![]() |
|
![]() *Le dernier ouvrage de Jean Belotti |
|
* La peur s’est-elle installée
! Je viens de terminer un périple de 14
étapes dans quatre pays différents. Après l’atterrissage d’un vol d’une
ligne habituellement fréquentée par des passagers très habitués au voyage aérien, leur principale préoccupation est de se lever,
prendre leurs bagages à
main et sortir de la cabine le plus vite possible pour se rendre à leur lieu de destination. Or,
ce jour là, après l’atterrissage, tout le monde
a applaudi, comme pour marquer sa satisfaction d’être arrivé à
bon port. Il est vrai qu’il y avait eu quelques turbulences en approche
finale.
La faute à qui ?
Lors d’une panne survenue en vol de montée vers l’altitude de croisière, le commandant de bord -
connu pour être compétent et sérieux - tous éléments
pris en compte, décide de se
reposer afin de faire procéder à la réparation ou au remplacement du
système défectueux. Conséquence : il est
licencié !
* D’où vient le mal
L’origine se trouve dans la deregulation
Carter de 1978 (a). En effet, elle avait pour postulat de
permettre, grâce à la concurrence, l’arrivée de nouveaux entrants et de réduire les tarifs. Il n’en fut
rien ! Des centaines de compagnies disparurent et l’hémorragie gagna aussi notre
"vieille Europe". Pas de nouveaux entrants, car impossibilité de franchir les barrières
à
l’entrée, placées par les méga-compagnies, en situation de
quasi-monopole (b). Quant aux tarifs, à l’exception des vols en
promotion, ils n’ont cessé
d’augmenter. * Les vieux avions
Il m’a
également été rapporté des craintes portant sur
l’ancienneté des avions.
Qu'en est-il exactement ? En effet, le message : - sous-entend que toutes les autres
compagnies qui exploitent des avions de plus de deux ans font prendre
sciemment des risques à
leurs passagers et que leurs équipages
acceptent de voler sur des avions dangereux, ce qui, de toute évidence, est faux ; En conclusion, les programmes de surveillance spéciaux, les nouvelles normes d'entretien, les résultats des nombreux essais, les études en cours aboutissent à la conclusion que les avions âgés devraient pouvoir continuer à voler dans les mêmes conditions de sécurité que les autres avions, sans être l'objet de critiques, ni provoquer la crainte des passagers.
* Les passagers se rebiffent
Il reste que la peur s’étant installée, des passagers ont refusé d’embarquer. Peut-on ignorer
ces réactions ? Non, car
elles traduisent une inquiétude évidente quant au sérieux de certaines compagnies. Néanmoins, si ce type de
comportement s’explique, il n’est cependant pas fondé. En effet, les passagers n’ont
pas les informations nécessaires
et suffisantes permettant de savoir si un avion est, ou n’est pas, en état de voler. Certes, une
compagnie sérieuse fera en
sorte que son avion soit extérieurement
et intérieurement bien
tenu... et bien entretenu. Cela étant,
l’aspect extérieur de
l’avion ou l’état de la
cabine passagers sont insuffisants pour porter un avis valable quant à son
état de navigabilité. À
la limite, deux cas extrêmes
: un avion visuellement "sale" peut-être
en parfait état et,
inversement, un avion visuellement "propre" peut être en mauvais état.
* Reprendre confiance
Certes, "les statistiques ne consolent
pas", mais comment ne pas reconnaître
que le risque zéro n’existe
pas ! Quelques graves événements survenus dans une courte
période ne peuvent refléter un niveau de sécurité.
Ce qui importe, ce n’est pas l’observation instantanée (d’une série d’accidents), mais c’est la
tendance : est-ce que la situation s’améliore
ou se dégrade ? La réponse est là, encourageante et rassurante.
Alors que le trafic aérien
est en constante croissance, le niveau de sécurité s’améliore
globalement. Cela résulte
des efforts faits dans la prévention
des accidents par toutes les parties prenantes : Administration de
tutelle ; BEA ; constructeurs ; compagnies aériennes
; aéroports ; services de la
navigation aérienne ;
organismes représentatifs
des personnels. Notre compagnie nationale avait - il y a déjà
bien longtemps - pris l’initiative de créer
un "Service d’analyse des vols", idée
qui, ultérieurement, a été
reprise par plusieurs autres sociétés. ------ a.-
L'"Airline Deregulation Acte"
de 1978. Cette loi autorisa les compagnies aériennes à réduire leurs tarifs jusqu'à 50% et
à exploiter un certain nombre de
lignes nouvelles par an, sans accord de l’Administration de tutelle (le
CAB). retour dans le texte - la concentration de leurs vols sur les
lignes les plus rentables et à
fort trafic, avec la création
de réseaux globaux "Hubs and spokes" ; c.- Voir ma chronique de juin
2000 : "Les vieux avions". retour
dans le texte
|
Bonjour,
1.- Ma chronique de décembre
2.- Les Soirées
de l’Aéronautique de l’Aéro-Club de France
3.- L’histoire de la SABENA 4.- Réponses
aux questions posées (extraites de la revue "Présence des retraités d’Air
France) Question : Quand à eu lieu
le premier atterrissage automatique ? Question : Erick Lindberg est-il de la famille de Charles Lindberg
,qui traversa l’Atlantique sur son célèbre "Spirit of Saint Louis" en 1927, en 33 heures et 30 minutes ? Question : Charles Lindberg a traversé
l’Atlantique d’Ouest en Est, mais, qui, le premier, a fait la même traversée d’Est
en Ouest, donc avec des vents de face ? 5.- Photos aériennes sur le NET (Aviation
& Pilote n̊ 380) 6.- Ouvrages Editions Jean DUCRET
www.helico-revue.ch Bien cordialement. Jean Belotti
NOUVELLES EDITIONS LATINES
TOP
Nom et Prénom (en majuscules) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Commande un exemplaire de l’ouvrage à dédicacer au nom de : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En ajoutant : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Et en écrivant de la part de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse du récipiendaire (si différente de l’adresse ci-dessus) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Signature : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
|
RETOUR
CHRONIQUES JEAN BELOTTI
OU Tables
des matières