Réponses
aux questions des lecteurs
: Le comportement
d’Air France vis à vis des familles des
victimes de l’accident de son A330 aurait-il été
insuffisant, comme cela a été déclaré
à la télé ?
: Je ne souhaite pas remuer le couteau dans la
plaie, mais je
peux assurer que lors des accidents survenus pendant toute ma
carrière, Air France a toujours eu un comportement exemplaire.
Pourquoi en serait-il autrement de nos jours ? D’ailleurs, j’ai
déjà répondu longuement à cette question
dans ma chronique de juillet, en décrivant les dispositions qui
avaient été prises par Air France. D’intéressantes
précisions viennent d’être données par son
Directeur Général Pierre-Henri Gourgeon, dans une
interview accordée au Figaro, en juillet.
: À la suite
de l’accident d’Yemenia, de très nombreux
mouvements de masse ont été médiatisés
alors que personne ne savait encore qu’elles en étaient les
causes et la compassion a été exprimée par de
nombreuses autorités. Mais le premier ministre se rendant aux
Commores n’est-ce pas en faire un peu trop ? Pourquoi pas une
journée de deuil national pendant qu’on y est ? ou pour les 400
victimes de la route, rien qu’en ce mois de juin ?
:
Certes, mourir d’un accident de la route ou du ciel
cause la
même douleur des familles et des proches. Les réactions et
l’impact du drame sur la population, à la suite d’un accident
aérien, s’expliquent par le fait qu’il y a un nombre de
décès important dans le même accident.
Différences pouvent être signalées : en cas
d’accident aérien, il arrive que les corps ne soient pas
retrouvés, ce qui rend beaucoup plus difficile le travail de
deuil des familles ; en cas d’accident de transports routiers, les
familles ne sont pas indemnisées, comme le sont celles des
victimes d’accidents aériens, en application des
différentes conventions internationales en vigueur.
: Après
l’A330 d’Air France et l’A310 d’Yemenia, voilà un
autre accident, celui du Tupolev de Caspian Airline, dont on dit que
c’était un vieil avion, donc un “avion poubelle” ?
: Tout d’abord, étant donné que pour
ces trois
accidents que vous citez, la cause n’en est pas encore connue à
ce jour, il n’est pas fondé - ou à tout le moins
prématuré - d’incriminer l’avion. Ensuite, il convient de
ne pas confondre “avion ancien” et “avion poubelle”. J’ai
démontré que l’ancienneté d’un avion
n’était pas un facteur de dangerosité (pages 74 et 77. “Indispensables
Pilotes” - Editions SEES). En revanche,
un “avion poubelle” peut très bien
être un avion quasiment neuf, dès lors que les travaux de
maintenance ne sont pas faits correctement, pour diverses raisons (manque de moyens,
sous-qualification des techniciens, manque de surveillance et de
vérification des travaux réalisés, etc...).
: Au sujet de la
formation des pilotes, dont on parle beaucoup ces
temps ci, j’ai reçu plusieurs vidéos montrant des
atterrissages vent de travers quasi catastrophiques. Qu’en pensez-vous ?
:
J’ai également reçu plusieurs de ces
vidéos
et fait ces mêmes constats, ayant, moi-même,
été passager sur un de ces vols, suivi d’une remise de
gaz. Ces vidéos montrent, effectivement, une incapacité
de ces pilotes à réagir correctement face à une
telle situation. Il convient de savoir que les avions sont
certifiés pour pouvoir se poser avec des vents de travers, dont
la force maximum est fixée dans les textes. Respectant ces
conditions, il n’y a aucune raison - sauf forte rafale - que
l’atterrissage ne se passe pas normalement, d’autant plus que
même si le pilote ne “décrabe” pas l’avion au moment de
toucher le sol, les trains d’atterrissage sont prévus pour
absorber une prise de contact, alors que les roues ne sont pas dans
l’axe de l’avion. Cela étant dit, indépendamment de la
force du vent traversier, d’autres paramètres sont à
prendre en compte
(rafales, longueur et état de la piste exigeant une prise
contact rapide,... ).
