Jean Belotti Jean Belotti    octobre 2009        Toutes les  de Jean Belotti       

 
CHRONIQUE D’OCTOBRE 2009

 





Interview de TourMag du 11 septembre 2009

 
Réponses aux questions des lecteurs

LETTRE OCTOBRE 2009

 

Le dernier ouvrage de Jean Belotti
"Chroniques aéronautiques"

 


TourMag : Transport aérien : un 11 septembre-bis est-il encore possible encore?  

Jean Belotti : On se souvient, ce jour là, de ces avions civils qui - une nouvelle fois - furent confisqués par des pirates, pour déclencher leur action criminelle d'envergure, jamais atteinte auparavant. Par son ampleur, sa violence, par le choix des objectifs, cette terrible attaque terroriste fût une tragédie épouvantable, inimaginable, hallucinante, inconcevable. Même les plus imaginatifs scénaristes d’Hollywood n'auraient pu concevoir un tel scénario d’apocalypse ! Alors, est-ce encore possible ? La réponse est malheureusement affirmative, car tout avion de ligne peut encore être une cible pour des terroristes suicidaires.  

: Mais la réactivité des États-Unis a cependant été quasi immédiate?

J.B. : Effectivement, les Etats-Unis ont montré leur réactivité, leur dynamisme, en prenant rapidement des dispositions afin de secourir une industrie en détresse. C’est ainsi que trois semaines après l’attentat, le Congrès avait voté des aides de plusieurs milliards d’US$, afin de sauver l’industrie du transport aérien, donc l’économie américaine. 

: Et pour ce qui concerne la sécurité?

J.B. : Le président Bush - à la mi-novembre - avait signé une loi sur le renforcement de la sécurité aérienne pour redonner "confiance" aux américains, dans le transport aérien. Dès lors, chaque Etat eut la responsabilité de la sécurité dans les aéroports et le contrôle des passagers. Les sociétés privées de sûreté furent remplacées par des inspecteurs fédéraux, obligatoirement de nationalité américaine, qui ne peuvent pas faire grève. 

: Parmi les dispositions prises, celle d’un renfort du contrôle des passagers a donc rapidement été mis en place. Mais la question qui se pose est de savoir si ces contrôles toujours plus tatillons dans les aéroports, sont efficaces?

J.B. : Si l’on tient compte, d’une part, du peu de cas où des passagers potentiellement dangereux ont été interceptés avant d’embarquer et d’autre part, et surtout, des énormes coûts qui se comptent par millions d’US$ (personnels, matériels, retards,...) d’aucuns estiment que si ces sommes avaient été affectées, par exemple, à l’amélioration du réseau routier, des dizaines de milliers de vies auraient été sauvées.  

: Alors, ces contrôles servent-ils à quelque chose ?

J.B. : Leur première vertu est d’être “rassurants” pour les passagers. Mais il convient de savoir qu’il existe de nombreuses autres façons de monter dans un avion sans être passé par les filtres de police et bien sûr, je ne les décrirai pas ici - bien que d’ailleurs probablement déjà connues des terroristes - mais simplement pour ne pas diffuser d’informations contributives à un nouvel attentat éventuel. Cela me remet en mémoire l’article d’un journaliste en mal de copie ou à la recherche du sensationnel qui, non seulement, a expliqué comment fonctionnait le système qui avertissait les contrôleurs aériens que l’équipage n’était plus maître de la conduite du vol, mais a indiqué le numéro du code affiché par les pilotes. Il en est résulté que dans les actes illicites passés, tous les pirates de l’air, dès qu’ils pénétraient dans le poste de pilotage, vérifiaient que l’équipage n’affichait pas ledit code sur leur “transbordeur”, dont ils connaissaient d’ailleurs l’emplacement exact. 

: Il reste la protection des portes d’accès au cockpit qui sont maintenant verrouillées!

