Jean Belotti         septembre  2010       Toutes les  de Jean Belotti       

 
    CHRONIQUE SEPTEMBRE 2010

  QUESTIONS GÉNÉRALES 





  La foudre sur les avions...     
 Quels sont les droits des passagers ?
  Compagnies “idéales” ...    
  ...suppression du pilote... 
 les prix des billets... "Yield management"   
 Roissy...“le pire aéroport du monde” !!! 

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LETTRE SEPTEMBRE 2010

 

Le dernier ouvrage de Jean Belotti
"Chroniques aéronautiques"

 


            




Chronique de septembre 2010
de Jean Belotti
   Le 16 août, il a été annoncé que le Boeing 737-73V d’AIRES Colombia s’est brisé en trois morceaux à l’atterrissage, ayant été atteint par un éclair. Est-ce possible ?     
  Une nouvelle fois, comme à l’accoutumée, les médias en ont effectivement donné la cause en annonçant que l’avion avait été foudroyé. C’est une façon de retenir l’attention des lecteurs et auditeurs et de contribuer à “faire peur”. Retenez que le responsable de la sécurité du pays concerné a été beaucoup plus prudent, déclarant qu’il convenait d’attendre le résultat des investigations des experts. Rassurez-vous, un avion se comporte comme une “cage de Faraday” (enceinte protégeant des nuisances électriques et électromagnétiques extérieures, donc de la foudre) et si l’impact d’un éclair peut laisser des traces, il ne peut, d’aucune façon, faire éclater un avion en trois morceaux. En revanche, lorsqu’un avion est en approche finale sous un cumulo-nimbus (gros nuage d’orages et de fortes pluies) des phénomènes dits de “cisaillement de vents” peuvent, dans certaines conditions (configuration de l’avion, vitesse, poussée des réacteurs, ...) plaquer brutalement l’avion au sol. Ce risque est bien connu des pilotes qui savent quelles dispositions prendre pour s’en prémunir.

  Quels sont les droits des passagers ?  
  Nombreux sont ceux d’entre-vous qui, ayant rencontré des difficultés au cours de leur voyage, m’en ont fait une description détaillée, en me demandant des conseils sur la façon de procéder pour obtenir réparation du préjudice subi. N’étant pas un Cabinet Conseil, il n’est pas dans mes attributions de me substituer aux représentants des compagnies, des agences de voyages, des aéroports, qui sont habilités à prendre en compte les réclamations formulées. Je ne peux donc que confirmer ce que j’ai déjà indiqué, à savoir qu’en cas de non satisfaction de vos démarches, il est possible de saisir directement la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), ou, éventuellement un avocat. Pour plus de détails, il est possible de se reporter à mes chroniques : “Passagers : quels droits ?” de janvier 2001 ; “Bon vol” de juin 2007 ; Droits des passagers aériens” de décembre 2007. Editeur : www.aviation-publications.com. Voici également quelques textes récents concernant l’information des passagers en cas de situation exceptionnelle, qu’un Directeur de la DGAC vient de me faire parvenir :
* Règlement (UE) n° 573/2010 de la Commission du 30 juin 2010 modifiant le règlement (UE) n°185/2010 fixant des mesures détaillées pour la mise en oeuvre des normes de base communes dans le domaine de la sûreté de l’Aviation civile: http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2010:166:0001:0005:FR:PDF
* Affaire C-63/09: Arrêt de la Cour (troisième chambre) du 6 mai 2010 (demande de décision préjudicielle du Juzgado de lo Mercantil no 4 - Espagne) - Axel Walz/Clickair S.A. (Transports aériens - Convention de Montréal - Responsabilité des transporteurs en matière de bagages enregistrés - Article 22,
paragraphe 2- Limites de responsabilité en cas de destruction, perte, avarie ou retard de bagages - Notion de «préjudice» - Dommages matériel et moral): http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2010:179:0010:0010:FR:PDF
* Transports : la Commission lance une campagne d'information concernant les droits des passagers: http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/10/852&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
* Droits des passagers aériens: http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/10/281&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
* Les droits des passagers dans des circonstances exceptionnelles: http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/10/283&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
* Circulaire du 10 mai 2010 relative à la communication de données d'ordre statistique par les transporteurs aériens et les exploitants d'aérodrome: http://www.bulletin-officiel.developpement-durable.gouv.fr/fiches/BO201011/met_20100011_0100_0015.pdf