Malheureusement, ces conditions ne sont pas (ou
mal) reproduites sur les simulateurs de
vol et comme les qualifications se font essentiellement sur
simulateurs, avec très peu d’entraînement en vol (ou pas du tout), il en
résulte que des
pilotes peuvent donc se trouver devant des situations qu’ils n’ont
jamais rencontrées, d’où vos constats. Il fut un temps
où l’atterrissage vent de travers était
systématiquement fait, car il est facile de trouver un
aéroport avec une piste sensiblement perpendiculaire à
l’orientation du vent. Il suffisait, alors, d’une ou deux approches
pour que le nouveau qualifié comprenne comment procéder
pour faire un atterrissage tout à fait normal. Ayant bien
compris et vécu cette situation, l’instructeur avait alors la
certitude qu’il pourrait l’appliquer lorsqu’il l’a rencontrerait en
ligne.
: Pourquoi n’y a
t-il pas de parachutes dans les avions de ligne ?
: Il y a quatre bonnes raisons. Il ne pourrait y
avoir urgence
à sauter que si l’avion n’est plus sous le contrôle de
l’équipage. Dans cette hypothèse, cela serait impossible
à faire :
1- car les
avions de lignes étant pressurisés, il serait impossible
d’ouvrir les portes ;
2.- pour
pouvoir ouvrir les portes, il faudrait que le pilote procède
à une dépressurisation de l’avion tout en
exécutant une “descente rapide”, le ramenant aux environ de
5.000 mètres, altitude à laquelle, il est possible de
respirer sans masque à oxygène ;
3.-
même dans le cas où l’urgence s’imposerait ,alors que
l’avion est dépressurisé, étant donnée la
vitesse de l’avion, une tentative de saut par une des portes du
côté du fuselage conduirait à un choc mortel ;
4.- de
toute façon, lorsqu’en vol en altitude intervient un
événement grave susceptible de conduire à un
“crash”, cela se déroule très vite et de toute
évidence, les passagers n’auraient pas le temps d’endosser leur
parachute... et celui d’enfants les accompagnant.
Ce sont
donc ces raisons qui font que les compagnies n’ont pas installé
de parachutes à bord , ce qui, de plus, aurait posé le
problème de savoir où les stocker.
: D’après la
compagnie “low-cost” Ryanair, il serait
envisagé de faire voyager les passagers debout ? Est-ce possible
?
: Pour que cela soit possible, il faudrait modifier
les textes
réglementaires actuels pour que cela soit autorisé. Ces
textes précisent que les passagers doivent être assis,
ceintures attachées au décollage et à
l’atterrissage, ce qui est vérifié par les hôtesses
et stewards. De plus, les consignes actuelles sont de recommander aux
passagers de conserver leur ceinture attachée pendant le vol
pour pallier tout effet d’une soudaine turbulence. Enfin, en cas de
traversées de zones de turbulences (orages,
jet stream,...), le Commandant de bord
donne
l’ordre d’attacher les ceintures.
: Quelle est la
signification de commandes de vol “Fly by Wire” ?
: Dans un tel système - qui est celui des
Airbus - il
n’y a plus de commandes par câbles qui agissaient directement sur
les gouvernes (direction,
profondeur et inclinaison),
actionnées par le pilote (à
l’aide de son “manche” et
des palonniers).
Désormais, le pilote intervient sur un “side stick” (petite poignée -
placée à côté de son siège - pouvant
être inclinée à gauche et à droite, en avant
et en arrière)
dont les mouvements sont transmis à une série
d'ordinateurs, lesquels transforment ces ordres et agissent sur le
déplacement des surfaces de vol, en appliquant une loi dite “Loi
normale”. Cette Loi refuse d’exécuter des ordres conduisant
l’avion à sortir de son domaine de vol (lors de dépassement de
certaines limites de facteurs de charges (accélérations),
de vitesses (survitesse), d'angle d'attaque (protection
décrochage) et d'attitude (perte de contrôle)). Elle permet également une
réaction rapide contribuant à amoindrir l’inconfort
dû aux secousses des turbulences.
