août 2009        Toutes les  de Jean Belotti       



Après les 3 accidents, Air France, Yemenia et le Tupolev de Caspian Airline





Réponses aux questions des lecteurs

 



LETTRE AOUT 2009

 

Le dernier ouvrage de Jean Belotti
"Chroniques aéronautiques"

   

Réponses aux questions des lecteurs

: Le comportement d’Air France vis à vis des familles des victimes de l’accident de son A330 aurait-il été insuffisant, comme cela a été déclaré à la télé ?

: Je ne souhaite pas remuer le couteau dans la plaie, mais je peux assurer que lors des accidents survenus pendant toute ma carrière, Air France a toujours eu un comportement exemplaire. Pourquoi en serait-il autrement de nos jours ? D’ailleurs, j’ai déjà répondu longuement à cette question dans ma chronique de juillet, en décrivant les dispositions qui avaient été prises par Air France. D’intéressantes précisions viennent d’être données par son Directeur Général Pierre-Henri Gourgeon, dans une interview accordée au Figaro, en juillet.

: À la suite de l’accident d’Yemenia, de très nombreux mouvements de masse ont été médiatisés alors que personne ne savait encore qu’elles en étaient les causes et la compassion a été exprimée par de nombreuses autorités. Mais le premier ministre se rendant aux Commores n’est-ce pas en faire un peu trop ? Pourquoi pas une journée de deuil national pendant qu’on y est ? ou pour les 400 victimes de la route, rien qu’en ce mois de juin ?

: Certes, mourir d’un accident de la route ou du ciel cause la même douleur des familles et des proches. Les réactions et l’impact du drame sur la population, à la suite d’un accident aérien, s’expliquent par le fait qu’il y a un nombre de décès important dans le même accident. Différences pouvent être signalées : en cas d’accident aérien, il arrive que les corps ne soient pas retrouvés, ce qui rend beaucoup plus difficile le travail de deuil des familles ; en cas d’accident de transports routiers, les familles ne sont pas indemnisées, comme le sont celles des victimes d’accidents aériens, en application des différentes conventions internationales en vigueur.

: Après l’A330 d’Air France et l’A310 d’Yemenia, voilà un autre accident, celui du Tupolev de Caspian Airline, dont on dit que c’était un vieil avion, donc un “avion poubelle” ?

: Tout d’abord, étant donné que pour ces trois accidents que vous citez, la cause n’en est pas encore connue à ce jour, il n’est pas fondé - ou à tout le moins prématuré - d’incriminer l’avion. Ensuite, il convient de ne pas confondre “avion ancien” et “avion poubelle”. J’ai démontré que l’ancienneté d’un avion n’était pas un facteur de dangerosité (pages 74 et 77. “Indispensables Pilotes” - Editions SEES). En revanche, un “avion poubelle” peut très bien être un avion quasiment neuf, dès lors que les travaux de maintenance ne sont pas faits correctement, pour diverses raisons (manque de moyens, sous-qualification des techniciens, manque de surveillance et de vérification des travaux réalisés, etc...).

: Au sujet de la formation des pilotes, dont on parle beaucoup ces temps ci, j’ai reçu plusieurs vidéos montrant des atterrissages vent de travers quasi catastrophiques. Qu’en pensez-vous ?

: J’ai également reçu plusieurs de ces vidéos et fait ces mêmes constats, ayant, moi-même, été passager sur un de ces vols, suivi d’une remise de gaz. Ces vidéos montrent, effectivement, une incapacité de ces pilotes à réagir correctement face à une telle situation. Il convient de savoir que les avions sont certifiés pour pouvoir se poser avec des vents de travers, dont la force maximum est fixée dans les textes. Respectant ces conditions, il n’y a aucune raison - sauf forte rafale - que l’atterrissage ne se passe pas normalement, d’autant plus que même si le pilote ne “décrabe” pas l’avion au moment de toucher le sol, les trains d’atterrissage sont prévus pour absorber une prise de contact, alors que les roues ne sont pas dans l’axe de l’avion. Cela étant dit, indépendamment de la force du vent traversier, d’autres paramètres sont à prendre en compte (rafales, longueur et état de la piste exigeant une prise contact rapide,... ). Malheureusement, ces conditions ne sont pas (ou mal) reproduites sur les simulateurs de vol et comme les qualifications se font essentiellement sur simulateurs, avec très peu d’entraînement en vol (ou pas du tout), il en résulte que des pilotes peuvent donc se trouver devant des situations qu’ils n’ont jamais rencontrées, d’où vos constats. Il fut un temps où l’atterrissage vent de travers était systématiquement fait, car il est facile de trouver un aéroport avec une piste sensiblement perpendiculaire à l’orientation du vent. Il suffisait, alors, d’une ou deux approches pour que le nouveau qualifié comprenne comment procéder pour faire un atterrissage tout à fait normal. Ayant bien compris et vécu cette situation, l’instructeur avait alors la certitude qu’il pourrait l’appliquer lorsqu’il l’a rencontrerait en ligne.

