SANCHIS  –  Daniel SAUTERET – Georges SIMON  - Albert THIELEN – Jacques VERDIER - Bernard VIOLETTE – Pierre VITRY

 Les difficutés de circulation retardèrent un peu notre rassemblement à l'entrée de la base et notre départ en  convoi en direction de son musée où le lieutenant-colonel BLASSEL et messieurs LOUISE et SUZE nous attendaient.
Gérard DUGUET à qui j'avais demandé de m'assister en l'absence de notre secrétaire général Henri EISENBEIS, qui a besoin actuellement de 2 cannes anglaises pour se déplacer, avait profité de ce contretemps pour faire l'appel et la quête.
Ne manquaient au départ qu'un couple qui avait prévu d'effectuer cette visite le lendemain et 2 retardataires qui purent malgré tout entrer sur la base mais se perdirent, ne trouvèrent jamais le musée et nous rejoignirent directement au mess pour l'apéritf et un excellent déjeuner.
Un car mis à notre disposition par la base nous emmena ensuite visiter un Transall en exposition statique dans lequel un navigant nous exposa la nature de leurs missions et répondit à nos questions. Aprés avoir repris nos voitures nous nous sommes dirigés vers l'entrée de lla base pour visiter un Bréguet 765 2 ponts en cours de restauration.
Le colonel BRETON, commandant de la B. A. 105, nous y rejoignit et nous fit un large exposé avant de rèpondre à nos questions.
Puis ce fut le retour  après une journée bien remplie et,  je l'espère, avec  quelques bons souvenirs.

Les popotes 2015
8 janvier
5 février
      
5 mars  
2 avril  
7 mai  

4 JUIN  
2 JUILLET 2015  


















                Plus de 200 photos des archives de la Popote des Ailes    

Dans ces murs à la POPOTE des AILES se retrouvaient, chaque jour, de 1920 à 1940, les navigants des essais en vol de VILLACOUBLAY. Un grand nombre d'entre eux ont donné leur vie à l'aviation et à la France.

          B-25 History of the WW II Bomber sur Facebook 



* L’ouvrage décrit les événements vécus par l’auteur lors de la libération de l’Alsace en 1944, la campagne d’Allemagne en 1945 et dans le corps expéditionnaire français en Indochine, avec l’attaque des Vietminh du 19 décembre 1946. Puis, jusqu’en 1953, des vols exceptionnels avec les valeureux pilotes civils et militaires.

 

* L’ouvrage a été honoré de la préface d’Yves Guéna, président de la fondation Charles de Gaulle ; Grand-croix de laLégion d'honneur ; Croix de guerre 39-45 ; Médaille de la résistance ; plusieurs fois ministre.

 

Extrait : On ne peut lire sans émotion, ligne par ligne, le récit de celui qui, tout jeune homme, avait choisi, au risque de sa vie, de porter les armes de la France.

 

C’est un remarquable rappel d’un moment bouleversant de notre histoire et une évocation de l’esprit de sacrifice qui appelle à se battre quand la souveraineté et la dignité de la Patrie sont en cause.










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Dernière mission pour Maurice Arnoux

