août 2006                                               Toutes les    de Jean Belotti                 

    LES MÉCANOS  

Les mécaniciens navigants   
Les mécaniciens au sol 
 

MA LETTRE  août 2006  
    *
Le dernier ouvrage de Jean Belotti

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Le très ancien vocable "mécanos" englobe les mécaniciens au sol et les mécaniciens navigants.

Si les premiers mobiles plus lourds que l’air ont pu décoller, c’est grâce au génie, à l’imagination, aux recherches menées par des ingénieurs, des techniciens, des mécaniciens qui ont su concevoir et fabriquer des moteurs, les faire fonctionner, les améliorer et les entretenir. Leur contribution a été essentielle quant au développement du progrès technique qui à conduit, en un siècle, des premiers avions (de Clément Ader, des frères Wright, de Blériot, de Farman,... ) aux avions actuels, lesquels, d’ailleurs, eux aussi, n’ont pu être conçus que grâce aux innovations des motoristes (augmentation de la poussée des réacteurs, réduction du bruit, réduction de la consommation de carburant). 
Les premières liaisons aériennes purent être réalisées, certes, grâce aux pilotes, mais également à la présence de mécaniciens qui, tout le long de la ligne, intervenaient :

- au sol, pour la visite prévol de l’avion, l’entretien et les dépannages éventuels en escale ; 
- en vol, pour le contrôle du bon fonctionnement des moteurs.

Puis, les avions multimoteurs des lignes régulières furent équipés d’un "tableau de bord mécanicien", occupé par les "mécaniciens navigants". Quant aux travaux à effectuer au sol, ils furent confiés à des "mécaniciens au sol", alors affectés dans les escales de transit. 
Ainsi, le métier de "mécanicien navigant" et de "mécanicien au sol" devinrent des professions, sanctionnées à la suite de formations spécifiques (dans des écoles ou au sein des compagnies) par la réussite à des examens (BTS ou DUT technologiques).

* Les mécaniciens navigants     TOP     

Lorsque j’ai débuté ma carrière sur Loockeed Constellation (puis super-Constellation), l’équipage comportait un, et sur certains long-courriers, deux officiers mécaniciens navigants (OMN). Leur mission consistait à surveiller l’évolution des différents paramètres de vol figurant sur de nombreux indicateurs ; à synchroniser les moteurs ; à contrôler la consommation de carburant et sélectionner les réservoirs à vider en priorité ; à maintenir une bonne température en cabine ; à mettre en marche les différents systèmes de dégivrage des ailes, des capots moteurs, des ailes,... Et, en cas de nécessité, à procéder à la vidange rapide du carburant ; à stopper un feu moteur et mettre son hélice en drapeau (a) ; à faire les opérations nécessaires en cas de descente rapide due à une dépressurisation de la cabine ; à descendre dans une soute pour y effectuer certaines vérifications ou interventions sur des sous-ensembles électriques, hydrauliques ou de navigation. Ils ne faisaient qu’un avec leur avion, dont ils percevaient le moindre frémissement, la moindre anomalie de fonctionnement. De plus, pendant les escales de transit, ils orientaient et contrôlaient la visite faite par le mécanicien au sol, avec lequel ils collaboraient pour des réparations éventuelles, changements d’instruments de bord, de roue,...(b)

Mais également et surtout - toujours installés entre les deux pilotes dans les phases importantes (décollage, montée, descente et atterrissage) - ils étaient un troisième homme qui suivait les actions des pilotes, sans être pris directement par la conduite du vol. Ainsi, de même que dans une voiture, le passager voit souvent des obstacles, panneaux indicateurs, dangers potentiels, non perçus par le conducteur, le mécanicien navigant n’hésitait pas à alerter les pilotes de l’existence d’un dysfonctionnement (exemple : un instrument du tableau de bord commandant de bord ne donnant pas la même indication que celui du copilote) ; suggérait une manoeuvre plus efficace que celle envisagée par les pilotes ; proposait une nouvelle fréquence radio dont il avait vérifié le bon fonctionnement lorsque celle affichée par les pilotes ne permettait pas d’entrer en contact avec la station sélectée. Ainsi, observant le déroulement du vol avec un oeil différent, ils pouvaient - alors que les deux pilotes se trouvaient dans une situation difficile - donner une information essentielle, signaler une erreur non constatée, donc non corrigée,... intervention permettant ainsi de sortir les pilotes d’une "spirale diabolique" (c) dans laquelle ils s’étaient engagés, les entraînant vers une catastrophe. Puis, avec les appareils dits "glass cockpit" - après la disparition du "radio navigant" et du "navigateur" - l’équipage a été réduit à deux pilotes, ce qui signifia la disparition des mécaniciens navigants (d). Heureusement, nombreux sont ceux qui, après avoir suivi des stages appropriés, devinrent des pilotes et font actuellement une brillante carrière dans différentes compagnies aériennes.

