a
prochain 1er
avril 2010
11
MARS 2010
47
CONVIVES
:
René
ARLERY – Lucien BRAS – Général Alain BROSSIER – Monsieur
et Madame André CONTANT – Philippe COUPET – Pierre DUCLERC et
une invitée Véronique PEYRAUD – Monsieur et Madame
René DUVAL – Jean-Louis FANJEAU – Jean FEZANS – Roger FONTENEAU
– Jean FOURNIER – Michel GELIN – Monsieur et Madame Roger GLASSER –
Jean-Claude HILLENWECK – Lucien JANY – Guy JARNO – Colette JOUSSE –
François KLEIN – Jean LARDILLIER – Paul LAURENCE – Raymond
MACHAVOINE – Robert MAILFERT – Bob MALOUBIER – Georges MARTIN SAINT
LEON – Raymond PETIT – Pierre PETREL – Monsieur et Madame Raymond de
PHILIP – Général et Madame Marc ROCHE – Monsieur et
Madame Roger ROUTIN – Monsieur et Madame François RUDE – Michel
SALMON – Monsieur et Madame Georges SIMON – Michel TENETTE –
Jacques-Henri THIEBAUT – Jean-Baptiste THOUVENIN – Monsieur et Madame
Jacques VERDIER – Guy WATINE
Nous allons publier à nouveau les textes de Gaston DECOOP relatant l’histoire de la Popote des Ailes que beaucoup d’entre vous ne connaissent pas.
ATTENTION :
Le
président
a
changé
de portable. Son nouveau numéro
est : 06 45 00 70 42
PROCHAINE
POPOTE
LE
JEUDI 1er AVRIL 2010
POPOTES de l’an 2010 7 JANVIER – 4 FEVRIER – 11 MARS – 1er AVRIL – 6 MAI – 3 JUIN
à l’auberge de LA CHAUMIERE
3 avenue de Versailles – VIROFLAY
Tel : 01 30 24 48 76
PAR INTERNET OU PAR TELEPHONE AU 01 77 46 55 45, au 02 32 67 81 08 ou au 06 84 61 79 79
ET PLUS TÔT SI VOUS LE POUVEZ
MISE A TABLE : 12 HEURES 30
Created mardi 23 mars 2010 |
Vous pouvez accéder au site de la Popote des Ailes :
http://henri.eisenbeis.free.fr/popote/popote_des_ailes.htm
IL FAUT QUE LA POPOTE DES AILES CONTINUE. ELLE EXISTE DEPUIS PLUS DE QUATRE VINGTS ANS. VENEZ-Y. SI POSSIBLE FAITES LA CONNAÎTRE ET AMENEZ Y DES NOUVEAUX. VOTRE AIDE NOUS EST NECESSAIRE.
Tous les déjeuners depuis 2002
Un nouveau site en accès restreint permet de voir de nouvelles photos
Demander les codes !!!
L'ancien site : http://chezpeps.free.fr/henri/html/popote-des-ailes.html est toujours accessible.
Les Essais en Vol à Villacoublay
L’on peut dire qu’aux tout débuts de l’Aviation, tout se faisait par tâtonnement ; les constructeurs, en général, essayaient les avions de leur conception ; des pilotes particuliers rendirent également de grands services ; des succès comme des échecs de tous, furent tirées les premières lois expérimentales de l’aérodynamique.
Dès 1910, après la grande semaine de Reims, l’armée passa une grande commande d’avions, ce qui posa le problème de leur réception. Deux centres furent créés à Chalais-Meudon et à Vincennes ; de leur collaboration avec l’institut aérotechnique de Saint-Cyr sortirent les premières méthodes scientifiques qui devaient donner des résultats d’essais en soufflerie et en vol.
En 1911, l’administration des domaines achète les terrains de Villacoublay que l’armée occupe pour effectuer ses réceptions. Un décret du 25 novembre 1911 crée un brevet de pilote exigeant deux circuits fermés d’au moins 5 km, une montée à 50 m et un atterrissage moteur coupé. De plus, un règlement prévoit, pour la réception des avions destinés à l’armée, l’exécution de trois atterrissages, deux heures de vol à pleine charge, sous contrôle militaire.
Les constructeurs sont amenés à faire appel à des pilotes d’essais qui assument la mise au point des avions et leur présentation aux acquéreurs. Le champ des essais en vol est alors surtout d’éviter la chute.