J.B. : Blindées et verrouillées, elles ont pour but d’empêcher les pirates de pénétrer dans le cockpit en vue de renouveler le même type d’attentat. Cette protection, en limitant considérablement le risque d’un attentat semblable à celui du 11 septembre, a probablement contribué à réduire également la fragilité de l’avion à ces actes de terrorisme. En effet, cette disposition ne laisse aux terroristes que l’option de faire exploser un avion en vol. Mais la question qui se pose est de savoir si cet objectif fait encore partie de leur plan de déstabilisation de nos démocraties ? En effet, pourquoi, pour ce faire, être obligé de mettre en place une très lourde organisation, alors qu’il est si simple d’intervenir au sol sur les avions en stationnement sur les aéroports. Vous vous souvenez probablement de l’expérience faite aux Etats-Unis où, en quelques mois, des inspecteurs - sur plus de 150 tentatives - ont réussi à passer au travers des filets de sécurité six fois sur dix. Les médias avaient alors qualifié les aéroports de “vraies passoires” ! 

: Et que pensez-vous de l’idée des américains d’armer les pilotes?

J.B. : Les pilotes de ligne ont fermement montré qu’ils ne voulaient pas jouer les shérifs faisant régner l’ordre, pistolet à la ceinture, ni accepter que la cabine des passagers se transforme en champ de tir entre des pirates et des policiers en civil. Les raisons pour lesquelles, nous qui sommes des passagers, devons nous féliciter de la position des pilotes, ont déjà longuement été exposées et je n’y reviendrai pas ici.  

: Ce jour là, des avions de chasse avaient décollé pour intercepter et abattre éventuellement un avion qui avait été détourné par les pirates. Est-ce encore envisageable et efficace?

J.B. : Dès lors que l’intervention des pirates s’effectue dans la phase d’approche de l’avion, il est bien évidemment trop tard pour qu’une alerte ayant été déclenchée, les avions de chasse puissent intervenir suffisamment tôt. 

: Finalement, la menace reste donc réelle?

J.B. : Les faits montrent que les objectifs des terroristes sont essentiellement de déclencher des catastrophes d’envergure, susceptibles de provoquer un traumatisme quasi-mondial. Si tel est le cas, alors il faut admettre qu’il existe de nombreuses autres cibles qui sont beaucoup plus faciles à détruire et dont l’impact est nettement plus importante que celle de la perte d’un avion et de ses passagers. Bien sûr, ici également, inutile de les citer.

J’ajouterai qu’il convient de veiller à ne pas tomber dans le panneau du soit disant “principe de transparence” nécessaire à l’information des foules, déclenchant et propageant dans tous les pays une psychose et des dizaines de dispositions, aussi coûteuses qu’inutiles, sinon celle de tenter de rassurer ! Par la même, on fait parfaitement le jeu des terroristes qui, en plus de l’attentat, ont pour objectif de semer une psychose qui affaibli et stresse tout le monde. En effet, leur objectif est donc doublement atteint : une première fois par les pirates qui ont déclenché la psychose et une deuxième fois par la victime, elle-même, qui contribue à sa propagation au sein des populations.

En ce qui concerne le transport aérien, il n’y a donc plus qu’à espérer que les terroristes soient suffisamment satisfaits des conséquences résultant de leur attentat du 11 septembre 2001. 

: Une conclusion, huit ans après ce terrible drame?

J.B. : Il convient de se rendre compte que nous sommes en guerre. En guerre contre un ennemi quasiment insaisissable, pouvant intervenir à tout moment et en tout lieu, avec toutes les conséquences qui en résultent et qui touchent profondément nos démocraties. Une guerre, qui n’est pas faite par des militaires qui se combattent, mais une guerre qui tue des milliers d’innocentes victimes civiles. Notre Président de la République a rappelé que la France restait très vigilante.

Comment mettre fin à cette invasion de nouveaux barbares sapant les fondements de nos sociétés démocratiques ? Seule une coopération internationale est susceptible de mettre fin à ces attaques terroristes qui trouvent leur source dans le fanatisme. La tâche est évidemment d’une extrême complexité, mais elle doit être prise à bras le corps car, en constatant que, presque chaque jour, des attentats suicidaires ont encore lieu dans plusieurs pays, on imagine l’importance du réservoir de “kamikazes” qui ont été endoctrinés et sont prêts à intervenir, le moment venu.