De nos jours, les dysfonctionnements éventuels sont transmis automatiquement par radio aux services de maintenance au sol, ces derniers pouvant ainsi, soit informer l'équipage de la dégradation constatée et des mesures à prendre quant à la conduite du vol, soit simplement sortir du magasin la pièce de rechange de l’instrument incriminé, afin d’éviter un rallongement du temps d‘escale.

Il est fort probable que de nombreux pilotes formés à "l’équipage à deux" n’éprouvent pas le besoin de la présence d’un troisième homme à bord, pour la simple raison qu’ils ne connaissent pas l’apport que celui-ci représenterait quant au délestage de leur charge de travail et peut-être, aussi, parce qu’ils ne se sont pas encore trouvés dans une situation difficile, au cours de laquelle la présence d’un troisième collègue aurait pu leur apparaître comme salutaire.

Il reste que, dans l’équipage à deux pilotes, l’erreur humaine est toujours possible. À cet égard, rappelons que si un pilote à une chance sur dix de faire une erreur, lorsque les deux pilotes effectuent systématiquement des contrôles réciproques ("cross-check") la probabilité de survenance d’une erreur devient une sur cent. Dès lors qu’il y a un troisième homme la probabilité tombe à une sur 1000 (e), ce qui réduit considérablement le risque.

Au sujet des conditions propices à la survenance d’erreurs - non constatées, donc non corrigées  - susceptibles d’entraîner l’équipage dans une "spirale diabolique", il convient de citer la fatigue. Ce facteur a souvent été mis en exergue par les médecins spécialistes en la matière. Ils indiquent qu’elle se traduit par une diminution des capacités fonctionnelles, extrêmement préjudiciable à la sécurité des vols (f). En effet, la diminution globale des performances qui en résulte, a déjà été signalée, dans plusieurs causes d'accidents (g).

D’autres causes peuvent également être retenues. Je ne citerai, ici, que le manque d’entraînement... qui, d’ailleurs, sera celui des équipages affectés sur les très gros porteurs long-courriers. Ces très longues étapes ne permettront pas de faire suffisamment de décollages et atterrissages pour maintenir un niveau d’aisance, d’efficacité, d’automatismes, de "savoir faire", surtout dans les conditions marginales, telles que, par exemple, fort vent de travers, piste inondée et courte (h).

Bien sûr, il n’est évidemment pas question, ici, de remettre en cause cette composition d’équipage à deux pilotes, rendue possible grâce au progrès technique, d’autant plus qu’elle est actuellement mondialement adoptée par tous : constructeurs, administrations, compagnies aériennes et organisations représentatives des personnels.

Cela étant dit, bien que la suppression de l'OMN, semble - à tout le moins, pour le moment - être irréversible, d’aucuns se posent encore la question de savoir si l’hypothèse d’un "retour en arrière" est envisageable ? En effet, des oppositions ont quand même été exprimées, par exemple, il y a quelques années, par la puissante association des pilotes américains : "... ce n'est que contraints et forcés que les pilotes ont accepté de voler, à seulement deux membres d'équipage...". Le présage était net et précis : "Nous attendons qu'il se produise un accident à propos duquel il serait indubitablement prouvé que la présence d'un troisième homme aurait évité la catastrophe".