   Avec tous ces accidents, n’est-il pas envisageable d’avoir des compagnies “idéales” et comment les définiriez-vous ?  
  Désolé de vous décevoir, car c’est un voeu utopique d’imaginer qu’une telle compagnie puisse exister. En effet, les contraintes exogènes qui pèsent sur les compagnies sont telles que la marge d’action de leurs dirigeants est, en fait, très réduite. Pour survivre dans un marché très concurrentiel, il est impératif de réaliser de bonnes recettes, grâce à l’offre d’un produit de nature à attirer et fidéliser une certaine clientèle. Or, la qualité de l’offre dépend de la flotte, des tarifs, du réseau, des équipages, du personnel au sol. Les résultats, quant à eux, dépendront certes des choix qui auront été faits pour assurer la survie de l’entreprise, mais seront également fonction de très nombreux effets pervers indépendants de la volonté de l’entrepreneur (conflits politiques, mouvements sociaux, perturbations météorologiques, importance croissante de retards, hausse continue des coûts, etc,...), tous éléments pénalisant lourdement l’exploitation des vols. Comme les autres entreprises et comme vous avez pu le constater, les compagnies aériennes naissent, vivent et disparaissent à jamais, ou en changeant de nom, comme après un mariage. Pourquoi ? Parce qu’elle n’ont pas pu trouver le juste milieu pour atteindre l’idéal, c’est-à-dire l’objectif suprême : Posséder une flotte moderne - desservant des réseaux sans grande concurrence ou en situation de quasi-monopole - parfaitement entretenue, exploitée par un personnel hautement qualifié et correctement intégré, pour transporter des passagers et du fret, avec ponctualité et régularité, à bas tarifs, en toute sécurité, tout en réalisant des profits indispensables à la pérennité de l’entreprise.
  Puisqu’il paraît que dans 6 cas sur 10, les “crashs” sont dus à des défaillances humaines que pensez-vous de la suppression du pilote qui aurait déjà été envisagée, d’après ce que j’ai pu lire ?  
  Effectivement les statistiques révèlent que la plupart des accidents sont dus à des facteurs humains. Cela étant, l’expérience montre que dans de très nombreux cas, alors que l’équipage peut être mis en cause, il a été démontré que la cause première de l’accident ou les faits contributifs se situent, en amont du vol et/ou dans l’environnement du vol. Quant aux performances des équipages, des stages officiels ont été mis sur pieds afin de les sensibiliser sur les facteurs concourants à une bonne et sûre gestion du vol. Mais, là également,  ce n’est pas un stage de sensibilisation qui peut rendre un équipage plus performant si celui-ci est sous-qualifié techniquement parlant, travaille dans de mauvaises conditions : dépassement du nombre maximum d’heures de vol, pressions aux impasses d’exploitation, etc.., toutes situations bien connues de tout observateur attentif. Alors, puisqu’il est impossible de rendre les pilotes infaillibles, est-il possible de les supprimer, telle est votre question ? Les industriels en sont certains. Il suffirait d’installer plusieurs redondances dans les systèmes automatiques de guidage de l’avion et des moyens de téléguidage à partir du sol, via des
satellites. Cela se pratique déjà couramment dans certaines armées. Indépendamment du constat que les avions seraient alourdis par ces équipements
supplémentaires, il resterait que les facteurs contributifs - dont j’ai parlé - ne pourraient être que plus nombreux, du simple fait de la mise en oeuvre de plus en plus de systèmes complexes s’autointerrogeant en permanence. Donc, est-il intéressant, pour la sécurité, de supprimer le pilote ? La réponses est non. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle, comme on dit. De toute façon, les passagers ne semblent pas encore prêts à monter dans un avion sans pilote humain. Puis-je rajouter que les astronautes, eux-mêmes, ont refusé de regagner la terre ferme dans des capsules téléguidées, sans qu’ils ne puissent réagir en fonction des événements. Rassurez-vous, vous croiserez des pilotes pendant encore de nombreuses années. Faites leur un sourire, car, tout comme vous, ils souhaitent que le vol se déroule en toute sécurité. Ils mettront tout leur savoir faire, leur expérience, pour atteindre cet objectif, même si vous, passagers, vous n’avez constaté que des difficultés ou subit des préjudices ne dépendant absolument pas d’eux (turbulences, pannes diverses, dégradation de la situation météo, retards dus aux vérifications de sûreté, etc..., ).