En cas de
panne de certains systèmes (non
décrits, ici, bien
sûr), les
ordinateurs passent alors en mode dit “dégradé” selon des
Lois alternatives (1
puis 2). Ainsi, par
exemple, la Loi concernée peut débrayer le “Pilote
Automatique”; ne plus intervenir sur les ailerons, dont les
déplacements sont alors directement conditionnés par ceux
du “side stick” etc...
: Quel est
le rôle du Conseil Supérieur de l’Aviation
Marchande ?
:
Le CSAM, est un organisme consultatif,
mais aussi une instance de concertation et de dialogue entre
l’Administration et l’ensemble des acteurs de l’aviation marchande. Il
a été créé en 1951 et réformé
en 1956, puis en 1985. Il comprend 44 membres, nommés pour 3
ans, répartis en deux collèges (1.-
Parlement, Conseils
généraux et régionaux, Cour des comptes, Conseil
d’Etat, Administrations concernées par le transport
aérien (aviation civile, affaires étrangères,
armées, commerce et industrie, postes, aménagement du
territoire, Dom-Tom, économie et finances), du Conseil National
des Transports, ainsi que cinq personnalités qualifiés.
2.- Entreprises de transport aérien, syndicats
représentatifs de leurs salariés, usagers,
aéroports et industries aéronautiques et spatiales). Le CSAM est amené à
se prononcer sur toutes propositions portant sur des questions
intéressant le transport aérien, soit à la demande
du ministre, soit à la suite d’une auto-saisine. Il
délibère en particulier sur les demandes d’octroi, de
réexamen ou de retrait des licences d’exploitation de
transporteur aérien. Il donne au ministre des avis
motivés sur l’autorisation d’effectuer des services
aériens réguliers et non réguliers vers des
destinations extra-communautaires. Contact : csam@aviation-civile.gouv.fr
: Dans une de vos
chroniques vous avez cité le Contrôle en
Vol. Quelle est sa fonction ?
:
L'OCV (Organisme de
Contrôle en Vol) conseille le
Directeur
Général de l’Aviation Civile et ses services sur les
problèmes posés par la conduite des aéronefs de
transport. Il est consulté pour l'élaboration des textes
traitant de ce sujet. Il participe aux activités de
certification et de surveillance de la Direction du Contrôle de
la Sécurité, en effectuant notamment, à ce titre,
des contrôles en vol, ayant pour objet de vérifier le
respect des règlements et procédures régissant
l'exploitation des aéronefs de transport, la formation et les
aptitudes des Personnels Navigants. Il participe aux Commissions et
Conseils concernant la formation des Personnels Navigants.
— *** ---
|
AOUT
2009
Bonjour,
Le peu de
réactivité de mes lecteurs à l’annonce de la
sortie de mon ouvrage "Chroniques aéronautiques (de 2003
à 2009)" s’explique probablement (du moins je
l’espère) par le fait qui m’a été signalé
par deux d'entre eux. En cliquant sur mon adresse E-mail : jean.belotti@wanadoo.fr
, ils ont constaté
que leur message était, en fait, envoyé à :
jean.beloetti@wanadoo.fr
, adresse invalide. Je
n’en connais pas la raison, mais cela fonctionne bien maintenant.
Ainsi, je vous
confirme que pour recevoir un exemplaire dédicacé, il
suffit simplement de m’en informer en cliquant sur : jean.belotti@wanadoo.fr, en indiquant le nom et l’adresse
postale à laquelle l’envoi doit être fait.
- S’il s’agit
d’un exemplaire destiné à être offert, indiquer de
la part de qui.
- Sinon
l’ouvrage peut être commandé sur le site
sécurisé de l’éditeur www.aviation-publications.com.
==>
L’éditeur VARIO précise que pour les commandes qui lui
sont adressées, les paiements par chèques n’étant
pas acceptés, il convient donc, soit de régler par carte
bancaire, soit de s’adresser à ses revendeurs, dont la liste
figure sur la page accueil (partie inférieure du bandeau
à gauche) du site.
