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2 DECEMBRE 2010 

34 CONVIVES 

    Georges AGRISSAIS – René ARLERY – François QHARVIEUX et une invitée – Philippe COUPET – Monsieur et Madame Raymond DAMON – Pierre DUCLERC – Monsieur et Madame Gérard DUGUET – Jean-Louis FANJEAU – Roger FONTENEAU – Jean FOURNIER – Monsieur et Madame Georges GERFAULT  – Monsieur et Madame Roger GLASSER – Jean-Louis GOSSEAUME – Colette JOUSSE – André LUQUET – Georges MARTIN-SAINT-LEON – Monique MIQUEL-MONCOMBLE – Raymond PETIT – Pierre PETREL – Monsieur et Madame Raymond de PHILIP – Monsieur et Madame Roger ROUTIN – Monsieur et Madame François RUDE – Raynald SOLAL – Marcelle STECH – Michel TENETTE – André THOUVENIN 
     

    Notre Ami Lucien BRAS s’est éteint pendant son sommeil le 18 décembre.  Ses cendres seront dispersées dans sa propriété de Boutigny sur Opton dans l’Eure et Loire. 

    Comme chaque année, la Popote de janvier sera précédée de la Messe du Souvenir célébrée à 11 h 00 par le R. P. Pierre MOTTE  en la crypte de l’église N. D. du Chêne 28 rue Rieussec à Viroflay. 

    A vous tous, à vos familles et à tous ceux qui vous sont chers nous souhaitons une bonne fin d’année et surtout une bonne année 2011. 

Nous vous attendons de pied ferme le 6 janvier pour partager, après une Popote que nous espérons nombreuse, quelques coupes de champagne et la galette des rois. 


Vous pouvez accéder au site de la Popote des Ailes :

PROCHAINE POPOTE LE JEUDI 6 JANVIER 2011

                 POPOTES de l’an 2010 & début 2001

 2 DECEMBRE – 6 JANVIER 2011 – 3 FEVRIER 2011 – 3 MARS 2011

               3 avenue de Versailles – VIROFLAY  <

              Tel : 01 30 24 48 76

                          N’OUBLIEZ-PAS  DE CONFIRMER VOTRE PRESENCE AU PRESIDENT

PAR INTERNET OU PAR TELEPHONE AU 01 77 46 55 45 OU AU 06 45 00 70 42

ET PLUS TÔT SI VOUS LE POUVEZ



Textes lus pendant les obsèques de Lucien BRAS le 22 décembre 2010 HAUT DE PAGE

Par Jean-Claude Buck    

Ceux qui ont connu Lucien ces dernières années gardent le souvenir d’un père tranquille dont la silhouette se dégradait sous le poids des infirmités qui l’accablaient.    Ses vieux amis des années cinquante, eux, se souviennent d’un homme de passion. 
      Pendant la guerre, comme tous les enfants, Lucien regardait les vagues de forteresses volantes traversant la France en laissant parfois échapper de petits objets noirs qui allaient tout détruire en arrivant au sol. De temps en temps, une boule de feu animait le spectacle signe qu’un avion venait de se faire abattre.
La guerre finie, articles de journaux et livres chantaient les hauts faits  de ceux qu’on n’appelait pas encore « les chevaliers de ciel ». Ce fut là un coup de foudre : Lucien décida qu’il serait aviateur;
     Dessinateur industriel, il entra à Air France par la petite porte à la direction du Matériel. C’est alors qu’une promotion interne lui  permit de commencer un stage de d’Officier Mécanicien Navigant, contre la volonté de ses parents qui estimaient à juste titre que c’était un métier dangereux. Il fut brillamment breveté et commença sa carrière sur des avions rescapés de la dernière guerre : Junker 52 du côté allemand et DC 3 du côté américain. Il fût rapidement affecté au réseau africain et basé à Brazzaville où l’attendaient aventures et festivités.
     De retour en France, il connut son deuxième coup de foudre en la personne d’une charmante jeune femme Janine qu’il s’empressa d’épouser et avec laquelle il allait former un couple comme on n’en fait plus comblé par la naissance de trois enfants. Un bonheur n’arrive jamais seul et il retourna sur les bancs de l’école pour commencer une formation de pilote. A partir de là tout alla très vite : qualification sur tous types d’avions ; moyen courrier, long courrier pour terminer sur Boeing 747. A cette époque il y avait encore des vols au cours desquels on pouvait faire du tourisme. Les enfants élevés, Janine l’accompagnait souvent et j’ai le souvenir de vols merveilleux avec eux à Lima, Cayenne et Hongkong entre autres.