Il reste à espérer que les efforts engagés par les gouvernements permettront, qu’enfin, la paix règne sur la terre.

— *** --- 

Réponses aux questions des lecteurs   

: Les médias se sont faits l’écho de graves et inquiétants dysfonctionnements du contrôle aérien de Roissy CdG. Qu’en pensez-vous?

Réponse : Tout d’abord, il convient de rappeler que, de nos jours, le contrôle aérien - pour gérer le nombre, la variété et la complexité des situations rencontrées - est fortement informatisé. Cela étant dit, les systèmes mis en place étant exploités par des hommes et des femmes, ils peuvent donc être faillibles. “Errare humanum es !”. L’essentiel est que l’opérateur la constate et prenne la décision corrective. Si cela n’a pas été fait, la conséquence de l’erreur (à la limite, la catastrophe) est évitée, grâce à des systèmes permettant de détecter et corriger l’erreur, à différents niveaux. Quant aux pilotes, ils disposent, depuis plusieurs années, d’un système (TCAS - “Traffic Collision Avoidence System) permettant d’éviter les collisions en vol.

Une nouvelle fois, force est de constater que les médias, à partir d’une simple erreur d’un contrôleur, s’autorisent à critiquer leur professionnalisme et, ce faisant, contribuent, grâce à un “scoop” à “la Une”, de semer le doute sur la validité du contrôle aérien français, qui est un des meilleurs du monde et à faire peur aux passagers aériens.

En conclusion, il n’y a aucun argument sérieux dans la grave accusation qui a été portée contre les contrôleurs aériens de Poissy, en notant d’ailleurs la contradiction qui existe entre “plusieurs catastrophes ont été évitées” et "plusieurs incidents heureusement sans conséquences". Alors, rassurez-vous, la probabilité d'une catastrophe aérienne due à une erreur humaine d’un contrôleur aérien français est la même que sur n’importe quel grand aéroport international et reste extrêmement faible, sachant bien sûr, que si l’on peut tendre vers le “risque zéro”, il ne peut-être atteint.  

: Les difficultés rencontrées par les compagnies aériennes ne vont-elles pas contribuer à l’accélération des regroupements constatés depuis quelques années?

Réponse : Le processus de concentration des entreprises existe depuis ce qui a été dénommé “la révolution industrielle”. Les économistes représentent son évolution avec la courbe de Gini.

Une première accélération s’est produite à la suite de l’ “Airline Deregulation Act” de 1978 qui, après avoir conduit à une suite de fusions-absorptions de plus de 60 % des 230 compagnies américaines, a vu l’émergence de méga-compagnies disposant de quasi-monopoles, dont j’avais commenté les effets dans un article publié par la revue “Transports” (avril-mai 1987).

Puis, l’émergence des “alliances globales” fut un fait marquant dans le développement du marché du transport aérien civil, puisque les cinq premières alliances globales (OneWorld , Star Alliance ; L’Alliance : Wings ; Qualiflyer Group) couvraient déjà plus de 60% du trafic mondial à la fin du siècle passé. (Pour plus de détails, voir ma chronique “Vers des hyper-groupes aériens” de Juilllet 2000).

Effectivement, le ralentissement de l’économie mondiale est un accélérateur des concentrations.

C’est ainsi que, par exemple, alors que Japan Airlines (JAL) la première compagnie aérienne privée japonaise, avec une dette de 10,5 milliards d’€, demande le soutien de l'Etat, American Airlines prépare un rapprochement avec elle, sous forme de “Joint Venture” ; Delta serait disposé à investir jusqu'à 550 millions US$ dans Japan Airlines, afin de devenir son premier actionnaire ; Air France/KLM serait en discussion en vue d'une prise de participation dans JAL. Par ailleurs, une fusion BA/Iberia est envisagée.  
Le processus et irréversible et je l’avais présagé et décrit en 1976
(thèse de doctorat d’Etat “L’économie du transport aérien). 

: AirFrance/KLM va réduire ses effectifs. Cela signifie-t-il que le groupe est en difficulté?