   Comment se fait-il que sur un même vol, dans la même classe, un passager ait payé son billet deux fois moins cher que l’autre ? La seule réponse qui m’a été donnée est que cela provient du “Yield management”. De quoi s’agit-il exactement ?   
  L'appellation “Yield management” désigne un ensemble de techniques visant à optimiser la recette. En fait il y a deux objectifs complémentaires.
* Le premier est d'embarquer le maximum de passagers. En effet tout siège vide au départ est un siège perdu. Or, les faits montrent qu'il faut enregistrer plus de réservations que de passagers effectivement transportés. Il est donc indispensable de compenser les annulations et les "noshows" (passagers qui ne se présentent pas à l'embarquement), en offrant plus de places à la vente qu'il n'y a de sièges dans l’avion. Il s’agit d’une “sur-offre” (vous entendrez souvent : “surboocking”). Cette façon de procéder est nécessaire, mais elle implique d’être gérée le plus finement possible.
* Le deuxième est que la recette à chaque départ soit maximale. Cela implique de prévoir quels types de clientèle (première classe/affaires/tourisme) vont voyager, en quel nombre, pour leur allouer des places de la meilleure manière possible. La marge de manoeuvre est donc étroite :
- Si la compagnie conserve jusqu'au dernier moment un trop grand nombre de places pour les passagers “haute contribution” sur un vol, elle court le risque de faire partir un appareil avec des places vides.
- Si, au contraire, elle choisit de vendre ces places plus tôt, à des tarifs plus bas, elle risque de rejeter une recette plus importante, celle d’un passager “affaires” qui cherchera, en vain, à réserver une place sur un vol déjà complet.
Il s'agit donc d'un arbitrage permanent entre plusieurs risques possibles, à partir de l'analyse des réservations en temps réel et du comportement de la clientèle.
  Roissy est-il vraiment “le pire aéroport du monde” comme un récent article paru dans la presse l’affirme ? 
  En fait, cette affirmation proviendrait d’un site de voyage indépendant canadien. Roissy serait le pire devant Moscou, New York, Los Angeles et Delhi. Tout d’abord, il convient d’être prudent quant aux conclusions de diverses enquêtes diligentées par des organismes qui s’affirmant indépendants, contribuent à transmettre une mauvaise image de nos aéroports. J’ai, certes, à plusieurs reprises, signalé un certain nombre d’insuffisances et de déficiences (manque de sièges, ascenseurs en panne, queues interminables aux filtres de police, etc,...), mais tous les grands voyageurs savent très bien que le qualificatif de “pire”, qui pourrait s’appliquer à de nombreux autres aéroports dans le monde, est grandement exagéré lorsqu’il frappe Roissy. Le fait qu’Aéroports de Paris (ADP) vient :
- de lancer une consultation des passagers, dont les meilleures idées seront testées, voire adoptées, à Orly et Roissy ;
- de créer un espace de discussions www.ditesnous.fr qui réceptionnera les suggestions des clients, destinées à améliorer l'ensemble des services : des transports et parkings en passant par la sûreté, l'ambiance et les boutiques, etc... ;
- de permettre aux voyageurs internautes de réagir aux contributions formulées par d'autres passagers et de donner leur avis sur le concept le plus intéressant : http://www.ditesnous.fr ;
- d’adopter un budget de plusieurs millions d’euro pour améliorer l’accueil des passagers ; montre que ses dirigeants :
- entendent faire de la qualité de service la priorité stratégique des cinq prochaines années ;
- sont conscients que la France, première nation touristique du monde, entend veiller à maintenir son image de marque dans le monde.
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LETTRE DE SEPTEMBRE 2010 