    La chance choisit encore ses partenaires au cours de ces deux journées de « grande corrida » ; Les groupes perdirent 16 pilotes, eurent 10 blessés graves et effectuèrent 560 sorties : 65 avions allemands furent abattus. Les groupes 2/6 équipé de Bloch et 3/2 équipé de Curtiss rentrèrent dans la bataille.
Cette journée devait compter parmi les plus douloureuses pour le commandant Crémont. 
    Il allait perdre un ami de longue date.
    Vers 12 heures le 3/7 envoya une patrouille double de 6 avions sur le secteur de Péronne à Amiens. Selon son désir exprimé la veille, le commandant Arnoux emmenait le dispositif avec le capitaine Houpeurt et le sergent Cosina comme équipiers. Le capitaine Bouvarre chef de la patrouille d'accompagnement ne devait pas y participer , mais constatant l'extrême fatigue d'Arnoux, il décida de partir avec les sergents Guillaume et Bernardon. Ce dernier fit demi-tour peu de temps après le départ à la suite d'ennuis mécaniques. La formation réduite à 5 appareils servait de guide à un dispositif dont les étages moyens et supérieurs étaient formés par deux patrouilles triples (18 Dewatine) des groupes 1/3 et 2/7.
    Dès le départ, relata le capitaine Bouvarre dans son compte-rendu de mission, les liaisons radio sont complètement inexistantes comme à l'ordinaire. Nous n'apercevons d'ailleurs que la patrouille moyenne de 520 au sud de la Somme, entre Amiens et Péronne. Nous atteignons le secteur assigné soleil dans le dos, devant nous, un peu à droite et beaucoup plus bas une douzaine de 109 montent à notre rencontre. Arnoux poursuit sa route, imperturbablement. Je pense qu'il veut jouer son rôle de cobaye. Les 109 vont sûrement tenter un grand virage en montant pour essayer de nous surprendre en nous tombant dessus venant du soleil et sans voir les Dewatine qui sont au-dessus. Pourvu que ceux-ci aient vu l'affaire... Impossible de communiquer avec eux. Les 109 dès qu'ils nous ont aperçus, mettent « plein gaz » et défilent à contre-bord, très près. Guillaume tente une passe vers l'avant. Tout le monde vire et le combat s'engage. Les 109 n'insistent pas beaucoup et dégagent en grimpant ; pas question de les suivre car c'est une feinte et aucun Dewatine ne se montre.
    En raison de la situation, j'avais fixé comme point de ralliement, en cas d'engagement, Montdidier. En me repliant vers cette ville je vois passer un Dewatine qui plonge à la verticale... Pas de 109 derrière. Nous nous retrouvons tous, sans difficulté, au dessus du point prévu, à 2.000 mètres. Plus question des 520 qui nous ont perdus. La visibilité n'est pas fameuse; ils ne connaissent pas notre point de rassemblement et de toutes les manières, ils doivent avoir présentement d'autres chats à fouetter que de s'occuper de nous.
    Dès que nous sommes reformés, Maurice Arnoux remet le cap sur les lignes. Très haut ; au dessus, les 109 croisent par patrouille de quatre. En revenant ainsi vers les lignes, nous les laissons dans notre dos et dans le soleil. Je m'approche par deux fois avec Guillaume du commandant Arnoux pour lui faire comprendre que je n'approuve pas cette manœuvre. Il ne réagit pas. Je vais m'intercaler entre son équipier gauche et lui, dans son plan, cabine ouverte et lui indique par geste que les 109 sont au-dessus et derrière, que j'aimerais qu'il décroche nettement à l'intérieur des lignes pour prendre de l'altitude et revenir à notre plafond sur le secteur.  Il semble avoir compris car il fait demi-tour vers le sud en direction de Saint-Just et Chaussée.
    Pendant cette manœuvre, les patrouilles de 109 que l'on distingue toujours très au-dessus de nous, nous escortent. Un avion seul nous suit à 2 ou 3 kilomètres, à notre niveau. Je crois d'abord que c'est un Dewatine qui, ayant perdu sa patrouille, se raccroche à nous. Mais il reste à distance. Le sergent Guillaume, qui nous couvre, le surveille tout en patrouillant de droite à gauche, à tel point qu'il se laisse distancer. A un moment, il cesse d'évoluer et met plein gaz pour tenter de combler son retard... Je c vois alors l'avion qui nous suit mettre « toute la gomme » (grosse fumée noire ; c'est un 109) et se précipiter sur Guillaume. Je vire face à lui, pendant que Guillaume passe au-dessous de moi. Au cours de mon virage, j'aperçois toutes les patrouilles d'en haut qui nous dégringolent sur le dos. La première nous manque, Guillaume et moi. Nous virons très sec et sans cesse. Pas possible de tirer... Une deuxième patrouille pique et emportée par sa vitesse, passe devant Arnoux qui se laisse tomber derrière un 109, sans voir la troisième vague qui lui arrive dans le dos. Je vois son Morane presque à la verticale, train sorti, puis un avion qui brûle. A moins qu'il n'ait sauté au dernier moment, il est perdu.
    Le combat se déchaîne ensuite, mais plus de surprise possible. Nous nous démenons en tiraillant sur tout ce qui se présente et les rafales des 109 passent à côté. Nous rentrons séparément en rase-mottes. Houpeurt blessé ramène son avion en piteux état.
Le commandant Arnoux ne rentra pas. Il s'était écrasé près du village d'Angivilliers à 7 kilomètres de Saint-Just en Chaussée. Le maire de la commune et quelques paysans se portèrent au secours du pilote. Ils durent à plusieurs reprises abandonner leur tâche, les 109 continuant à mitrailler les débris de l'avion au sol. Après avoir identifié le corps affreusement mutilé de Maurice Arnoux, le maire décida, malgré les circonstances dramatiques, de lui faire des obsèques dignes de ce combattant et pilote prestigieux. Il obtint que le menuisier de village differrât   son départ et fit, pendant la nuit, un cercueil en chêne. Le corps de Maurice Arnoux fut inhumé dans le cimetière communal.
    Quelques jours plus tard, les allemands vinrent à leur tour ensevelir l'un des leurs. Les officiers demandèrent aux habitants demeurés demeurés au village des renseignements sur les tombes militaires. Ils fleurirent celle d'Arnoux et lui rendirent les honneurs. Commandeur de la Légion d'Honneur, médaillé militaire, titulaire des deux Croix de Guerre, Maurice Arnoux avait trouvé ce jour de juin 1940, une mort héroïque et glorieuse à la mesure de son exceptionnelle carrière.