===>
Témoignages des premiers lecteurs ayant reçu l’ouvrage :
* "J'aime
refermer un livre avec le sentiment d'avoir appris des choses, tout
comme j'aime m’y replonger plus tard, sachant qu'une chose que je
cherche s'y trouve. Bref, est-ce utile de préciser que j'ai donc
beaucoup aimé vos deux ouvrages de chroniques, pour deux raisons
: la première parce que certains sujets d'hier sont toujours des
sujets préoccupants pour aujourd'hui ou demain, et la
deuxième parce que vous avez eu la bonne idée - en plus
du reste - de joindre cette longue liste des " Renvois en fin de
document", dans laquelle j'ai trouvé des rebondissements pour
d'autres recherches en attendant vos prochains tomes... Votre style
ouvert à la réflexion et forcément votre grande
expérience m'ont emballé".
* "J’admire
vos connaissances, votre argumentation, votre simplicité et
votre dévouement".
* "Merci
pour ce témoignage passionnant et utile de ce monde de
l’aviation qui nous est cher".
-----
Lettre
d’août 2009
Bonjour,
1.- Ma chronique d’août
2009
Cette
chronique - dans le fichier joint - répond aux questions qui
m’ont été posées par mes lecteurs, en
étant, bien sûr, brèves, donc réductrices.
2.- Ouvrages
==> "Guide
aviation Météo France". Edition 2009/2010. Ouvrage
incontournable pour préparer un vol ; trouver et décoder
les renseignements météorologiques ; bien comprendre les
principaux phénomènes météorologiques ;
retrouver des informations utiles.
Editions VARIO http://www.aviation-publications.com/
==> L’art
du voyage aérien (Comment profiter au mieux de ses voyages)
de Philippe Groult. Préface de Jean Vergnaud, ancien
Président d’Air Inter. L’auteur, ancien Cadre du Transport,
décrit les contraintes et les difficultés
rencontrés au cours de leur carrière par les "navigants"
qu'ils soient pilotes, hôtesses où stewards ; comment
préparer son bagage, les formalités, les documents de
voyage, les objets interdits au transport, la peur en avion, etc…; ce
qui se passe en cas d’accident aéronautique, ce qui vous
permettra de découvrir les inepties proférées par
des journalistes peu scrupuleux. Un livre pour les professionnels et
pour les passionnés, ainsi que pour ceux qui n’aiment pas
voyager sans savoir ce qui se passe, ou qui ne peuvent se
libérer d'une certaine crainte en avion. Ouvrage de 300 pages et
16 pages de photos, édité à compte d’auteur : 8,
rue des Mouettes 17290 Aigrefeuille d’Aunis. Tél : 05 46 01 68
68. Courriel : philippe.groult@orange.fr.
==> "Des
Pélicans et des hommes". Jean-Jacques Lignier nous informe
que le CDRH (Centre de Documentation et de Recherches Historiques de la
base aérienne 133 "Commandant Henry Jeandet" de Nancy-Ochey)
vient de publier un ouvrage dont vous trouverez la présentation
sur le site: http://www.pilotesdufeu.com/pompiersduciel/
. En décrivant la formation
aéronautique, la lutte des équipages, le vécu des
appareils, leurs origines, ce qu’ils sont devenus après leur
exploitation à la Sécurité Civile, l’ouvrage est
un hommage aux navigants disparus en service aérien, à
leurs familles et orphelins. Le site www.pilotesdufeu.com présente également
l’évolution des appareils utilisés par Marignane, tel que
le bien connu "Catalina".
==> "Registre
des avions français amateurs" "FOX PAPA" de Jacques Chillon.
Illustration de Paul Bannwarth, avec plus de 200 photos de son immense
collection personnelle. Liste alphabétique, immatriculations,
indication de la base et des propriétaires. Editions l’Officine.
Si l'aviation
générale vous intéresse où vos amis, c'est
un incontournable d’une aviation malheureusement trop peu connue, mais
une aviation qui mérite le plus notre admiration, car c’est
celle de ces passionnés qui construisent, eux-mêmes, leur
avion à partir de plans et qui les font voler. Ils n'en ont que
plus de mérite.
3.-
Manifestations aéronautiques
==>
Musée de l’Air et de l’Espace (Aéroport du Bourget)
- Dès
maintenant, une nouvelle exposition interactive unique au monde, dont
les acteurs sont ces magnifiques avions tous authentiques
pilotés par "Les As de 14-18".