     Le temps passait. Pas du tout pressé des partir à la retraite, à soixante ans Lucien dut se plier à la règle générale. La transition se fit sans douleur. Entre sa maison de Boutigny et le petit empire hôtelier qu’il administrait, les occupations ne manquaient pas : d’autant plus que, sous l’influence de Janine, il connut un troisième coup de foudre pour la peinture. Les tableaux commencèrent à s’entasser et l’hôtel Drouot devint son but de promenade préféré. 

     Lucien avait retenu deux choses de son séjour africain : le goût de la fête et le sens de l’hospitalité. Les Bras tenaient tenaient table ouverte et les amis se pressaient dans leurs maisons. 

     C’est l’image de ces jours heureux que nous garderons. Après avoir beaucoup souffert, Lucien nous a quitté por rejoindre le ciel des pilotes, le ciel des chrétiens. 

Par Raymond de Philip 
 
     Lorsque Janine m’a demandé hier après-midi de dire quelques mots sur la Popote des Ailes, j’ai compris qu’elle voulait que je vous présente un autre aspect de Lucien, du Ptit Lulu comme certains l’appelaient affectueusement.
    Je ne l’avais pas croisé pendant notre carrière à Air France, et de toute façon ce qu’il fallait dire de cette période vient d’être dit.
    C’est du camarade découvert il y a quelques années autour des tables de la Popote des Ailes que je peux seulement vous parler.
     D’une humeur toujours égale, toujours souriant malgré les douleurs de ces dernières années, toujours prêt à rendre service, c’est l’image que garderont de lui ceux qui depuis quelques années déjeunaient en sa compagnie une fois par mois.
     C’étaient souvent des anciens d’Air France dont certains avaient été perdus de vue depuis longtemps, car lorsque la retraite arrive les liens de camaraderie professionnelle se distendent. Malgré les difficultés et sûrement les douleurs qu’il endurait, Lucien, jusqu’à ces derniers mois ne manquait aucune de nos réunions.    Et il était toujours souriant.
  Je me souviens également de réunions qu’avec Janine ils organisaient à la belle saison dans leur propriété de Boutigny sur Opton, cette propriété qu’il aimait au point d’en avoir fabriqué certains meubles. C’était en quelque sorte des Popotes décentralisées, et le chef c’était alors Lucien car la cuisine était une de ses passions.
     Adieu Lucien, tu vas une dernière fois faire la route de Boutigny où Janine, tes enfants, tes petits-enfants et sûrement quelques copains viendront souvent te tenir compagnie.



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***Président : Raymond de PHILIP. Association de fait. Loi de 1901 Amicale fondée en 1929. 
Chevalier de la Légion d’Honneur par le Colonel DANTAN. Médaille de l’Aéronautique dans les locaux du Commandant de Bord retraité M. et Mme PUYADE Compagnie Nationale Air France à VIROFLAY, 39 rue Molière, 92120 MONTROUGE - Tel : 01 77 46 55 45 & 06 84 61 79 79
Secrétaire : Yannick ALFARO – 7 quai Winston Churchill – 94210 LA VARENNE SAINT HILAIRE – Tel 01 48 89 06 50
 

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