Jean Belotti
septembre
2010
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de
Jean
Belotti
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Chronique de septembre 2010 de Jean Belotti ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() * Règlement (UE) n° 573/2010 de la Commission du 30 juin 2010 modifiant le règlement (UE) n°185/2010 fixant des mesures détaillées pour la mise en oeuvre des normes de base communes dans le domaine de la sûreté de l’Aviation civile: http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2010:166:0001:0005:FR:PDF * Affaire C-63/09: Arrêt de la Cour (troisième chambre) du 6 mai 2010 (demande de décision préjudicielle du Juzgado de lo Mercantil no 4 - Espagne) - Axel Walz/Clickair S.A. (Transports aériens - Convention de Montréal - Responsabilité des transporteurs en matière de bagages enregistrés - Article 22, paragraphe 2- Limites de responsabilité en cas de destruction, perte, avarie ou retard de bagages - Notion de «préjudice» - Dommages matériel et moral): http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2010:179:0010:0010:FR:PDF * Transports : la Commission lance une campagne d'information concernant les droits des passagers: http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/10/852&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en * Droits des passagers aériens: http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/10/281&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en * Les droits des passagers dans des circonstances exceptionnelles: http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/10/283&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en * Circulaire du 10 mai 2010 relative à la communication de données d'ordre statistique par les transporteurs aériens et les exploitants d'aérodrome: http://www.bulletin-officiel.developpement-durable.gouv.fr/fiches/BO201011/met_20100011_0100_0015.pdf ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() satellites. Cela se pratique déjà couramment dans certaines armées. Indépendamment du constat que les avions seraient alourdis par ces équipements supplémentaires, il resterait que les facteurs contributifs - dont j’ai parlé - ne pourraient être que plus nombreux, du simple fait de la mise en oeuvre de plus en plus de systèmes complexes s’autointerrogeant en permanence. Donc, est-il intéressant, pour la sécurité, de supprimer le pilote ? La réponses est non. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle, comme on dit. De toute façon, les passagers ne semblent pas encore prêts à monter dans un avion sans pilote humain. Puis-je rajouter que les astronautes, eux-mêmes, ont refusé de regagner la terre ferme dans des capsules téléguidées, sans qu’ils ne puissent réagir en fonction des événements. Rassurez-vous, vous croiserez des pilotes pendant encore de nombreuses années. Faites leur un sourire, car, tout comme vous, ils souhaitent que le vol se déroule en toute sécurité. Ils mettront tout leur savoir faire, leur expérience, pour atteindre cet objectif, même si vous, passagers, vous n’avez constaté que des difficultés ou subit des préjudices ne dépendant absolument pas d’eux (turbulences, pannes diverses, dégradation de la situation météo, retards dus aux vérifications de sûreté, etc..., ). ![]() ![]() ![]() * Le premier est d'embarquer le maximum de passagers. En effet tout siège vide au départ est un siège perdu. Or, les faits montrent qu'il faut enregistrer plus de réservations que de passagers effectivement transportés. Il est donc indispensable de compenser les annulations et les "noshows" (passagers qui ne se présentent pas à l'embarquement), en offrant plus de places à la vente qu'il n'y a de sièges dans l’avion. Il s’agit d’une “sur-offre” (vous entendrez souvent : “surboocking”). Cette façon de procéder est nécessaire, mais elle implique d’être gérée le plus finement possible. * Le deuxième est que la recette à chaque départ soit maximale. Cela implique de prévoir quels types de clientèle (première classe/affaires/tourisme) vont voyager, en quel nombre, pour leur allouer des places de la meilleure manière possible. La marge de manoeuvre est donc étroite : - Si la compagnie conserve jusqu'au dernier moment un trop grand nombre de places pour les passagers “haute contribution” sur un vol, elle court le risque de faire partir un appareil avec des places vides. - Si, au contraire, elle choisit de vendre ces places plus tôt, à des tarifs plus bas, elle risque de rejeter une recette plus importante, celle d’un passager “affaires” qui cherchera, en vain, à réserver une place sur un vol déjà complet. Il s'agit donc d'un arbitrage permanent entre plusieurs risques possibles, à partir de l'analyse des réservations en temps réel et du comportement de la clientèle. ![]() ![]() ![]() - de lancer une consultation des passagers, dont les meilleures idées seront testées, voire adoptées, à Orly et Roissy ; - de créer un espace de discussions www.ditesnous.fr qui réceptionnera les suggestions des clients, destinées à améliorer l'ensemble des services : des transports et parkings en passant par la sûreté, l'ambiance et les boutiques, etc... ; - de permettre aux voyageurs internautes de réagir aux contributions formulées par d'autres passagers et de donner leur avis sur le concept le plus intéressant : http://www.ditesnous.fr ; - d’adopter un budget de plusieurs millions d’euro pour améliorer l’accueil des passagers ; montre que ses dirigeants : - entendent faire de la qualité de service la priorité stratégique des cinq prochaines années ; - sont conscients que la France, première nation touristique du monde, entend veiller à maintenir son image de marque dans le monde. — *** --- |
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