Personnellement, je citerai deux éléments d’information qui vont dans le sens d’une reconsidération du sujet.

1.- Tout au long de ma carrière, et à plusieurs reprises, j’ai vécu des situations - relatées dans mes écrits - dans lesquelles la présence d'un OMN a permis d'éviter la survenance d’un incident, voire d’un accident. Au fil des ans, de nombreux collègues ont vécu ce même type de situation. 
2.- L’analyse des accidents les plus graves survenus à des avions avec "un équipage à deux", révèle que plusieurs d’entre-eux auraient probablement pu être évités par la présence d’un troisième homme qui aurait :

- soit décelé et analysé les anomalies constatées, plus rapidement que les deux pilotes, occupés à la conduite du vol ; 
- soit serait intervenu, oralement ou manuellement, afin de sortir les pilotes d'un schéma mental erroné.

À ce stade de la réflexion relative à la composition de l’équipage, une question peut être posée : Etant donné l’énorme coût des gros porteurs et le nombre élevé de passagers qu’ils transportent, et pour en avoir le coeur net, ne serait-il pas judicieux, prudent (conformément au "principe de précaution"), d’engager une réflexion (i), aux plus hauts niveaux, sur l’intérêt ou non de la réaffectation d’un troisième homme - à tout le moins sur les gros porteurs long-courriers - avec des fonctions actualisées (mécanique, informatique,...) à partir, par exemple, de la qualification d’Ingénieur Navigant de l'Aviation Civile (INAC), conçue il y a plus de vingt ans ?

Certes, dans les éléments à prendre en compte, le coût de ce navigant supplémentaire serait le plus facile à quantifier et à mettre en avant - entre autres - pour justifier un refus. Mais, à une époque où sur certains vols, le montant des taxes payées par les passagers est supérieur au prix du billet, est-ce que ces mêmes passagers n’accepteraient pas de payer un seul euro de plus par vol, s’ils étaient convaincus que cela contribuerait à améliorer sensiblement le niveau de sécurité du transport aérien ?

* Les mécaniciens au sol (j)     TOP     

Il existe plusieurs spécialisations de mécaniciens au sol. Celui que les passagers peuvent habituellement voir est le mécanicien qui est chargé des visites en escales (de transit, journalières, pré-vol, hebdomadaires). Pour tous les vols en transit, il assure les opérations d’assistance technique au sol pendant l’escale (inspection visuelle extérieure de l’avion, surveillance et contrôle des pleins carburant,...). Dans certaines escales, d’autres techniciens peuvent intervenir : Le mécanicien armement cabine (k) ; le spécialiste moteurs, ou instruments de bord, ou circuits électriques, .....

Si certains travaux de réparation ont été faits sur l’avion, la présence d’un responsable est également nécessaire afin de valider la réparation qui a été faite et d’autoriser l’avion à repartir (l).

Dans l’exercice de leurs fonctions, tous les intervenants :

- consultent le contenu du CRM (compte rendu matériel) rédigé par l’équipage ; 
- respectent les normes définies par le constructeur pour les produits et l'outillage à utiliser ; 
- s‘appuient sur le manuel des spécifications de maintenance (m).

La formation de technicien de maintenance aéronautique est assurée par des écoles spécialisées (n) et elle est codifiée essentiellement par deux textes (o).

Ces multiples spécialisations offrent un débouché, non seulement auprès des compagnies aériennes, mais également des centres de maintenance agréés, des constructeurs, de l’armée de l’air (p).

Évoquant toutes les spécialisations de mécano, cela me remet en mémoire plusieurs pannes survenues dans des escales isolées. Tous ensemble, avec le mécanicien navigant et le mécanicien au sol, avions travaillé toute la journée, voire une partie de la nuit pour effectuer la réparation. Ainsi, le matin, le départ de l’avion à l’horaire programmé avait pu être assuré...... avec la profonde joie intérieure - certes très personnelle, mais ô combien intense - que procure la satisfaction de la mission accomplie.