: Pourquoi n’y a t-il pas de parachutes dans les avions de ligne ?

: Il y a quatre bonnes raisons. Il ne pourrait y avoir urgence à sauter que si l’avion n’est plus sous le contrôle de l’équipage. Dans cette hypothèse, cela serait impossible à faire :

1- car les avions de lignes étant pressurisés, il serait impossible d’ouvrir les portes ;

2.- pour pouvoir ouvrir les portes, il faudrait que le pilote procède à une dépressurisation de l’avion tout en exécutant une “descente rapide”, le ramenant aux environ de 5.000 mètres, altitude à laquelle, il est possible de respirer sans masque à oxygène ;

3.- même dans le cas où l’urgence s’imposerait ,alors que l’avion est dépressurisé, étant donnée la vitesse de l’avion, une tentative de saut par une des portes du côté du fuselage conduirait à un choc mortel ;

4.- de toute façon, lorsqu’en vol en altitude intervient un événement grave susceptible de conduire à un “crash”, cela se déroule très vite et de toute évidence, les passagers n’auraient pas le temps d’endosser leur parachute... et celui d’enfants les accompagnant.

Ce sont donc ces raisons qui font que les compagnies n’ont pas installé de parachutes à bord , ce qui, de plus, aurait posé le problème de savoir où les stocker.

: D’après la compagnie “low-cost” Ryanair, il serait envisagé de faire voyager les passagers debout ? Est-ce possible ?

: Pour que cela soit possible, il faudrait modifier les textes réglementaires actuels pour que cela soit autorisé. Ces textes précisent que les passagers doivent être assis, ceintures attachées au décollage et à l’atterrissage, ce qui est vérifié par les hôtesses et stewards. De plus, les consignes actuelles sont de recommander aux passagers de conserver leur ceinture attachée pendant le vol pour pallier tout effet d’une soudaine turbulence. Enfin, en cas de traversées de zones de turbulences (orages, jet stream,...), le Commandant de bord donne l’ordre d’attacher les ceintures.

: Quelle est la signification de commandes de vol “Fly by Wire” ?

: Dans un tel système - qui est celui des Airbus - il n’y a plus de commandes par câbles qui agissaient directement sur les gouvernes (direction, profondeur et inclinaison), actionnées par le pilote (à l’aide de son “manche” et des palonniers). Désormais, le pilote intervient sur un “side stick” (petite poignée - placée à côté de son siège - pouvant être inclinée à gauche et à droite, en avant et en arrière) dont les mouvements sont transmis à une série d'ordinateurs, lesquels transforment ces ordres et agissent sur le déplacement des surfaces de vol, en appliquant une loi dite “Loi normale”. Cette Loi refuse d’exécuter des ordres conduisant l’avion à sortir de son domaine de vol (lors de dépassement de certaines limites de facteurs de charges (accélérations), de vitesses (survitesse), d'angle d'attaque (protection décrochage) et d'attitude (perte de contrôle)). Elle permet également une réaction rapide contribuant à amoindrir l’inconfort dû aux secousses des turbulences.

En cas de panne de certains systèmes (non décrits, ici, bien sûr), les ordinateurs passent alors en mode dit “dégradé” selon des Lois alternatives (1 puis 2). Ainsi, par exemple, la Loi concernée peut débrayer le “Pilote Automatique”; ne plus intervenir sur les ailerons, dont les déplacements sont alors directement conditionnés par ceux du “side stick” etc...

: Quel est le rôle du Conseil Supérieur de l’Aviation Marchande ?