Réponse : Plusieurs autres compagnies ont également et déjà procédé à des réductions d’effectifs et de leur offre, pour s’adapter à la baisse de trafic, dûe à la crise économique mondiale. Cela étant, le trafic qui était en baisse et repassé en positif en août et il suffirait d’une confirmation de cette tendance pour que les plans de réduction d’effectifs soient remis dans les tiroirs.

Quant à  Air France/KLM, qui figure parmi les premières compagnies aériennes mondiales, elle est actuellement très au dessus du seuil de vulnérabilité, contrairement à d’autres grandes compagnies (JAL, Iberia,...) . En 2007/2008, elle a transporté plus de 73 millions de passagers, avec une flotte de 622 avions (263 d’Air France et 112 de KLM ; 55 de Cityhopper ; 43 de Brit Air ; 30 de City Jet : 68 de Régional ; et 51 autres). À la clôture du 11 septembre l'action Air France-KLM était à 11,50 €, soit une augmentation de plus de 25% depuis le début de l’année. 

: L’A380 est maintenant en ligne et je me demande comment il sera possible d’évacuer tous les passagers en cas de déclenchement d’une “évacuation rapide” au sol ?

Réponse : Les règlements sont très précis en la matière. Ils précisent que les caractéristiques des issues de secours et des moyens d’évacuation doivent permettre l’évacuation de tous les occupants en moins de 90 secondes. Il est rassurant de savoir que la démonstration exigée (pour capacité de plus de 44 passagers) doit être faite de nuit et, de surcroît, avec seulement la moitié des issues de secours bloquées. En ce qui concerne l’A380, soyez donc rassuré, car il a été démontré que 853 personnes pouvaient être évacuées en 78 secondes.

   LETTRE D'OCTOBRE 2009    

Bonjour,

1.- Ma Chronique d’octobre 2009

Cette chronique reproduit l’interview de TourMag et répond aux questions qui m’ont été posées par mes lecteurs.

2.- Site de Postale de nuit

Pour accéder au très riche site de la postale de nuit, voici sa nouvelle appellation : http://chezpeps.free.fr/henri/html/

3.- Manifestations

==> Le Comaero (Comité l'histoire de l'aéronautique) présidé par l’Ingénieur général de l’armement Émile Blanc et la Division histoire de l'armement ont l'honneur de vous convier ces "Rencontres du Comaero", autour de la collection "Un demi-siècle d'aéronautique en France (1945/1995)", avec deux conférences :

* AIA, les ateliers de maintenance industrielle de l’aéronautique.

Coordinateur Michel Hucher. Présidents de séance IGA Henri Martre et Général Jean Rannou

Les Ateliers Industriels de l’Aéronautique, établissements de la DGA, ont assuré pendant la seconde moitié du XX̊ une part majoritaire du maintien en condition opérationnelle des avions, hélicoptères, moteurs et équipements associés, au profit des trois armes et de la gendarmerie. Ils ont également doté les armées de moyens aériens répondant à des missions spéciales. Les auteurs porteront témoignage des réalisations jusqu’en 2000. Seront évoqués leur importance passée et leur apport au moment où la durée de vie des matériels augmente et les délais des programmes nouveaux s’allongent.

* La navigabilité expliquée des aéronefs civils

- La sécurité du passager avion. Présentation Bernard Latreille. (Voir présentation, ci-après, dans "Ouvrages").

==> Cette 8ième rencontre aura lieu le 17 novembre à L'ENSTA, au 32, Bd Victor 75015 Paris (de 14h00 à 18h00). Renseignements : histoire@chear.dga.defense.gouv.fr. www.chear.defense.gouv.fr. Tél : 01 45 52 41 46 - Fax : 01 45 52 65 13

4.- Ouvrages

* "La navigabilité expliqué des aéronefs civils - La sécurité du passager avion", par Bernard Latreille, Pierre Lecomte et Bernard Toure. Cepadues-Édition. Les auteurs décrivent ce qu’est la navigabilité des aéronefs, et en quoi elle joue un rôle important dans la sécurité du transport aérien. Ils évoquent le rôle des nombreux acteurs, industriels, exploitants et officiels, qui participent

- à l’établissement des règlements de certification ;

- aux démonstrations de conformité des nouveaux modèles d’avions ;

- et au suivi de leur comportement en exploitation.