Rendre hommage aux mécanos (q) - ces personnages méconnus, voire inconnus des passagers - est une reconnaissance de leur essentielle contribution à la sécurité aérienne.     TOP    
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(a)
- Sur les avions à hélices, lorsqu’un moteur est stoppé, l’hélice est alors entraînée, non plus par le moteur, mais par la pression de l’air due à la vitesse de l’avion. Il en résulte une forte traînée qui ralenti dangereusement l’avion. Pour éviter cela, dès que le moteur est arrêté, le mécanicien - en agissant sur les manettes appropriées - met l’hélice en drapeau. Cela signifie que chaque pale tourne sur elle-même d’environ 90 degrés, n’offrant ainsi quasiment aucune résistance à l’air. Les pales d’hélices étant devenues immobiles il est alors facile de voir que le moteur ne tourne plus.   retour dans le texte   
  (b)
- Il est bon de rappeler, également, qu’il y a plus de 35 ans, les atterrissages à la Postale de nuit d‘Air France, sur Fokker 27 et ceux dits "tout temps" (c’est-à-dire à visibilité horizontale quasiment nulle), à Air Inter, sur Caravelle, ont pu être réalisés grâce à la présence à bord d’un officier mécanicien navigant.  retour dans le texte 
  (c)
- En effet, l'expérience montre que, sous certaines conditions, les deux pilotes peuvent se trouver dans une situation de stress et s'engager, dans ce que j’ai nommé une "spirale diabolique", les entraînant vers la catastrophe.  retour dans le texte   
  (d)
- En France, l’arrêt de Concorde, la disparition de compagnies employant des OMN (AOM, puis Air Lib), et la proche fin de l’exploitation des B747/200 et 300, ont contribué à accélérer la fin du règne des Officiers Mécaniciens Navigants.  retour dans le texte   
  (e)
- En effet, dans ce cas, les probabilités ne s’ajoutent pas, mais se multiplient. Ainsi, avec deux pilotes, le résultat n’est pas 1/10 + 1/10 = 2/10, mais 1/10 x 1/10 = 1/100  retour dans le texte  
  (f)
- Somnolence, lassitude, difficulté de concentration, erreurs d'inattention, oubli, confusion, allongement du temps de réaction, dégradation de la mémorisation, de l'humeur et des performances physiques, psychomotrices et mentales, baisse de la motivation et de la vigilance.  retour dans le texte    
  (g)
- Détails dans mon ouvrage "LES ACCIDENTS AÉRIENS POUR MIEUX COMPRENDRE". Édition COUFFY. Aix en Provence.  retour dans le texte   
  (h)
- Sujet déjà évoqué dans ma chronique "l’A3XXX", de janvier 2000.  retour dans le texte  
  (i)
- Création d’un groupe de travail composé de représentants des organismes concernés (administration, constructeurs, compagnies aériennes), de spécialistes en facteurs humains et de pilotes. Mission : Analyser les incidents graves et accidents en vue de rechercher ceux qui auraient pu - avec une forte probabilité - être évités par la présence d’un ONM ; estimer l’impact sur le niveau de la sécurité d’un retour à l’équipage à trois, à comparer au surcoût, ...  retour dans le texte  
  (j)
- Les textes législatifs et réglementaires sont les suivants : 
- Arrêté du 9 mars 2004, relatif au titre professionnel d'agent de maintenance sur systèmes automatisés. 
- Arrêté du 11 septembre 2003, relatif au titre professionnel d'agent de maintenance des équipements industriels. 
- JAR145, réglementations communes à certains pays. Il en existe plusieurs autres. La 145 est la "Joint Aviation Requirement" pour "Approved maintenance organisations". (fichier pdf 299 Ko)
- Règlement de la DGAC. (Direction Générale de l'Aviation Civile). 
- Code de l'aviation civile.      retour dans le texte  
  (k)
- Il est chargé de l’entretien de la cabine de l'avion et s'occupe de tout ce qui concerne le confort des passagers (les sièges, la vidéo, les toilettes,...) et la sécurité (vérification de la présence d'oxygène, vérification des extincteurs,....).  retour dans le texte   
  (l)
- Il s’agit de la signature d’un document intitulé "APRS" pour "Autorisation de Remise en Service".  retour dans le texte  
  (m)
- Pour plus d’information, consulter : 
- Classification INSEE des professions (PCS 2003) : 628b Electromécaniciens, électroniciens qualifiés d'entretien : équipements industriels - 672a. Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique. () (2003). 
- Encyclopédie de sécurité et de santé au travail. Volume III. Les branches d'activité et les professions. 102.9. La maintenance et l'entretien courant des appareils (2002) - ROME. Dictionnaire des emplois / métiers techniques et industriels : 44341 Polymaintenicien / polymaintenicienne. () (1999). 