    Extrait de « La grande aventure de la chasse française de 1939 à 1945 » 
        de Jean Gisclon – Editions France-Empire









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La POPOTE des AILES présente 
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TABLE DES MATIÈRES

- Avant-propos

- Préface du général Joseph Risso
- Préface de Roland de La Poype

- Introduction
- Les trois campagnes de « Normandie » et de « Normandie-Niémen »

- Les dates essentielles

- Carte de l’itinéraire de « Normandie-Niémen »

- Les fondateurs de « Normandie »

- Poèmes de Georges Marcelin

- Les commandants de « Normandie » et de « Normandie-Niémen »

- Les pilotes de « Normandie » et de « Normandie-Niémen »

- Les « Compagnons » de « Normandie-Niémen »

- Le personnel mécanicien de « Normandie »

- Le personnel des services généraux

- Les pilotes du dernier renfort

- Les frères d'armes soviétiques de « Normandie-Niémen »

- L'Association des vétérans russes (soviétiques) de « Normandie-Niémen »

- Le « Mémorial Normandie-Niémen »

- Annexes :

1 - Les relations entre l'Union soviétique et la France Libre (1941-1942), ou la genèse de "Normandie"
-Rappel historique
-Chronologie succincte

2 - Courriers adressés à l'auteur

- Index des sigles

- Bibliographie

- Remerciements






La POPOTE des AILES présente

THORET TEMPÊTE 
PIONNIER DE L’AIR DEVENU ARTISTE
BIOGRAPHIE DE JOSEPH THORET (1892-1971)

Lionel Pastre

Joseph Thoret fait partie de ces pilotes légendaires que tout passionné d’histoire aéronautique va retrouver un jour ou l’autre sur son chemin, tout du moins au fil d’une lecture. C’est le premier pilote à tenter d’abattre un adversaire en 1914, c’est le défricheur des vols alpins dans le massif du Mont-Blanc, c’est le créateur des écoles des remous à Challes-les-Eaux et à Istres, c’est le recordman des vols hélice calée en différents points du monde, c’est le témoin désabusé des vols de durée en planeur aux Alpilles. Il est tout cela et bien plus... voir la suite aerostories. 
Lionel Pastre, 195 chemin du Pavillon 13270, Fos sur Mer   lionel.pastre (at) laposte.net  06 75 94 13 96 












 qui est un projet à but non lucratif réalisé avec l'enthousiasme de leurs créateurs et auteurs. La traduction russe-français, quelque fois croustillante mais compréhensible, est faite par google traduction beta.

 des milliers de photos d'avions  

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