Ils insistent sur le caractère international des activités de réglementation et d’exploitation d’incidents et accidents significatifs survenant dans les compagnies aériennes ; ceci en vue de définir des améliorations des appareils en service, ainsi que des règlements applicables aux nouveaux projets. Ils soulignent en particulier le rôle de la coopération entre la FAA américaine et l’AESA, l’agence européenne qui endosse progressivement le rôle des autorités nationales de trente et un États suite à une profonde évolution dont l’historique est évoqué.

Petit ouvrage d’une soixantaine de pages, mais combien intéressant et rassurant, que les constructeurs et les compagnies devraient mettre dans les pochettes des sièges de tous les avions de ligne, donc ouvrage à lire par tous les passagers.

"Régiment de chasse Normandie-Niemen" d’Alain Vezin. Editeur E.T.A.I.

Riche de plus de 350 photos et de 16 profils de Jean-Jacques Petit, cet ouvrage retrace la glorieuse épopée du Normandie-Niémen. Seul groupe de chasse de la France libre engagé aux côtés des troupes soviétiques, son palmarès de 273 victoires aériennes en fait une des unités françaises les plus titrées. De nombreux récits vous feront revivre avec intensité les combats dans lesquels le Normandie-Niémen a été engagé. Vous embarquerez à bord d’un Yak pour un combat aérien, d’un Hellcat qui se "crashe" dans la plaine des Joncs, ou encore d’un Vautour pour une interception de nuit. Ouvrage à lire par tous ceux qui aiment l'Armée de l'Air et son histoire.

Bien cordialement.

Jean Belotti   

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3.- Mon ouvrage "Chroniques aéronautiques"

==> Pour un exemplaire dédicacé
* Répondant à des demandes de dédicace je vous informe que cela est désormais possible, simplement en m’en informant sur mon adresse : jean.belotti@wanadoo.fr, en indiquant le nom est l’adresse postale à laquelle l’envoi doit être fait.
S’il s’agit d’un exemplaire destiné à être offert, indiquer de la part de qui ?

==> Sinon pour une commande
- sur le site sécurisé de l’éditeur www.aviation-publications.com ;
- sur son adresse E-mail : editions.vario@aviation- publications.com ;
- ou, pour toute information : Tél. 0033.(0)4.94.501.894 ou Fax 0033.(0)4.94.501.895.

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==> Mes nouveaux lecteurs trouveront la photo de la première page ci-contre et, ci-après, les recensions de l’éditeur Vario et d’AéroBibliothèque.

==> N’hésitez pas à faire suivre ce message aux personnes concernées par le transport aérien car elles trouveront dans cet ouvrage les réponses aux nombreuses questions qu’elles se sont posées et se posent encore sur ce monde de l’aviation.

Merci d’avance et bien cordialement.

Jean Belotti

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Recension de l’éditeur VARIO

Jean Belotti, ancien élève de l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile) et du Centre National de Saint-Yan, a mené une carrière de pilote à Air France : instructeur, chef pilote et chargé des relations extérieures de la Direction des Opérations Aériennes. Président fondateur du CRETEL (Centre de Recherche en Economie des Transport et Etude de la Logistique). Docteur d’Etat es-sciences économiques, diplômé du Centre français de Management, il a été responsable d’enseignement à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne.

Conférencier sollicité par divers organismes et associations, il a rédigé de nombreux articles et présenté plusieurs communications dans des colloques. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages traitant de l’économie des transports et de la sécurité aérienne. Expert judiciaire aéronautique depuis une vingtaine d’années. Fidèle à la démarche qui a été la sienne pendant toute sa carrière, de mieux comprendre et de mieux faire connaître ce monde de l’aviation, depuis 1999, il rédige une chronique aéronautique publiée par plusieurs Websites.

Les 34 premières ont fait l’objet d’un premier ouvrage que nous avons édité en 2003. À une époque où tous les êtres de notre planète sont plus ou moins concernés par le monde de l’aviation, cette deuxième édition présente les 47 suivantes, de 2003 à 2008. Dans ces chroniques bien ciblées, calées avec l’actualité, bien documentées, il analyse, commente, explique, informe, conseille, propose et rassure.