- Classification Internationale Type des professions (CITP-88) : 7241 Mécaniciens et ajusteurs d'appareils électriques - 7243 Mécaniciens et réparateurs d'appareils électroniques - 3139 Techniciens d'appareils d'optiques et électroniques non classés ailleurs. () (1991)  retour dans le texte  
  (n)
- J’ai relevé quelques écoles : 
* Institut Aéronautique Amaury de la Grange Château de la Motte au Bois 59190 MORBECQUE. Renseignements Formations 03.28.42.92.72. E mail:iaag@iaagepag.com   
* EPAG - Ecole technique à Merville. Aérodrome 59660 MERVILLE - FRANCE  :  http://www.iaagepag.com/ Email:epag@iaagepag.com 
- Technicien Supérieur en Maintenance Aéronautique (IAAG) - TSMA 31 stage du 09/09/06 au 27/07/2007 
- CAP Monteur Cellule Avion (IAAG) - MCA du 18/09/06 au 10/06/07 
- Licence A1: Mécanicien Maintenance sur Systèmes d'Aéronefs  (IAAG) - A1 du 16/10/06 au 29/06/07 
- Licence B1-1 : Technicien de maintenance avion à turbines  (IAAG) - B1.1 du 02/10/06 au 25/07/08. 
- Licence B2 : Technicien de maintenance avionique (IAAG) - B2 du 02/10/06 au 25/07/08.
- STAGES INTENSIFS : Préparation à l'examen des modules de la licence B1-1 et B2
Les stages "intensifs" sont réservés aux titulaires d'un diplôme ou titre aéronautique ainsi qu'aux personnes possédant une expérience en maintenance aéronautique.  
* FORMATEL - Groupe KELJOB - 38 rue du Sentier - 75002 Paris. http://www.formatel.com/
* Bureau Véritas - CEP ILE DE FRANCE
:Stage (inter ou intra) en entreprise ou sur site (intra) - durée : variable :
- R 14/2 - facteurs humains en maintenance aéronautique.
- R 10 - règlement Part 147 - organismes de formation 
- R 02 - maintenance en transport public.
- R 16 - APRS "Approbation Pour Remise en Service".
- R 04 - règlement Far 145 - organismes d'entretien (FAA).
- R 11 - règlement Part 66 - qualification des personnels de maintenance.
- R 01 - maintenance en aviation générale.
- Q 09 - assurance qualité dans un organisme d'entretien PAR 145 - techniques d'audit.
- R 03/01 - règlement part/far 145 - organismes d'entretien (EASA/FAA).
- R 03 - règlement JAR/PART 145 - organismes d'entretien.
- R 05 - règlement JAR/PART 21/j/g - organisme de conception et production.
- R 09 - PART m, sous partie f/g - organisme de maintenance d'aéronefs légers / maintien de la navigabilité.
- R 14/1 - facteurs humains en maintenance aéronautique - sensibilisation.   retour dans le texte   
  (o)
- JAR 66 et PAR 147 
* Le règlement JAR 66 définit les exigences en matière de connaissances, de qualifications et d’expérience des personnels destinés à prononcer la remise en service d’un aéronef. Chaque personnel habilité à délivrer l’APRS (Approbation Pour Remise en Service) doit, en premier lieu, posséder la licence appropriée (A, B ou C). 
* Le PART 147 définit les modalités de formation aéronautique requise pour la licence JAR 66. Ce règlement s’applique aux centres de formation des personnels de maintenance. Un organisme agréé PART 147 est habilité à effectuer de la formation de base, qualification de type ainsi que les examens correspondants lorsqu’ils sont prévus dans son domaine d’activité.
Le PART 147 établit les exigences nécessaires concernant : L’organisation du centre de formation (Moyens humains, matériels,…) ; les procédures de formation et d’examens ; les procédures du système Qualité. L’ensemble de ces spécifications de l’organisme de formation est consigné dans le MTOE (Manuel de l’organisme de formation à l’entretien).   
Une formation (théorique et pratique) agréée PART 147 permet d’obtenir la licence JAR 66, à condition d’effectuer une qualification de type et bénéficier d’une expérience professionnelle. La durée de cette expérience requise est réduite si le candidat à la licence peut justifier d’une formation de base dans un centre agrée PART 147.  retour dans le texte  
  (p) - Ministère de la Défense : http://www.defense.gouv.fr/air/indexca.html.
Descriptif : mécanicien avion, mécanicien télécommunication, mécanicien équipement et mise en oeuvre. Niveau requis: Bac. http://www.eprepa.com/concours/retour dans le texte   
  (q)
- Voir l’article "Les copains d’abord, les copains de plat bord" de Michel DEBRON, OMN UTA en retraite, dans lequel il rend un fervent hommage aux mécaniciens au sol.Revue "LIAISON" de l’ARPPNAC. N̊122. Pages 8 et 9. ARPPNAC (Association des Retraités Pensionnés du Personnel Navigant de l’Aéronautique Civile) 17, Paul Vaillant Couturier 94310 ORLY. Tél : 01 48 84 31 50 http://www.arppnac.com E-mail de la revue : liaison@arppnac.com  retour dans le texte  