  : Le CSAM, est un organisme consultatif, mais aussi une instance de concertation et de dialogue entre l’Administration et l’ensemble des acteurs de l’aviation marchande. Il a été créé en 1951 et réformé en 1956, puis en 1985. Il comprend 44 membres, nommés pour 3 ans, répartis en deux collèges (1.- Parlement, Conseils généraux et régionaux, Cour des comptes, Conseil d’Etat, Administrations concernées par le transport aérien (aviation civile, affaires étrangères, armées, commerce et industrie, postes, aménagement du territoire, Dom-Tom, économie et finances), du Conseil National des Transports, ainsi que cinq personnalités qualifiés. 2.- Entreprises de transport aérien, syndicats représentatifs de leurs salariés, usagers, aéroports et industries aéronautiques et spatiales). Le CSAM est amené à se prononcer sur toutes propositions portant sur des questions intéressant le transport aérien, soit à la demande du ministre, soit à la suite d’une auto-saisine. Il délibère en particulier sur les demandes d’octroi, de réexamen ou de retrait des licences d’exploitation de transporteur aérien. Il donne au ministre des avis motivés sur l’autorisation d’effectuer des services aériens réguliers et non réguliers vers des destinations extra-communautaires. Contact : csam@aviation-civile.gouv.fr

: Dans une de vos chroniques vous avez cité le Contrôle en Vol. Quelle est sa fonction ?

  : L'OCV (Organisme de Contrôle en Vol) conseille le Directeur Général de l’Aviation Civile et ses services sur les problèmes posés par la conduite des aéronefs de transport. Il est consulté pour l'élaboration des textes traitant de ce sujet. Il participe aux activités de certification et de surveillance de la Direction du Contrôle de la Sécurité, en effectuant notamment, à ce titre, des contrôles en vol, ayant pour objet de vérifier le respect des règlements et procédures régissant l'exploitation des aéronefs de transport, la formation et les aptitudes des Personnels Navigants. Il participe aux Commissions et Conseils concernant la formation des Personnels Navigants.

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   AOUT 2009    

 
Bonjour,

Le peu de réactivité de mes lecteurs à l’annonce de la sortie de mon ouvrage "Chroniques aéronautiques (de 2003 à 2009)" s’explique probablement (du moins je l’espère) par le fait qui m’a été signalé par deux d'entre eux. En cliquant sur mon adresse E-mail : jean.belotti@wanadoo.fr

, ils ont constaté que leur message était, en fait, envoyé à : jean.beloetti@wanadoo.fr
, adresse invalide. Je n’en connais pas la raison, mais cela fonctionne bien maintenant.

Ainsi, je vous confirme que pour recevoir un exemplaire dédicacé, il suffit simplement de m’en informer en cliquant sur : jean.belotti@wanadoo.fr, en indiquant le nom et l’adresse postale à laquelle l’envoi doit être fait.

- S’il s’agit d’un exemplaire destiné à être offert, indiquer de la part de qui.

- Sinon l’ouvrage peut être commandé sur le site sécurisé de l’éditeur www.aviation-publications.com.

==> L’éditeur VARIO précise que pour les commandes qui lui sont adressées, les paiements par chèques n’étant pas acceptés, il convient donc, soit de régler par carte bancaire, soit de s’adresser à ses revendeurs, dont la liste figure sur la page accueil (partie inférieure du bandeau à gauche) du site.

===> Témoignages des premiers lecteurs ayant reçu l’ouvrage :

* "J'aime refermer un livre avec le sentiment d'avoir appris des choses, tout comme j'aime m’y replonger plus tard, sachant qu'une chose que je cherche s'y trouve. Bref, est-ce utile de préciser que j'ai donc beaucoup aimé vos deux ouvrages de chroniques, pour deux raisons : la première parce que certains sujets d'hier sont toujours des sujets préoccupants pour aujourd'hui ou demain, et la deuxième parce que vous avez eu la bonne idée - en plus du reste - de joindre cette longue liste des " Renvois en fin de document", dans laquelle j'ai trouvé des rebondissements pour d'autres recherches en attendant vos prochains tomes... Votre style ouvert à la réflexion et forcément votre grande expérience m'ont emballé".

* "J’admire vos connaissances, votre argumentation, votre simplicité et votre dévouement".