L’ouvrage, avec ses 399 renvois en fin de document est une vraie mine d’informations, aussi bien pour les premiers concernés que sont les passagers, que pour les étudiants ou le monde des médias. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un oeil sur les très chaleureux et encourageants témoignages reçus de ses lecteurs, présentés en annexe de l’ouvrage.

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Ouvrage "Chroniques Aéronautiques"

Les principaux événements de 2003 à 2008

Recension de Richard Feeser - AéroBibliothèque

 

Jean Belotti, ancien pilote de ligne, publie depuis 1999 d’intéressantes chroniques mensuelles sur Internet, reçues par des milliers de correspondants. Son livre Chroniques Aéronautiques reprend les 47 chroniques de la période 2003-2008, comme l’avait fait un autre ouvrage, sur les 34 précédentes.

Tous les sujets d’actualité liés à l’aéronautique ou connexes sont abordés et commentés pour les faire connaître, mais aussi les expliquer et les rendre intelligibles par le plus grand nombre. C’est une manière d’ouvrir toutes grandes les portes des nombreux appareils que Jean Belotti a pilotés en ligne comme commandant de bord, mais aussi comme instructeur. Il en lève tous les mystères pour rassurer et montrer à quel point le transport aérien a magnifiquement réussi à accroître la sécurité des vols, malgré les rares accidents qui se produisent encore aujourd’hui, selon l’immuable et scélérate loi des séries. Plusieurs crashs récents sont d’ailleurs abordés pour en dégager les enseignements et les conséquences afin qu’ils ne se reproduisent plus. Jean Belotti déplore, au passage, la manière parfois excessive dont ces questions sont traitées par les médias avides de scoops sensationnels.

Comme ancien président du Syndicat national des pilotes de ligne, Jean Belotti aborde cette organisation et la vie des navigants, leur psychologie, leur rythme de travail et les aspects techniques du vol, de la préparation jusqu’au pilotage des machines, du décollage à l’atterrissage. Il donne aussi un éclairage sur les autres personnels techniques en cabine, stewards et hôtesses de l’air, chargés d’accompagner les passagers en sécurité ; les uns et les autres étant soumis aux nombreuses contraintes commerciales et réglementaires liées à l’exploitation des appareils.

Il est aussi question des aéroports et des millions de passagers, comme vous et moi, qui se posent beaucoup de questions sur l’environnement si particulier des voyages aériens. Jean Belotti répond à beaucoup d’entre elles pour lutter contre cette peur qui parfois s’installe dans les cabines où signe de croix à l’embarquement et applaudissements nourris à l’atterrissage libèrent une part du stress. Il aborde aussi la question des droits et des devoirs du passager.

Les aiguilleurs du ciel chargés de contrôler les appareils en vol, et qui veillent en permanence à la bonne séparation des trajectoires, et les mécaniciens qu’ils soient navigants ou au sol, ne sont pas oubliés ; ils participent grandement à la réalisation du plan de charge croissant des compagnies aériennes dans un trafic qui augmente régulièrement avec des appareils de plus en plus gros et de plus en plus confortables, de plus en plus sûrs aussi et économes en pétrole.

Des informations sont données sur la constitution de grands groupes aériens, réunissant plusieurs compagnies, comme le groupe Air France/KLM, afin de rationaliser l’emploi des appareils dans une conjoncture économique plus que délicate. La crise mondiale impacte fortement l’aéronautique en tout domaine.

Cette seconde édition très réussie, dans le droit fil de la précédente, informe et donne à réfléchir avec le talent du pédagogue, ancien chargé d’enseignement à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, que fut aussi l’auteur. De nombreux renvois, en fin d’ouvrage, pour plus de précisions, éclaireront les plus exigeants des lecteurs, et constituent une mine d’informations pour les étudiants et les médias.

Bravo Jean Belotti pour ce bel ouvrage en tout point passionnant et si facile à lire, que préface et salue magistralement Gérard Feldzer, l’un de vos anciens élèves, actuel Directeur du Musée de l’Air et de l’Espace.

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