SÉRIE D’ACCIDENTS AÉRIENS![]() J’avais prévu de présenter l’interview accordée par le Président Fleury , traitant du nouveau statut des aéroports. Mais la série d’accidents survenus en moins de 20 jours ayant provoqué une telle émotion dans le monde et donc également chez mes lecteurs, cela m’a conduit à y consacrer ma chronique de septembre.
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* Présentation
la série... * La loi des séries * Cinq accidents A340 français - ATR 72 tunisien - Boeing 737 grec - MD 82 colombien - B737-200 péruvien * LISTE BLEUE ou LISTE NOIRE Liste bleue liste noire * LISTE BLEUE et LISTE NOIRE * CONCLUSION
..... restons, cependant,
optimistes quant à la contribution de tous ceux qui oeuvrent, de leur
mieux, pour la sécurité aérienne. |
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Le 3
août 2005, à Toronto, un A340 d’Air France
sort de la piste à l’atterrissage et s’enflamme dans un fossé. Le
6 août, un ATR-72 de Tuninter, tombe en mer, à quelques kilomètres de
Palerme. Le 14 août, un Boeing 737 d’Helios Airways percute une
montagne près d’Athènes. Le 16 août, un MacDonnel Douglas MD-82 de
West Caribbean s’écrase au Vénézuela. Le 24 août, un B737-200 de
Tans s’écrase en Amazonie péruvienne. Cela
traduit-il une dégradation du niveau de sécurité du transport aérien
civil mondial ? Telle est la compréhensible et légitime question
que se sont posées de très nombreuses
personnes (c). *
LA LOI DES SÉRIES
(ou sérialité) (d) Pour répondre
à la question de savoir si cette succession d’accidents survenus dans
une très courte période est significative, il convient de rechercher
s’il existe un lien de causalité entre les événements cités. Pour
ce faire, sont d’abord écartés l’accident de l’hélicoptère
militaire et ceux de la protection civile, qui se sont produits dans des
circonstances bien différentes de celles du transport aérien civil,
bien que, malgré tout, ils ont concouru à accréditer la loi des séries. En
retenant donc les données des années récentes, force est de constater
que - grâce aux efforts de prévention de tous les participants
(administrations, constructeurs, compagnies, contrôle aérien,
organismes représentatifs du personnel au sol et navigant) - le niveau
de sécurité aérien s’est amélioré, alors que le trafic aérien était
en augmentation (d’environ 6% par an) et que, actuellement et
annuellement, plus de 1,8 milliard de voyageurs prennent l’avion. Certes, il reste des efforts à faire dans la chasse aux "tricheurs" qui, faisant des impasses dans l’exploitation des avions, peuvent être à l’origine d’accidents. Mais, ce sujet a déjà longuement été déjà abordé plusieurs fois et je n’y reviendrai pas, à tout le moins, aujourd’hui. * CINQ ACCIDENTS
Contacté par plusieurs médias, voici quelques brefs commentaires en réponse aux sujets abordés. >>
L’accident de l’A340 français (Canada - Toronto)
>> L’accident de l’ATR 72 tunisien (Italie - Sicile) À la question de savoir pourquoi les deux moteurs de l’appareil, qui s’est abîmé en mer au large de la Sicile, se sont arrêtés quasi-simultanément, il est impossible, à ce jour, de répondre, une seule des deux boîtes noires ayant été retrouvée (e) et l’enquête est en cours. Si la thèse initiale évoquée a été une pollution du carburant, une autre thèse complémentaire du désastre a été celle d’une éventuelle erreur du pilote au cours de la procédure d’amerrissage. Pourtant, il semble que le pire ait été évité, l’amerrissage - manoeuvre rarissime - ayant été correctement réussi, puisque 23 des 39 passagers ont survécu. >> L’accident du Boeing 737 grec (Grèce) Des
indices permettraient de confirmer l’existence d’une anomalie
technique dans le système de pressurisation et celle de réservoirs
vides, d’où l’arrêt des réacteurs, raison finale de la chute de
l’avion. Quant à la présence signalée dans le poste de pilotage d’une hôtesse et d’un steward, ils n’ont pu respirer qu’a l’aide de l’utilisation de bouteilles d’oxygène portables. >>
L’accident du MD 82 colombien (Vénézuela)
* Pour
répondre à la question de savoir comment les réservoirs d’un avion
peuvent, en vol, être vides de carburant provoquant ainsi l’arrêt
des deux réacteurs, il est utile de connaître la procédure de "pleins
carburant" (h) qui est systématiquement