* "Merci pour ce témoignage passionnant et utile de ce monde de l’aviation qui nous est cher".

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Lettre d’août 2009

 

Bonjour,

1.- Ma chronique d’août 2009

Cette chronique - dans le fichier joint - répond aux questions qui m’ont été posées par mes lecteurs, en étant, bien sûr, brèves, donc réductrices.

2.- Ouvrages

==> "Guide aviation Météo France". Edition 2009/2010. Ouvrage incontournable pour préparer un vol ; trouver et décoder les renseignements météorologiques ; bien comprendre les principaux phénomènes météorologiques ; retrouver des informations utiles.
Editions VARIO http://www.aviation-publications.com/                            

==> L’art du voyage aérien (Comment profiter au mieux de ses voyages) de Philippe Groult. Préface de Jean Vergnaud, ancien Président d’Air Inter. L’auteur, ancien Cadre du Transport, décrit les contraintes et les difficultés rencontrés au cours de leur carrière par les "navigants" qu'ils soient pilotes, hôtesses où stewards ; comment préparer son bagage, les formalités, les documents de voyage, les objets interdits au transport, la peur en avion, etc…; ce qui se passe en cas d’accident aéronautique, ce qui vous permettra de découvrir les inepties proférées par des journalistes peu scrupuleux. Un livre pour les professionnels et pour les passionnés, ainsi que pour ceux qui n’aiment pas voyager sans savoir ce qui se passe, ou qui ne peuvent se libérer d'une certaine crainte en avion. Ouvrage de 300 pages et 16 pages de photos, édité à compte d’auteur : 8, rue des Mouettes 17290 Aigrefeuille d’Aunis. Tél : 05 46 01 68 68. Courriel : philippe.groult@orange.fr.

==> "Des Pélicans et des hommes". Jean-Jacques Lignier nous informe que le CDRH (Centre de Documentation et de Recherches Historiques de la base aérienne 133 "Commandant Henry Jeandet" de Nancy-Ochey) vient de publier un ouvrage dont vous trouverez la présentation sur le site:  http://www.pilotesdufeu.com/pompiersduciel/ . En décrivant la formation aéronautique, la lutte des équipages, le vécu des appareils, leurs origines, ce qu’ils sont devenus après leur exploitation à la Sécurité Civile, l’ouvrage est un hommage aux navigants disparus en service aérien, à leurs familles et orphelins. Le site www.pilotesdufeu.com présente également l’évolution des appareils utilisés par Marignane, tel que le bien connu "Catalina".

==> "Registre des avions français amateurs" "FOX PAPA" de Jacques Chillon. Illustration de Paul Bannwarth, avec plus de 200 photos de son immense collection personnelle. Liste alphabétique, immatriculations, indication de la base et des propriétaires. Editions l’Officine.

Si l'aviation générale vous intéresse où vos amis, c'est un incontournable d’une aviation malheureusement trop peu connue, mais une aviation qui mérite le plus notre admiration, car c’est celle de ces passionnés qui construisent, eux-mêmes, leur avion à partir de plans et qui les font voler. Ils n'en ont que plus de mérite.

3.- Manifestations aéronautiques

==> Musée de l’Air et de l’Espace (Aéroport du Bourget)

- Dès maintenant, une nouvelle exposition interactive unique au monde, dont les acteurs sont ces magnifiques avions tous authentiques pilotés par "Les As de 14-18".
- Fin juillet : ouverture du restaurant ’Hélice" au sein du musée avec terrasse et vue sur le tarmac.
- Tout l’été : animations pour les jeunes et les familles.
- Les 12 et 13 septembre : le musée sera présent à la Bastille dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, pour la 5ème édition de la fête des Transports.
- Les 26 et 27 septembre : "Aéropuces", avec la vente aux enchères dont le "miel du musée de l’Air" (les braves abeilles installées sur le toit de notre aérogare nous offrent leur 1ère récolte : 200kg).
- Les 17 et 18 octobre : La BD prend l’air (40 artistes dédicacent leurs œuvres), avec inauguration d’une exposition de planches originales de Jacques Tardi, auteur de notre dernière campagne d’affichage,
- Le 11 novembre; nous fêterons l’armistice avec le "bal des aviateurs"au milieu de notre nouvelle exposition (orchestres, animations…).
- Les 27, 28 et 29 novembre : 4è Mondial de la Simulation. Sans oublier de nouvelles animations : simulateurs, audiovisuel dans l’hélicoptère Super-Frelon (sauvetage en mer), ouverture de l’"Espace Enfants", etc...