- Fin juillet : ouverture du restaurant ’Hélice" au sein du
musée avec terrasse et vue sur le tarmac.
- Tout l’été : animations pour les jeunes et les
familles.
- Les 12 et 13 septembre : le musée sera présent à
la Bastille dans le cadre de la Semaine européenne de la
mobilité, pour la 5ème édition de la fête
des Transports.
- Les 26 et 27 septembre : "Aéropuces", avec la vente aux
enchères dont le "miel du musée de l’Air" (les braves
abeilles installées sur le toit de notre aérogare nous
offrent leur 1ère récolte : 200kg).
- Les 17 et 18 octobre : La BD prend l’air (40 artistes
dédicacent leurs œuvres), avec inauguration d’une exposition de
planches originales de Jacques Tardi, auteur de notre dernière
campagne d’affichage,
- Le 11 novembre; nous fêterons l’armistice avec le "bal des
aviateurs"au milieu de notre nouvelle exposition (orchestres,
animations…).
- Les 27, 28 et 29 novembre : 4è Mondial de la Simulation. Sans
oublier de nouvelles animations : simulateurs, audiovisuel dans
l’hélicoptère Super-Frelon (sauvetage en mer), ouverture
de l’"Espace Enfants", etc...
* En cours de
préparation :
- Le
deuxième édition du "Salon de l’Aviation verte" de juin
2010 qui comportera un meeting à "ZERO émissions"... Une
première mondiale !
- À
partir de septembre - dans son approche schizophrénique entre
l’amour de l’aviation et le respect de l’environnement - Gérard
Feldzer (son directeur) sera heureux de vous inviter quelques week-ends
par an, aux joies de baptêmes de l’air en silence au Bourget,
à bord de planeurs treuillés électriquement. Une
nouvelle animation assurée conjointement par ses amis de la
Fédération de vol à voile, à partir de
septembre.
* Pour tous
renseignements : www.museedelair.org
* Rappel
: L'entrée au musée de l'Air et de l'Espace reste
gratuite (hors animations).
==> Aéro
club de Pouilly en Auxois.
Les 12 et 13
septembre 2009, rassemblement sur le terrain de Pouilly Maconge du
célèbre avion MH 1521 "Broussard" et meeting
aérien. Contacts : Mathieu Bligny 06 08 90 45 84. Nicolas
Cornette : 06 65 24 86 26. Pour les fanas, à signaler le site
dédié au Broussard: http://www.mh-1521.fr, créé et animé
par un de ses passionnés.
4.-
Société française de Médecine de catastrophe
Bienvenue sur
son très riche site : http://www.sfmc.eu/. Présentation sur : http://www.sfmc.eu/html/presentation.html. Les liens : http://www.sfmc.eu/html/liens.html
Téléphone
: +33 (0) 6 45 14 86 89.
---
Bonnes et
ensoleillées vacances.
Bien
cordialement.
Jean Belotti

3.- Mon
ouvrage
"Chroniques
aéronautiques"
==> Pour
un
exemplaire
dédicacé
*
Répondant
à
des
demandes
de
dédicace
je
vous
informe
que
cela
est
désormais
possible,
simplement
en
m’en
informant
sur
mon
adresse
: jean.belotti@wanadoo.fr,
en
indiquant
le
nom
est
l’adresse
postale
à
laquelle
l’envoi
doit
être
fait.
S’il
s’agit
d’un
exemplaire
destiné
à
être
offert,
indiquer
de
la
part
de
qui
?
==> Sinon
pour
une
commande
-
sur
le
site
sécurisé
de
l’éditeur www.aviation-publications.com
;
-
sur
son
adresse
E-mail
: editions.vario@aviation-
publications.com
;
-
ou,
pour
toute
information
:
Tél.
0033.(0)4.94.501.894
ou
Fax
0033.(0)4.94.501.895.
—
***
---
==>
Mes
nouveaux
lecteurs
trouveront
la
photo
de
la
première
page
ci-contre
et,
ci-après,
les
recensions
de
l’éditeur
Vario
et
d’AéroBibliothèque.