effectuée. * Quant à la descente à 2.000 mètres/minutes, est-ce un taux normal ? Lorsque les moteurs cessent de fonctionner en vol, l’avion se comporte alors comme un planeur. Le pilote, en adoptant la vitesse appropriée, peut maintenir l’avion en vol en descente sur une distance qui dépend des caractéristiques aérodynamiques de l’avion. Si la finesse de l’avion est, par exemple, de 20 et que l’avion est à 10.000 mètres, il pourra voler en parcourant une distance de 20 fois 10 km = 200 km, soit en se dirigeant vers un terrain de secours, soit en recherchant, dans les environs, une zone d’atterrissage paraissant la moins mauvaise. De toute façon, quel que soit le taux de descente de l’avion et sa vitesse, lorsqu’il approche de la zone de contact avec le sol, le pilote à toujours la possibilité de réduire le taux de descente et d’adopter la vitesse minimale d’atterrissage. Un simple calcul montre que pendant cette descente en planant, le taux de descente est très inférieur à 2.000 mètres par minute. Ainsi, une descente volontaire à un tel taux ne se justifiant pas, il convient donc d’en rechercher la raison parmi toutes les hypothèses pouvant être avancées : commandes de vol bloquées, kamikaze à bord, incapacité des deux pilotes, etc.... >>
L’accident du B737-200 péruvien (Amazonie) La seule information disponible et que "l’avion était prêt à atterrir lorsqu'il a été déporté par des "vents contraires" et violents". Selon Aviation Safety Network, la compagnie d'Etat Tans avait déjà enregistré six accidents depuis 1992, faisant au total 65 morts. — *** --- Finalement, les éléments permettant de déterminer les causes de ces accidents et les responsabilités éventuelles sont loin d’être localisés et rassemblés. Certes, tout le monde souhaite connaître ce qui a pu se passer à l’origine de ces drames insupportables. Mais l’expérience montre que la première cause initiale n’est généralement connue que plusieurs mois après l’accident. Elle est généralement annoncée par le NTSB aux Etats-Unis et le BEA en France. Quant aux responsabilités éventuelles des intervenants concernés, elles ne seront établies par le justice que plus tard, après le dépôt du rapport des experts judiciaires. En conséquence, en compatissant à la douleur des familles des victimes et ressentant également l’émotion que suscite de telles catastrophes, il faut admettre que le mal étant fait, il reste donc à s’armer de patience. Il convient également de manifester une très grande prudence dans la prise en compte des hypothèses et conclusions hâtives, très souvent éloignées de la réalité des faits, et laisser les enquêteurs techniques - dont le professionnalisme est mondialement reconnu - faire leur travail, à leur rythme, dans le calme et hors des passions et de la recherche du sensationnel. Savoir également que tous les intervenants sur le site (secouristes, pompiers, médecins, enquêteurs,... puis psychologues,...), oeuvrent dans des conditions souvent très difficiles. Il en est de même de la Gendarmerie, qui avec la protection du site, effectue un travail méticuleux de conservation des éléments de preuve, nécessaires aux enquêteurs techniques et judiciaires. * LISTE BLEUE ou
LISTE NOIRE Cet initiative, de publier une de ces listes part probablement d’une bonne intention. Elle apparaît séduisante et, partant, rassurante. Mais, qu’en est-il réellement de son utilité et de son efficacité ? Bien qu’ayant déjà présenté les difficultés de sa mise en oeuvre, il y a plus d’un an (l), les questions posées me conduisent à revenir sur ce sujet. * Liste bleue De quoi s’agit-il ? Essentiellement d’affecter un label pour les compagnies aériennes régulières et de charters, sur la base d'audits et la constitution d'une "liste bleue" des compagnies ayant satisfait à ce label. >>
Tout d’abord, il est important de connaître la façon dont sera délivré
ce label aux compagnies (il y en a plus de 250) dont les voyagistes
utilisent les services. Il le sera à la suite d’audits qui ne
pourront porter que sur l'aspect "documentaire", à savoir,
des vérifications du respect des normes et textes habituels, bien
connus des professionnels. Il n'est pas question d'audit
"technique", encore moins d'audit "social", domaine
qui, par expérience, a un rôle également important dans la sécurité