* En cours de préparation :

- Le deuxième édition du "Salon de l’Aviation verte" de juin 2010 qui comportera un meeting à "ZERO émissions"... Une première mondiale !

- À partir de septembre - dans son approche schizophrénique entre l’amour de l’aviation et le respect de l’environnement - Gérard Feldzer (son directeur) sera heureux de vous inviter quelques week-ends par an, aux joies de baptêmes de l’air en silence au Bourget, à bord de planeurs treuillés électriquement. Une nouvelle animation assurée conjointement par ses amis de la Fédération de vol à voile, à partir de septembre.

* Pour tous renseignements : www.museedelair.org

* Rappel : L'entrée au musée de l'Air et de l'Espace reste gratuite (hors animations).

==> Aéro club de Pouilly en Auxois.

Les 12 et 13 septembre 2009, rassemblement sur le terrain de Pouilly Maconge du célèbre avion MH 1521 "Broussard" et meeting aérien. Contacts : Mathieu Bligny 06 08 90 45 84. Nicolas Cornette : 06 65 24 86 26. Pour les fanas, à signaler le site dédié au Broussard: http://www.mh-1521.fr, créé et animé par un de ses passionnés.

4.- Société française de Médecine de catastrophe

Bienvenue sur son très riche site : http://www.sfmc.eu/. Présentation sur : http://www.sfmc.eu/html/presentation.html. Les liens : http://www.sfmc.eu/html/liens.html

Téléphone : +33 (0) 6 45 14 86 89.

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Bonnes et ensoleillées vacances.

Bien cordialement.

Jean Belotti

 

3.- Mon ouvrage "Chroniques aéronautiques"

==> Pour un exemplaire dédicacé
* Répondant à des demandes de dédicace je vous informe que cela est désormais possible, simplement en m’en informant sur mon adresse : jean.belotti@wanadoo.fr, en indiquant le nom est l’adresse postale à laquelle l’envoi doit être fait.
S’il s’agit d’un exemplaire destiné à être offert, indiquer de la part de qui ?

==> Sinon pour une commande
- sur le site sécurisé de l’éditeur www.aviation-publications.com ;
- sur son adresse E-mail : editions.vario@aviation- publications.com ;
- ou, pour toute information : Tél. 0033.(0)4.94.501.894 ou Fax 0033.(0)4.94.501.895.

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==> Mes nouveaux lecteurs trouveront la photo de la première page ci-contre et, ci-après, les recensions de l’éditeur Vario et d’AéroBibliothèque.

==> N’hésitez pas à faire suivre ce message aux personnes concernées par le transport aérien car elles trouveront dans cet ouvrage les réponses aux nombreuses questions qu’elles se sont posées et se posent encore sur ce monde de l’aviation.

Merci d’avance et bien cordialement.

Jean Belotti

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Recension de l’éditeur VARIO

Jean Belotti, ancien élève de l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile) et du Centre National de Saint-Yan, a mené une carrière de pilote à Air France : instructeur, chef pilote et chargé des relations extérieures de la Direction des Opérations Aériennes. Président fondateur du CRETEL (Centre de Recherche en Economie des Transport et Etude de la Logistique). Docteur d’Etat es-sciences économiques, diplômé du Centre français de Management, il a été responsable d’enseignement à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne.

Conférencier sollicité par divers organismes et associations, il a rédigé de nombreux articles et présenté plusieurs communications dans des colloques. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages traitant de l’économie des transports et de la sécurité aérienne. Expert judiciaire aéronautique depuis une vingtaine d’années. Fidèle à la démarche qui a été la sienne pendant toute sa carrière, de mieux comprendre et de mieux faire connaître ce monde de l’aviation, depuis 1999, il rédige une chronique aéronautique publiée par plusieurs Websites.

