Et maintenant? ![]()
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Et
maintenant? *L’économie
*Les délocalisations qui conduisent... *L’élargissement de l’Europe * Le transport aérien Que le vote ait été favorable ou non à la Constitution, les questions suivantes appelleront une ![]() Le dernier ouvrage de Jean Belotti ==> |
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Alea jacta est.
Par leurs votes, et à
une
forte majorité d’électeurs, les français ont montré qu’ils
étaient, sans équivoque, contre le projet de
Constitution européenne qui
leur a été soumis. En ce qui concerne,
plus directement, le transport aérien,
quels en seront les conséquences
? Puis, deux interrogations : 1.- Dès
lors que le choix concerne l’ensemble des pays membres, n’aurait-il pas
été préférable que le mode de vote soit
la même pour tous les Etats :
soit référendaire, soit parlementaire ? Cela étant, le résultat est là. La peur, l’angoisse, l’inquiétude et le mécontentement des français justifient probablement l’ambiguïté exprimée par une personnalité étrangère : "Les français, n’ont pas voté sur un texte, mais sur un contexte". Pourquoi ? Indépendamment des causes majeures (chômage, balance commerciale déficitaire, etc...), longuement commentées, je ne reprendrai, ci-après, que quelques-unes des principales raisons qui ont été évoquées par plusieurs de mes lecteurs. * L’économie Il est admis que c’est le système capitaliste qui a créé et distribué le plus de richesses. Cela étant, certains comportements sont de nature à déclencher un mécontentement profond. Exemple : le cas de ces PDG qui perçoivent des primes de millions d’euros, alors que, simultanément, de modestes augmentations sont refusées au personnel. Même si ces montants sont approuvés par les Conseils d’Administration, peuvent-ils être accueillis favorablement pas les personnels de l’entreprise ? Quelle que soit l’efficacité, l’imagination, la compétence de ces leaders, la performance de leur entreprise (ou de leur groupe) dépend également de tous leurs proches collaborateurs qui ont participé à l’élaboration des stratégies et politiques mises en oeuvre. La performance dépend également de tous les personnels (fonctionnels et opérationnels) qui ont réalisé les programmes (production, vente, exploitation,...). Ignorer cela, c’est oublier que les premiers économistes, à l’époque de la "révolution industrielle", avaient rapidement compris l’apport essentiel du travail. Adam Smith : " Le travail et l’activité de l’homme sont source de toute richesse" (b) et David Ricardo, dont la plus importante contribution à l’économie politique a été sa théorie de la valeur fondée sur le travail (c). * Les délocalisations qui conduisent : - un entrepreneur à proposer
à des travailleurs français, des emplois en Roumanie à 350 euros ; * L’élargissement de l’Europe - la crainte de l’entrée de la Turquie dans l’Europe
élargie ; --- *** --- N’y avait-il pas une solution
susceptible, non seulement de rassurer les citoyens, mais également d’éviter ces effets pervers et ces
distorsions à la
concurrence ? Alors, de même que les Etats, dans le cadre du pacte de stabilité, ont été tenus à ne pas dépasser un seuil de déficit du PNB, pourquoi ne pas prendre le même type de disposition avant de libérer totalement l’interpénétration des économies, à savoir la libre circulation de la main d’oeuvre et des services ? Comment ? En élaborant, pour chaque Etat, un bilan des principales composantes de son économie (PNB , PIB, TVA, couverture sociale, salaires minimum, caisse de retraite, prélèvements obligatoires, etc ....). Ainsi, il serait alors possible de créer des indices agrégés permettant, lorsqu’ils se rapprochent de la norme européenne (grâce aux progrès réalisés à la suite de l’aide financière de l’Europe) d’autoriser les pays retenus, d’intervenir sur les marchés concernés, sans perturber les équilibres acquis (d). Que le vote ait été favorable ou non à la Constitution, les questions suivantes appelleront une réponse. * Les négociations internationales Les négociations avec les Etats-Unis portant sur l’accord de "ciel ouvert" ayant été interrompues il y a près d'un an, il était prévu qu’elles reprennent en juin 2005. Qui, sur quelles bases et quand ces négociations vont -elles se dérouler ? * Les tarifs aériens Il n’est pas utile, ici, de démontrer que les entreprises en situation de monopole maximisent leurs profits en augmentant leurs tarifs. Cette augmentation se généralise dès lors que le coût de certains biens de production augmentent. Ajoutons les taxes imposées aux passagers (taxes diverses ; taxes pour la sûreté ; surcharge carburant (e), ...) qui, sur certains vols, égalent le prix du billet. Et voilà que la Commission Européenne a envisagé une taxe pour le développement des pays pauvres. Elle prendrait la forme de taxes sur le kérosène et les billets d'avion. Comment les passagers pourraient ne pas réagir à ce nouveau diktat ? Existe-t-il un espoir que soit mis fin à ce racket des passagers ? * La sécurité Une récente affaire a fait la Une des médias. Il s’agit de la compagnie turque Onur Air qui a vu ses vols interdits dans certains Etats de l’Union Européenne, en raison de "déficiences de sécurité sérieuses observées concernant les appareils, les procédures d'opération et la maintenance des avions". Le Ministre Turque ayant déclaré que seul l’avion concerné devait être interdit, il convient d’indiquer qu’il n’est pas possible d’écarter l’hypothèse selon laquelle c’est l’ensemble du programme de maintenance qui est à mettre en cause. Deux questions émergent : - l’évaluation
du niveau de sécurité d’un avion et les décisions en découlant doivent-elles
être prises par les hommes de
l’art ou par les politiques ? * Le social - La compagnie irlandaise Ryan
Air a décidé d’augmenter les salaires de
tous ses employés, sauf ceux
qui sont affiliés à un syndicat ! Dans le droit français, cela constituerait une
entrave au droit syndical, figurant dans la Constitution Française. Alors, dans le contexte
actuel, qui sera en mesure d’interdire une telle pratique ? - J’ai déjà donné plusieurs exemples de compagnies aériennes intervenant dans des conditions sociales très en dessous des nôtres. Le dernier cité est celui d’un appareil lituanien effectuant une ligne subventionnée entre deux aéroports français, à la place d’une compagnie régionale française. Comment interdire ce type d’exploitation qui, non seulement fausse la concurrence, mais est dangereux sur le plan de la sécurité des vols ? — *** --- En conclusion, les exemples étant probants et suffisamment nombreux, il apparaît que ces craintes concernant principalement le devenir de notre "modèle social" sont pleinement justifiées. Alors, qui pourra apporter les réponses rassurantes, conformément à l’objectif essentiel affirmé de l’Union Européenne : "l’amélioration constante des conditions de vie de travail de leurs ressortissants" ? Comment protéger les salariés face aux transferts capitalistiques, aux drastiques plans sociaux et à l’insolvabilité de certains ? Qui aura la volonté et le pouvoir de vérifier - en permanence - la viabilité découlant des changements dans l’actionnariat ou le contrôle des entités concernées, afin d’éviter les désastreuses conséquences de la disparition de nombreuses compagnies. Qui autorisera un droit de regard, de consultation, en terme de lutte contre les licenciements, afin de pouvoir, par leurs contrôles, garantir la pérennité de leur contrat de travail ? Qui prendra en compte l’existence de déséquilibres conjoncturels dûs aux effets pervers de l’ère d’ultra-libéralisme dans laquelle nos sociétés post-industrielles se sont engagées ? Exemples : - Est-il normal que des pilotes belges, italiens - ou, demain, lituaniens ou polonais - soient employés par des compagnies françaises, alors que des centaines de jeunes français - certains étant d’ailleurs issus de notre Ecole Nationale de l'Aviation Civile - attendent un emploi depuis des années ? - Est-il également normal qu'une société ne faisant pas partie des Etats membres de l'Union Européenne, crée une filiale en France et s'implante avec ses propres pilotes, en refusant d'embaucher un jeune pilote parfaitement qualifié, au motif qu'il est français ? Finalement, en attendant l’échéance de novembre 2006 (g), l’Europe actuelle apportera-t-elle plus rapidement que celle de la Constitution, une réponse aux questions posées et aux attentes générales des français et celles particulières des personnels de l’aéronautique ? À ce jour, il est douteux qu’une réponse puisse être apportée à brève échéance. === a.- Dans les partis
politiques, apparition de dissidents. Le cas le plus net est celui du
parti socialiste qui, pour l’Europe, a voté
OUI à 60% lors de son Congrès et dont les adhérents ont, à l’inverse, voté NON
à 60% --- *** --- |
Bonjour,
1.- Ma chronique de Juin 2.- "Une passion du
ciel" (NEL -
Nouvelles Editions Latines 1 rue Palatine 75006 Paris)
3.- Conférences de l’Aéro-club de France - Aéro-club
de France : aeroclub@aeroclub.com (Tél : 01 47 23 72 72)
4.- Réponses aux question
posées
5.- Sur les traces des pionniers de l’Aéropostale
6.- Le muguet du 1er mai Bien cordialement Jean Belotti NOUVELLES EDITIONS LATINES
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