   MA LETTRE DE AOÛT 2006        TOP  

Bonjour,

1.- Chronique d’août 2006  
Cette chronique rappelle le rôle des "mécanos": mécaniciens au sol et mécaniciens en vol.

2.- L’AMPAA  
Des mécanos et pilotes, passionnés d’avions, ont créé l’Association des Mécaniciens-Pilotes d'Aéronefs Anciens. But : Restauration et remise en état de vol d'aéronefs anciens, afin de préserver le patrimoine aéronautique. Elle regroupe de nombreux membres bénévoles de tous horizons. Toutes ces machines (une trentaine) et les moteurs (une dizaine) stationnent sur le terrain Melun -Villaroche et Brétigny/Orge, où les membres bénévoles - encadrés par  François COLIN (responsable technique) - leur dispensent l'entretien nécessaire. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter : Monsieur Didier CHABLE (Président)
10, rue Charles de Gaulle 91070 Bondoufle. Tél : 01 60 86 64 52 
FAX: 01 64 09 36 70.  E-Mail :
ampaa@fr.fm

3.- Publicité Concorde du Musée de l’air  
Christophe NOUGUEY nous informe qu’il y a bien deux Concorde. Le premier prototype français (WTSS) et le 213 F-BTSD, alors que la publicité montre deux fois le même et, en plus, il s'agit du F-BVFB sur la photo, alors qu'il est à Sinsheim, en Allemagne et non en France.

4.- Chroniques de juin : "Les aiguilleurs du ciel"  
Un lecteur du site "Tourmag" m’informe que les ICNA ne sont pas uniquement affectés dans les centres de route (ACC), mais également dans les Tours de contrôle. De plus, il existe également un corp de contrôleurs TSEEAC sur les petits et moyens aérodromes, qui sont, eux-aussi, contrôleurs de la circulation aérienne.  


5.- Réponses aux questions posées  

Question
: Que sont les boites noires toujours citées dans les enquêtes à la suite d’accident aérien ?

Réponse : Il s’agit de la traduction de "black box" (terme de cybernétique), signifiant "enregistreurs de vol". Il ne sont pas noirs (comme le suggère leur appellation), mais de couleur orangée. Deux (le FDR et le QAR) enregistrent de nombreux paramètres de vol, du décollage à l’atterrissage. Un (le CVR) enregistre les bruits émis dans le cockpit (communications radio, échanges entre les pilotes, alarmes, bruits divers) sur une bande en boucle contenant toujours les enregistrements des 30 dernières minutes du vol.