des vols. >> Comment et à quelle fréquence sera actualisée cette liste ? Autrement dit, à la suite d’un audit non satisfaisant, la compagnie ayant immédiatement pris les dispositions correctives nécessaires, combien de temps devra-t-elle attendre sa réintégration dans la liste bleue ? >> Cette liste n’étant pas internationale, ni même européenne, mais uniquement nationale, quelle obligation aura le voyagiste possédant des filiales dans des pays voisins, de la prendre en considération ? >> Dans quelle mesure le voyagiste précisera-t-il à ses clients que la compagnie proposée - la seule disponible, par exemple - ne figure pas sur la liste bleue, non pas parce qu’elle ne mérite pas ce label, mais simplement parce qu’elle ne l’a pas sollicité ? >> Quelle sera la responsabilité d’un voyagiste à la suite d’un accident survenu à une compagnie non "listée" qu’il aurait retenue, en toute légalité, puisque l’audit n’est pas obligatoire ? >> Pour terminer, l’existence d’une liste bleue ne contribuera-t-elle pas à faire croire aux passagers qu’ils ne prennent désormais plus aucun risque en voyageant par l’une des compagnies qui y figurent, alors qu’il n’en est rien ? * Liste noire On
imagine, de suite, la difficulté pour une compagnie qui aurait figuré
sur une liste noire, de se débarrasser de cette sangsue, même après
avoir remontré patte blanche, quand on sait le temps qu’il faut pour
créer une image de marque et celui qu’il faut pour la restructurer
quand elle a été détruite ! >> La liste noire établie par la France ne comportera-t-elle que des compagnies étrangères ou également des compagnies françaises ? >> Quel est l’organisme qui sera accrédité pour prendre une telle décision et à quel niveau (national, européen ou international), sachant qu’à ce jour, une compagnie pourrait être sur la liste noire établie par la France et pas sur celle d’un autre Etat de l’Union Européenne, ou pourrait continuer à desservir les aéroports d’un Etat n’ayant pas institué une telle liste ? >> Quels sont les critères qui seront pris en compte pour décider qu’une compagnie sera sur une liste noire ? Après la survenance d’un incident majeur, d’un accident grave, d’un défaut d’entretien, d’une erreur (ou faute) d’un de ses personnels (au sol ou en navigant), etc... ? Or, étant donné qu’aucune compagnie n’est à l’abri de l’une de ces éventualités, est-il raisonnablement envisageable qu’une compagnie nationale ou une compagnie de tout premier plan puisse être mise sur une telle liste ? Non, bien sûr ! Alors - bien que le texte instituant cette liste énonce qu’elle concerne les compagnies régulières et les charters, il faut admettre que, en fait, ce sont les compagnies charters - à vrai dire certaines "compagnies champignons" - qui sont essentiellement visées. Alors qu’on le dise, afin qu’elles seules soient prises dans le collimateur pour être sanctionnées, avant qu’il ne soit trop tard. En effet, une erreur à éviter serait de faire l’amalgame, c’est-à-dire faire fi des millions de passagers qui, depuis un demi siècle, ont voyagé avec des compagnies charters, à des tarifs ayant contribué à la "démocratisation du transport aérien". Ce serait ignorer que plusieurs grandes compagnies régulières ont créé leur propre compagnie charter, appliquant les mêmes normes que leur compagnie mère. * LISTE BLEUE et
LISTE NOIRE
Mais
voilà qu’il est question de publier les deux listes. Une liste bleue
: celle des compagnies susceptibles d'être affrétées. Une double
liste noire : celle des compagnies interdites en France et celle des
pays dont toutes les compagnies seront interdites en France. *
Alors, ici, également - au lieu de promulguer des textes dont
l’efficacité apparaît comme étant douteuse et touchant toute
l’industrie, dès lors que l’on sait qu’un audit n’est pas
concluant - ne serait-il pas plus simple et plus efficace d’établir
et d’appliquer des règles en fonction des écarts constatés :
accord de certains délais pour la remise aux normes, et en cas de non
respect, retrait provisoire de la licence d’exploitation ou
interdiction de survol et d'atterrissage ? >> Tout d’abord, sémantiquement parlant, il y a une grande différence dans l’esprit du public entre un qualificatif (bleu ou noir) sous-entendant un sceau marqué au fer rouge qui ne sera donc pas éphémère et une simple liste des compagnies et Etats interdits, sous-entendant que l’interdiction pourra être levée. Cette comparaison est peut-être subtile, mais elle ne peut globalement être rejetée. En clair : - Publier urbi et