==>
N’hésitez
pas
à
faire
suivre
ce
message
aux
personnes
concernées
par
le
transport
aérien
car
elles
trouveront
dans
cet
ouvrage
les
réponses
aux
nombreuses
questions
qu’elles
se
sont
posées
et
se
posent
encore
sur
ce
monde
de
l’aviation.
Merci
d’avance
et
bien
cordialement.
Jean
Belotti
----
Recension
de
l’éditeur
VARIO
Jean
Belotti,
ancien
élève
de
l’ENAC
(Ecole
Nationale
de
l’Aviation
Civile)
et
du
Centre
National
de
Saint-Yan,
a
mené
une
carrière
de
pilote
à
Air
France
:
instructeur,
chef
pilote
et
chargé
des
relations
extérieures
de
la
Direction
des
Opérations
Aériennes.
Président
fondateur
du
CRETEL
(Centre
de
Recherche
en
Economie
des
Transport
et
Etude
de
la
Logistique).
Docteur
d’Etat
es-sciences
économiques,
diplômé
du
Centre
français
de
Management,
il
a
été
responsable
d’enseignement
à
l’Université
de
Paris
I
Panthéon
Sorbonne.
Conférencier
sollicité
par
divers
organismes
et
associations,
il
a
rédigé
de
nombreux
articles
et
présenté
plusieurs
communications
dans
des
colloques.
Il
est
l’auteur
d’une
quinzaine
d’ouvrages
traitant
de
l’économie
des
transports
et
de
la
sécurité
aérienne.
Expert
judiciaire
aéronautique
depuis
une
vingtaine
d’années.
Fidèle
à
la
démarche
qui
a
été
la
sienne
pendant
toute
sa
carrière,
de
mieux
comprendre
et
de
mieux
faire
connaître
ce
monde
de
l’aviation,
depuis
1999,
il
rédige
une
chronique
aéronautique
publiée
par
plusieurs
Websites.
Les
34
premières
ont
fait
l’objet
d’un
premier
ouvrage
que
nous
avons
édité
en
2003.
À
une
époque
où
tous
les
êtres
de
notre
planète
sont
plus
ou
moins
concernés
par
le
monde
de
l’aviation,
cette
deuxième
édition
présente
les
47
suivantes,
de
2003
à
2008.
Dans
ces
chroniques
bien
ciblées,
calées
avec
l’actualité,
bien
documentées,
il
analyse,
commente,
explique,
informe,
conseille,
propose
et
rassure.
L’ouvrage,
avec
ses
399
renvois
en
fin
de
document
est
une
vraie
mine
d’informations,
aussi
bien
pour
les
premiers
concernés
que
sont
les
passagers,
que
pour
les
étudiants
ou
le
monde
des
médias.
Pour
s’en
convaincre,
il
suffit
de
jeter
un
oeil
sur
les
très
chaleureux
et
encourageants
témoignages
reçus
de
ses
lecteurs,
présentés
en
annexe
de
l’ouvrage.
---
Ouvrage
"Chroniques
Aéronautiques"
Les
principaux
événements
de
2003
à
2008
Recension
de
Richard
Feeser
-
AéroBibliothèque
Jean
Belotti,
ancien
pilote
de
ligne,
publie
depuis
1999
d’intéressantes
chroniques
mensuelles
sur
Internet,
reçues
par
des
milliers
de
correspondants.
Son
livre
Chroniques
Aéronautiques
reprend
les
47
chroniques
de
la
période
2003-2008,
comme
l’avait
fait
un
autre
ouvrage,
sur
les
34
précédentes.
Tous
les
sujets
d’actualité
liés
à
l’aéronautique
ou
connexes
sont
abordés
et
commentés
pour
les
faire
connaître,
mais
aussi
les
expliquer
et
les
rendre
intelligibles
par
le
plus
grand
nombre.
C’est
une
manière
d’ouvrir
toutes
grandes
les
portes
des
nombreux
appareils
que
Jean
Belotti
a
pilotés
en
ligne
comme
commandant
de
bord,
mais
aussi
comme
instructeur.