Un peu plus tard, sont entreprises des recherches plus méthodiques et plus précises qui tendent à pouvoir comparer les résultats des vols avec ceux établis en soufflerie.
De 1911 à 1914, le développement de l’aviation s’accélère ; fin 1913, le record de vitesse est porté à plus de 200 km/h et celui d’altitude à 6.150 m.
A la déclaration de guerre en 1914, Louis Breguet replie ses ateliers de Douai à Villacoblay, l’invasion du nord de la France par l’armée allemande étant à redouter ; d’autres constructeurs, tels Nieuport, viendront s’y installer pour la réception de leurs avions,au cours de la guerre. Les pilotes d’essais, d’abord mobilisés, seront bientôt rendus à leur métier.
En 1915, le ministère de la guerre, auquel était rattaché l’aviation militaire, crée à Villacoublay une section des essais en vol dépendant du Service Technique de l’Aéronautique. Son rôle sera de contrôler les performances (temps de montée, vitesse en paliers à diverses altitudes, plafond) des avions français à livrer à l’armée comme des avions allemands capturés.
A l’armistice (1918), l’Aviation avait fait des progrès considérables quant aux performances, mais on ne savait pas encore mesurer les qualités de stabilité, de manoeuvrabilité et de maniabilité ; selon l’expression consacrée « on pilotait avec les fesses » : le pilote sentait l’avion comme le cavalier le cheval.
La section d’essais semble avoir été en sommeil de1918 à 1920.
Elle se développera à partir de 1920 grâce au concours d’un personnel navigant et technique de haute qualité, dont l’effort se portera sur l’amélioration de l’instrumentation (mensuration, pesée, mesure des températures en altitude, installation d’appareils enregistreurs à bord des avions). Un bureau de calculs bien étoffé tirera les conséquences des mesures effectuées.
En1925, verront le jour une Commission d’Admissibilité des Prototypes et un Groupe des Avions Nouveaux (le G.A.N.) chargé des essais d’utilisation militaire. La section voit alors son rôle de contrôle s’accroître d’un rôle de mise au point.
En 1933, la Section et le G.A.N. fusionnent pour former le Centre d’Essais en Vol (le C.E.V.). C’est alors que seront définies les caractéristiques de qualités de vol, stabilité longitudinale et transversales, par des méthodes précises et scientifiques, et assurée une mise au point des moteurs en vol (refroidissement, mesure de leurs performances en altitude pour les premiers moteurs à compresseurs).
Le C.E.V., étant devenu le conseil des constructeurs, dont les équipes de mise au point au sol et en vol appliquaient ses méthodes avant de lui passer en main les prototypes. Les personnels des deux bords, civils et militaires, lièrent amitié au cours de ces années et se retrouvèrent chaque jour pour déjeuner au restaurant de Viroflay, alors devenu la « Popote des Ailes ».
De 1936 à 1938, arriva une nouvelle génération d’avions, celle qui devait faire la guerre, porteurs de nouveautés telles que habitacle fermé, train rentrant, hélices à pas variable, moteurs à compresseurs.
Le Centre prit alors le titre de C.E.M.A. (Centre d’Essais du Matériel Aérien). Il se replia en 1939, à la déclaration de la seconde guerre mondiale, sur le terrain d’Orléans-Bricy.
En 1940,après la foudroyante avance de l’armée allemande, la Luftwaffe prit possession du terrain.
C’en était fini de Villacoublay, le C.E.V. devant se reformer à Brétigny sur Orge après la guerre.
Notre Président chez les Vieilles Tiges
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***Président :
Raymond
de
PHILIP. Association de fait. Loi de 1901 Amicale
fondée en 1929.
Chevalier de la Légion
d’Honneur par le Colonel DANTAN. Médaille de
l’Aéronautique dans les locaux du Commandant de
Bord retraité M. et Mme PUYADE Compagnie Nationale Air
France à VIROFLAY, 39 rue Molière, 92120
MONTROUGE - Tel : 01 77 46 55 45 & 06 84 61 79 79
Secrétaire :
Yannick
ALFARO
–
7
quai
Winston
Churchill
–
94210
LA
VARENNE
SAINT
HILAIRE
–
Tel 01 48 89 06 50
Un petit plus sur la toile: Louis Blériot Du Blériot I au Blériot XVII
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