6.- Dernier envol de « la croix du sud » piloté par Jean Mermoz  
À l’occasion du 70ème anniversaire de ce dernier envol, sera organisée une randonnée en 4x4 commémorative, du 20 novembre au 10 décembre 2007. L’organisateur recherche des équipiers (Formule sport, vie de bivouac). Christian LIBES. Tél: 06 12 18 84 39.

7.- Ouvrages  
* "Chroniques aéronautiques"  

Mes lecteurs peuvent avoir à leur disposition l'ensemble des thèmes qui ont été abordés au cours des quatre années de 1999 à 2003, riches en dramatiques et graves événements, dans mes 34 premières chroniques. Elles ont fait l'objet d'un ouvrage édité, dont la préface est signée Michel POLACCO, Directeur de France Info, pilote et auteur. Cet ouvrage peut être commandé sur les sites :
www.boutique.aero, www.alapage.com, et www.fnac.com, ou directement chez l’éditeur : Edition VARIO. 1034, rue Henri-Poincaré. 83340 Le Luc-en-Provence. Tél : 04.94.501.894
  Fax. 04.94.501.895. www.aviation-publications.com.  
* "Histoires en l’air"  

Le manuscrit est chez l’éditeur, mais il est encore possible de le compléter. Il s’agit d’histoires courtes (de 5 lignes à une ou deux pages), drôles, amusantes, survenues - en vol ou au sol, au cours de voyages aériens - aussi bien aux équipages qu’aux passagers. Vous pouvez me communiquer celles que vous auriez pu vivre, ou eu connaissance et votre nom sera indiqué (sauf contre-ordre de votre part, bien sûr). Si vous n’avez pas le temps de rédiger, vous pouvez me donner les principaux éléments que je mettrai en forme.

8.- Communiqué du GFH - Groupement Français de l’Hélicoptère  
Pour célébrer les 100 ans de l’hélicoptère, le GFH organise un raid transatlantique Paris-Oshkosh, en hélicoptère, du 15 Juillet au 15 août 2007. 
Contact : Elodie BIGEL au 01 45 58 30 33 ou gfhfrance@free.fr

9.- Publication de l’Académie Nationale de l’Air et de l’Espace  
L’intégralité des communications faites par une trentaine de prestigieux intervenants lors du colloque des 17 et 19 octobre 2005 , "l’Automatisation du système transport aérien", a fait l’objet d’un CEDEROM. Il est en vente au prix de 19€ (+3€ de frais de port). Site :
www.anae.fr. Contact E-mail : patricia.arquellada@anae.fr ou téléphone : 05 34 25 03 80.

10.- Pour tous les passionnés d’air et d’espace  
Pour tous ceux qui ont une histoire à raconter ; pour les professionnels qui souhaitent parler de leur métier ; pour être informé de quelques nouvelles médicales, rendez-vous sur le site du Docteur Simone BECCO :
http://aeromed.online.fr.

En espérant que vous avez passé - ou allez passer - de bonnes et reposantes vacances,

bien cordialement.

Jean Belotti

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Note de Henri Eisenbeis
* 25 mai 2006 Recherchons équipiers pour une randonnée en 4x4, Paris-Dakar, 70ème anniversaire du dernier envol de «la croix du sud» piloté par Jean Mermoz, du 20 novembre au 10 décembre 2007.
  
 
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*   Sukhoi Su-30   Les figures Cobra, Bell, Kulbit (ou Culbit)  
*   Vol de Mirage III en formation  à basse altitude dans les Alpes. 
*   3  Contes aéronautiques  dont French Fighters... 
*   La patrouille acrobatique russe STRIZHI sur MiG-29s  En russe mais les images n'ont pas besoin de traduction.. (17 mn) 
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Pour les passionnés d'aviation et/ou les amoureux du livre " une passion du ciel" ou le parcours d'un pianiste de bar a Hanoï par Jean Belotti - Docteur d'Etat ès Sciences Economiques- avec ses indéniables qualités littéraires, son sens de l'analyse et de la synthèse, son style limpide. 

 

 

 

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