Les 34 premières ont fait l’objet d’un premier ouvrage que nous avons édité en 2003. À une époque où tous les êtres de notre planète sont plus ou moins concernés par le monde de l’aviation, cette deuxième édition présente les 47 suivantes, de 2003 à 2008. Dans ces chroniques bien ciblées, calées avec l’actualité, bien documentées, il analyse, commente, explique, informe, conseille, propose et rassure.

L’ouvrage, avec ses 399 renvois en fin de document est une vraie mine d’informations, aussi bien pour les premiers concernés que sont les passagers, que pour les étudiants ou le monde des médias. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un oeil sur les très chaleureux et encourageants témoignages reçus de ses lecteurs, présentés en annexe de l’ouvrage.

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Ouvrage "Chroniques Aéronautiques"

Les principaux événements de 2003 à 2008

Recension de Richard Feeser - AéroBibliothèque

 

Jean Belotti, ancien pilote de ligne, publie depuis 1999 d’intéressantes chroniques mensuelles sur Internet, reçues par des milliers de correspondants. Son livre Chroniques Aéronautiques reprend les 47 chroniques de la période 2003-2008, comme l’avait fait un autre ouvrage, sur les 34 précédentes.

Tous les sujets d’actualité liés à l’aéronautique ou connexes sont abordés et commentés pour les faire connaître, mais aussi les expliquer et les rendre intelligibles par le plus grand nombre. C’est une manière d’ouvrir toutes grandes les portes des nombreux appareils que Jean Belotti a pilotés en ligne comme commandant de bord, mais aussi comme instructeur. Il en lève tous les mystères pour rassurer et montrer à quel point le transport aérien a magnifiquement réussi à accroître la sécurité des vols, malgré les rares accidents qui se produisent encore aujourd’hui, selon l’immuable et scélérate loi des séries. Plusieurs crashs récents sont d’ailleurs abordés pour en dégager les enseignements et les conséquences afin qu’ils ne se reproduisent plus. Jean Belotti déplore, au passage, la manière parfois excessive dont ces questions sont traitées par les médias avides de scoops sensationnels.

Comme ancien président du Syndicat national des pilotes de ligne, Jean Belotti aborde cette organisation et la vie des navigants, leur psychologie, leur rythme de travail et les aspects techniques du vol, de la préparation jusqu’au pilotage des machines, du décollage à l’atterrissage. Il donne aussi un éclairage sur les autres personnels techniques en cabine, stewards et hôtesses de l’air, chargés d’accompagner les passagers en sécurité ; les uns et les autres étant soumis aux nombreuses contraintes commerciales et réglementaires liées à l’exploitation des appareils.

Il est aussi question des aéroports et des millions de passagers, comme vous et moi, qui se posent beaucoup de questions sur l’environnement si particulier des voyages aériens. Jean Belotti répond à beaucoup d’entre elles pour lutter contre cette peur qui parfois s’installe dans les cabines où signe de croix à l’embarquement et applaudissements nourris à l’atterrissage libèrent une part du stress. Il aborde aussi la question des droits et des devoirs du passager.

Les aiguilleurs du ciel chargés de contrôler les appareils en vol, et qui veillent en permanence à la bonne séparation des trajectoires, et les mécaniciens qu’ils soient navigants ou au sol, ne sont pas oubliés ; ils participent grandement à la réalisation du plan de charge croissant des compagnies aériennes dans un trafic qui augmente régulièrement avec des appareils de plus en plus gros et de plus en plus confortables, de plus en plus sûrs aussi et économes en pétrole.

Des informations sont données sur la constitution de grands groupes aériens, réunissant plusieurs compagnies, comme le groupe Air France/KLM, afin de rationaliser l’emploi des appareils dans une conjoncture économique plus que délicate. La crise mondiale impacte fortement l’aéronautique en tout domaine.

Cette seconde édition très réussie, dans le droit fil de la précédente, informe et donne à réfléchir avec le talent du pédagogue, ancien chargé d’enseignement à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, que fut aussi l’auteur. De nombreux renvois, en fin d’ouvrage, pour plus de précisions, éclaireront les plus exigeants des lecteurs, et constituent une mine d’informations pour les étudiants et les médias.

Bravo Jean Belotti pour ce bel ouvrage en tout point passionnant et si facile à lire, que préface et salue magistralement Gérard Feldzer, l’un de vos anciens élèves, actuel Directeur du Musée de l’Air et de l’Espace.

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