orbi une liste noire est un acte de "propagande". >> Mais, indépendamment des difficultés citées de constituer cette liste, la vraie question est de savoir si cela est nécessaire ? La réponse est non, pour la simple et bonne raison que, pratiquement, cela n’intéresse pas les français de savoir que telle ou telle compagnie est interdite en France, puisqu’ils ne pourront voyager avec elle. >> En revanche, avec plus d’efficacité - dans l’hypothèse ou ces listes seraient effectivement établies - ne suffirait-il pas, à chaque actualisation, de les envoyer uniquement aux organismes concernés (aéroports, circulation aérienne, gendarmerie du transport aérien), ainsi qu’aux voyagistes. Ils pourraient, ainsi, refuser de vendre des billets sur une destination desservie par une compagnie "interdite" et recommander celles figurant sur la liste bleue, tout en ayant, quand-même, la possibilité d’en choisir une autre. >> Supposons que mes craintes se révèlent comme étant injustifiées et que le système qui est entrain de se mettre en place - d’après les déclarations des autorités - soit effectivement efficace, grâce aux barrières protégeant l’Hexagone. Alors, quid des très nombreux français qui voyagent en partant de pays étrangers, sur des avions de pays étrangers, appartenant à des Etats étrangers ? Pour ceux qui voyagent en Europe, noter que la nouvelle Agence de Sécurité Aérienne Communautaire (AESA) a un rôle important à jouer dans le contrôle de la conformité aux normes de sécurité des compagnies européennes. De toute façon, quelle que soit la procédure adoptée pour se protéger des Etats ou des compagnies estimées dangereuses, sera-t-elle une garantie suffisante ? Non, car la délivrance de documents administratifs (pénalisant ou valorisant), n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’essentiel, quant au comportement des compagnies, est invisible. Alors que faire ? >> En ce qui concerne les compagnies : Tout d’abord intensifier les contrôles qui sont faits sur les aéroports (o). Certes, ils ne sont uniquement que "documentaires" et "visuels" et ne permettent pas d’avoir une connaissance réelle de l’état de l’avion, mais : -
ils sont très importants, car ce sont eux qui permettent, en Europe,
de déclencher des alertes et des actions auprès des Etats tiers ; >> En ce qui concerne les Etats (p) : Engager - via les nombreux organismes et associations internationales - des actions de sensibilisation, d’éducation, de coopération technique, en vue de faire respecter les normes édictées, dans leur propre intérêt et dans celui de la sécurité des vols... ce qui, bien sûr, ne peut pas se faire du jour au lendemain ! >> Un dernier commentaire est relatif au rôle de l’Etat. Lorsque
l’Etat affecte un qualificatif de "bleu" ou de
"noir"à une compagnie, il s’immisce en fait dans un domaine
qui n’est pas de son ressort. Que des appréciations soient portées
par des associations privées quant à la qualité du service fourni (hôtels,
restaurants, etc...), d’accord ! Cela existe déjà depuis longtemps
et c’est le client qui fait son choix, supposant que les établissements
concernés respectent les textes légaux touchant au fonctionnement de
leur industrie. Mais ce n’est pas le rôle de l’Etat, auquel il
appartient de vérifier que lesdits textes légaux sont bien respectés.
Dans le cas contraire, il lui appartient également de prendre les
dispositions réglementaires et les sanctions appropriées, sans avoir
à publier une "liste noire", dont la seule publication démontre
urbi et orbi qu’il n’a pas été en mesure de se faire
respecter. — *** --- *
Finalement, en ce qui concerne le problème posé, s’imposent les
constats suivants : - Il
ne pourra pas être résolu à court terme. * Il reste à savoir comment les voyagistes - qui sont au coeur du problème, entre les textes réglementaires, les compagnies et les passagers - réagiront à cette précipitation d’établir et divulguer ces listes, de suite après la succession des drames aériens survenus en quelques jours ? Aujourd’hui, malgré le poids des déclarations euphorisantes des autorités, il semble que nombre de professionnels du tourisme restent perplexes. Pour l’instant, partageons la douleur des familles victimes et - sachant combien il y a de différence entre "le dire" et "le faire" - restons, cependant, optimistes quant à la contribution de tous ceux qui oeuvrent, de leur mieux, pour la sécurité aérienne. — *** --- a.-
A 340 = 0. ATR 72 = 16. Boeing 737 = 121. MD 82 = 161. B737-200 = 41.
