Il n'y pas de quoi fanfaronner !!!
L'origine de ce rite
Seule, la
Révolution française voulut abolir la coutume du Nouvel An qui avait été
établie en août 1564 en France par un édit de Charles IX. Eh bien, entre 1791
et 1797, pendant six ans, il ne fut plus question de s'adonner à cette
tradition. Plus de souhaits, plus de visites, plus de cartes, plus de vanités !
La pureté, la rigueur, la vertu, vous dis-je ! Ce fut, à la Convention, un
député du nom de La Bletterie qui vociféra à la tribune :
-«Citoyens, assez
d'hypocrisie ! Tout le monde sait que le jour de l'An est un jour de fausses
démonstrations, de frivoles cliquetis de joues, de fatigantes et avilissantes
courbettes !»
Dès le lendemain, il recevait le soutien de son collègue, un
certain sapeur Audouin qui, dans le même élan d'indignation, exigeait qu'aucun
citoyen, en ce jour maudit, «ne s'avise de baiser la main d'une femme».
Car, expliquait cet imbécile, en se
courbant ainsi, le citoyen perdait «l'attitude mâle et fière que doit avoir
tout bon patriote». Mais les fêtes imposées par la Convention ne purent
longtemps résister à la force d'un rite déjà ancré dans les mœurs d'un
pays aussi épris de coutumes que le nôtre. On a donc bien vite rétabli le
premier de l'An. Source: Philippe Labro