1.- Chronique de septembre 2010

Cette chronique répond aux questions générales reçues cet été.

2.- Musée de l’Air et de l’Espace

Son Directeur Gérard Feldzer est bien connu, non seulement pour ses exploits aéronautiques, mais également par sa brillante carrière de Commandant de bord à Air France et par son indéfectible dévouement à nos ailes. C’est ainsi qu’en cinq années, il a donné un dynamisme nouveau au Musée installé sur le site historique de l’aéroport du Bourget. Outre les nombreux événements (Salon de l’Aviation Verte, Mondial de la Simulation, Aéropuces...) le Musée a ouvert huit nouveaux espaces tels les halls de la seconde guerre mondiale et de la voilure tournante ; l’espace Saint-Exupéry ; la nouvelle scénographie des avions de la Grande Guerre ; la galerie permettant d’exposer la collection de 900 maquettes unique au monde ; le restaurant "L’Hélice" sur le tarmac du Bourget ; le chantier d’insertion aux métiers de l’aéronautique pour les jeunes "les Ailes de la Ville". Le 12 Juin 2010, a été ouvert "Planète Pilote", l’espace dédié aux enfants de 6 à 12 ans.

Pour lui succéder à la Direction du Musée, le Ministre de la Défense (Hervé Morin) a désigné

Catherine Maunoury, championne du monde de voltige aérienne.

Gérard Feldzer - élu Conseiller Régional, Président du Comité du Tourisme de l’Île de France- continuera d’apporter son soutien au Musée en qualité de membre du Conseil d’Administration. Catherine et Gérard se connaissant bien, leur amitié de longue date favorise la transition et la passation des pouvoirs, qui a été effective le 10 août 2010.

3.- Ouvrage

==> "Le guide des carrières aéronautiques". Editions Magazine VOLEZ. 114 pages.
Régulièrement, on me demande comment procéder pour accéder à telle ou telle profession dans l’aviation civile. Bonne nouvelle pour les jeunes de 15 à 25 ans : Les réponses se trouvent dans cet ouvrage qui contient des informations et de précieux conseils quant au choix d’une filière.
Le cursus et les formations, du collège aux grandes écoles, y sont présentés en détail. De plus, sont précisées les conditions actuelles du marché du travail, les débouchés et les grandes évolutions pour chaque branche.

==> L’Aéropostale, de Benoît Heimermann & Olivier Margot
Fabuleuse épopée humaine et technique de l'ère industrielle, la Ligne, plus connue sous son appellation de 1927, l'Aéropostale, a attiré les plus prestigieux pilotes de l'aéronautique française : Guillaumet, Mermoz, Saint-Exupéry. Avec des photographies d'archives, des dessins d'avions, des reproductions de timbres de l'époque, et des morceaux choisis des plus grands écrivains. Paris, Arthaud, 2010. 199 pages.

==> ALAT

(Aviation Légère de l’Armée de Terre) en AFN, d’Alain Crosnier & Pierre Jarrige

Un livre de 86 pages, avec 300 photos et des tableaux sur les moyens aériens mis en oeuvre en Algérie, au Maroc et en Tunisie lors des opérations de maintien de l’ordre. En souscription (avec ou sans dédicace) jusqu’au 31 septembre 2010. Pierre JARRIGE Saint-Ferréol 31250 REVEL. jarrige31@orange.fr. www.aviation-algerie.com.

==> Le "franglais aéronautique"

L’académie de l’Air et de l’Air et de l’Espace vient d’éditer un Lexique franglais-français des termes aéronautiques courants et recueil de barbarismes usuels. Tél : 05.34.25.03.84

patricia.segala@anae.fr

4.- Association "Anciens Aérodromes’’ (Aérodrome de Merville-Calonne 62136 Lestrem)

Son objectif est de maintenir la mémoire de tous les terrains d’aviation qui ont contribué à notre si riche patrimoine aéronautique. Ses recherches peuvent concerner sans aucune distinction l’historique d’une très officielle base aérienne de l’Armée de l’Air ou celle d’un bien humble aérodrome régional qui aurait, lui aussi connu, ses heures de gloire. L’épopée de beaucoup pionniers de l’aviation et les deux guerres mondiales ont en effet laissé bon nombre de traces sur des aérodromes souvent tombés dans l’oubli, de nos jours.