Avions en mission contre les feus de forêt = 5. Total = 344. retour
texte -
une déclaration du Commandant de bord certifiant que les membres de
l'équipage sont qualifiés et que l'aéronef possède l'équipement
réglementaire pour entreprendre le vol concerné ; À
partir du moment où il est accepté par les Services du contrôle de la
circulation aérienne, il constitue, de la part de ceux-ci, un
engagement à fournir les services de la circulation aérienne (contrôle,
information, alerte). retour
texte |
Bonjour, 1.- Ma chronique de septembre J’avais prévu de présenter l’interview accordée par le Président Fleury , traitant du nouveau statut des aéroports. Mais la série d’accidents survenus en moins de 20 jours ayant provoqué une telle émotion dans le monde et donc également chez mes lecteurs, cela m’a conduit à y consacrer ma chronique de septembre, ci-dessus. 2.- Réponses aux question posées Question : Dans la revue "Capital" d’août, un reportage consacré au miracle Air France", j’ai lu dans un encart intitulé "Dans le cockpit" le texte suivant : "Les pilotes sont payés au forfait et non plus à l’heure de vol. Ce qui les incitent à ne pas perdre de temps : La durée des Paris-Nice et des Paris-Londres aurait ainsi été réduite d’un quart d’heure en moyenne. Gain : 250 millions d’euros par an". Qu’en pensez-vous ? Réponse
: Cette affirmation est totalement erronée,
car non fondée et fallacieuse, en ce
sens qu’elle trompe le lecteur. Tout d’abord, elle sous-entend que les
pilotes, jusqu’à cette nouvelle
forme de rémunération,
ont volontairement, par appât du
gain, rallongé les temps de vol, ce
qui est un procès d’intention, tout
à fait injustifié
et inadmissible. En conclusion, les pilotes n’ont aucune possibilité de modifier la durée du vol sur de courtes étapes, sauf en cas de rares situations exceptionnelles, non traitées, ici. Question : Où peut-on se procurer les rapports d’accidents aériens ? Réponse : Les rapports de l’enquête judiciaire ne sont communiqués qu’aux parties civiles. Le BEA (Bureau d’Enquêtes et d’Analyses) publie des bulletins et ses rapports sur Internet : www.bea-fr.org. 3.- Réservé aux amateurs de Poésie Si vous êtes amateur d'alexandrins, le Commandant Jacques LALUT, auteur de plusieurs ouvrages (dont "Dieu était mon copilote", "l'Adieu à Kate", "Vazaha Rouplane à Madagascar - Petites anecdotes insolites" - Editeur : France Europe Editions) tient à votre disposition quelques poèmes écrits de 1944 à 1965. Vous pouvez le contacter directement : jacques.lalut@wanadoo.fr, il vous les adressera personnellement par E-mail. 4.- Bibliographie "Mythologie à bord" de Philippe Michel THIBAULT. Il raconte l’histoire et l’évolution du métier d’hôtesse de l’air et de steward, du service à bord, de la gastronomie aérienne, des affiches, du logo Air France, de la publicité, des uniformes... Abondante iconographie, agrémentée de témoignages... pour faire rêver. Editions Gallimard - 25 euros 5.- Les équipages d'hélicoptères au pays Basque En cette période de feux de forêts (alors que plusieurs pilotes ont trouvé la mort dans une périlleuse mission), voulez-vous connaître la vie de tous les jours de ces pilotes qui réalisent chaque année des centaines de missions de secours ? Alors, rendez-vous sur le site de l’un d’eux : http://saintespes.over-blog.com 6.- Plus de valises perdues Les compagnies aériennes
testent actuellement un système d'émetteurs
radio (qui devrait remplacer le système
actuel à codes barres), afin de
diminuer au maximum la perte de bagages. En espérant que vos vacances d’été ont été ensoleillées et reposantes, bien cordialement Jean Belotti
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