Il
en
lève
tous
les
mystères
pour
rassurer
et
montrer
à
quel
point
le
transport
aérien
a
magnifiquement
réussi
à
accroître
la
sécurité
des
vols,
malgré
les
rares
accidents
qui
se
produisent
encore
aujourd’hui,
selon
l’immuable
et
scélérate
loi
des
séries.
Plusieurs
crashs
récents
sont
d’ailleurs
abordés
pour
en
dégager
les
enseignements
et
les
conséquences
afin
qu’ils
ne
se
reproduisent
plus.
Jean
Belotti
déplore,
au
passage,
la
manière
parfois
excessive
dont
ces
questions
sont
traitées
par
les
médias
avides
de
scoops
sensationnels.
Comme
ancien
président
du
Syndicat
national
des
pilotes
de
ligne,
Jean
Belotti
aborde
cette
organisation
et
la
vie
des
navigants,
leur
psychologie,
leur
rythme
de
travail
et
les
aspects
techniques
du
vol,
de
la
préparation
jusqu’au
pilotage
des
machines,
du
décollage
à
l’atterrissage.
Il
donne
aussi
un
éclairage
sur
les
autres
personnels
techniques
en
cabine,
stewards
et
hôtesses
de
l’air,
chargés
d’accompagner
les
passagers
en
sécurité
;
les
uns
et
les
autres
étant
soumis
aux
nombreuses
contraintes
commerciales
et
réglementaires
liées
à
l’exploitation
des
appareils.
Il
est
aussi
question
des
aéroports
et
des
millions
de
passagers,
comme
vous
et
moi,
qui
se
posent
beaucoup
de
questions
sur
l’environnement
si
particulier
des
voyages
aériens.
Jean
Belotti
répond
à
beaucoup
d’entre
elles
pour
lutter
contre
cette
peur
qui
parfois
s’installe
dans
les
cabines
où
signe
de
croix
à
l’embarquement
et
applaudissements
nourris
à
l’atterrissage
libèrent
une
part
du
stress.
Il
aborde
aussi
la
question
des
droits
et
des
devoirs
du
passager.
Les
aiguilleurs
du
ciel
chargés
de
contrôler
les
appareils
en
vol,
et
qui
veillent
en
permanence
à
la
bonne
séparation
des
trajectoires,
et
les
mécaniciens
qu’ils
soient
navigants
ou
au
sol,
ne
sont
pas
oubliés
;
ils
participent
grandement
à
la
réalisation
du
plan
de
charge
croissant
des
compagnies
aériennes
dans
un
trafic
qui
augmente
régulièrement
avec
des
appareils
de
plus
en
plus
gros
et
de
plus
en
plus
confortables,
de
plus
en
plus
sûrs
aussi
et
économes
en
pétrole.
Des
informations
sont
données
sur
la
constitution
de
grands
groupes
aériens,
réunissant
plusieurs
compagnies,
comme
le
groupe
Air
France/KLM,
afin
de
rationaliser
l’emploi
des
appareils
dans
une
conjoncture
économique
plus
que
délicate.
La
crise
mondiale
impacte
fortement
l’aéronautique
en
tout
domaine.
Cette
seconde
édition
très
réussie,
dans
le
droit
fil
de
la
précédente,
informe
et
donne
à
réfléchir
avec
le
talent
du
pédagogue,
ancien
chargé
d’enseignement
à
l’Université
de
Paris
I
Panthéon
Sorbonne,
que
fut
aussi
l’auteur.
De
nombreux
renvois,
en
fin
d’ouvrage,
pour
plus
de
précisions,
éclaireront
les
plus
exigeants
des
lecteurs,
et
constituent
une
mine
d’informations
pour
les
étudiants
et
les
médias.
Bravo
Jean
Belotti
pour
ce
bel
ouvrage
en
tout
point
passionnant
et
si
facile
à
lire,
que
préface
et
salue
magistralement
Gérard
Feldzer,
l’un
de
vos
anciens
élèves,
actuel
Directeur
du
Musée
de
l’Air
et
de
l’Espace.
—
***
--- 

|
|