C’est pour combler cette grande lacune de notre histoire que l’Association à décidé de porter tous ses efforts sur des recherches historiques destinées à préserver notre patrimoine aéronautique et d’en faire connaître sa richesse auprès du grand public, qu’il soit régional ou national. On comprend aisément toute l’utilité que pourraient avoir les informations mises à disposition et les documents qui seront édités, pour l’historien, l’enseignant ou le responsable du syndicat d’initiative. Pour tous renseignements et adhésion : Président : Laurent Bailleul. laurent-bailleul@orange.fr. http://www.anciens-aerodromes.com.

5.- Le site de Christian Fardel

Enseignement, voile, aéronautique, commerce, activités associatives, Christian Fardel, est tout entier dévoué à ses passions. Personnalité de l’aviation, incontournable dans les Antilles, instructeur pilote ayant fondé sa propre école de pilotage, il vient de publier une nouvelle édition de "Caribbean Flite Guide". Fascicule de 124 pages, très pratique, indispensable à tout pilote appelé à fréquenter les terrains de l’arc Antillais. Entre autres activités, non seulement il édite des supports pédagogiques (manuels, cartes, guides), mais construit des maquettes d’avions, dessine des vêtements de pilote, etc... Ses produits peuvent être achetés en ligne sur son site : www.chrisaviation.aero.

Pour tout renseignement complémentaire : Tél : 0590 87 75 70. chrisaviation@wanadoo.fr.

6.- Colloques

==> Académie de l’Air et de l’Espace
Colloque international "Trafic aérien et Météorologie" au "Conférence Centre Météo France" à Toulouse, les 9 et 10 novembre 2010. Tél.: 05 34 25 03 80.
Contact :
patricia.segala@anae.fr. Site de la manifestation : http://academie-air-espace.com/      

==> IFURTA

Colloque sur la sécuritéé aérienne les 8 et 9 décembre 2010 à Aix en Provence, présidé par Michel Wachenheim. Contact : secretariat.ifurta@univ-cezanne.fr . http://www.ifurta.fr Danielle Cheron : Tél.: 04 42 52 72 90.

7.- L’inventeur des "Boîtes noires"

Paul Bannwarth nous informe du décès survenu, à l'âge de 85 ans, du Dr David Warren, ingénieur et inventeur du procédé d'enregistrement en vol, depuis connu sous le nom de «boîte noire». Photo sur: http://www.kelkevoyage.net/Avions/f0_100720212738.jpg.

8.- Les démineurs

L'association HAMAP (http://www.hamap.com) - fondée par Joël KAIGRE - lutte, contre les mines antipersonnel, par des actions concrètes de déminage, couplées avec une action de sensibilisation de la population au danger que représentent les mines antipersonnel. Constituée en 1999, l’association, depuis 2007, a créé 5 branches : Déminage, Ingénierie, Santé, Education et Sécurité. Bien que non aéronautique, cette démarche ne peut manquer d'intéresser beaucoup d'entre nous. En effet, on ne peut être insensible aux décès et horribles mutilations de milliers d’adultes et d’enfants innocents. Pour apporter votre soutien, la cotisation annuelle est de 30 €. Chèque à l'ordre de HAMAP, à envoyer à : HAMAP 12 bis rue du Belvédère 92370 CHAVILLE.

9.- Association Mémoire de Mermoz

==> Exposition Aéronautique "Mermoz-Saint Exupéry" du 23 au 26 septembre à Villemoisson/Orge.
==> Plan de Vol et Hommage aux Héros de la Ligne. Pour toutes informations quant aux précisions de lieux, dates, descriptif, prière consulter le très beau site :
www.Laligne.com.

En espérant que vous avez passé de bonnes vacances d’été,

bien cordialement

Jean Belotti

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