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Selon la légende, l'ancètre de Strasbourg, la bonne Argentorate, est Trébéta, fils de Sémiramis, père supposé des Trévires (Celtes de Trève) et des Triboques (Celtes de basse Alsace). Archéologues et historiens ont fait justice de ce mythe et nous ramènent au niveau des fouilles, qui racontent que L'histoire de Strasbourg accomplit ses premiers pas dans les traces parmi les plus anciennes de la présence de l'homme en Rhénanie, il y a 700 000 ans.

Aux origines de Strasbourg ? Avant que les Romains ne prennent les choses en mains (-12 avant Jésus Christ) et ne créent Argentoratum, il y avait, sinon Argentorate bourgade celtique, du moins déjà une activité permanente précédée d'occupations sporadiques et successives par des groupes humains variés.



L'époque romaine source (copied & pasted)

Au tout début de notre ère, après la conquête faite par Jules César en -57, les Romains installent plusieurs camps fortifiés tout le long du Rhin et en particulier un à Argentorate. Il s'est implanté à l'extrémité de la terrasse loessique dominant les terrains inondables à la confluence de l'Ill et de la Bruche avec le Rhin. Son emplacement est bien localisé dans « l'ellipse insulaire » formé par l'aménagement des fossés médiévaux entre la Place de Broglie, la rue des Arcades, les Quais Saint-Etienne et les Quais Lezay-Marnesia. Il s'est développé au cours des quatre siècles d'occupation romaine avant l'invasion par les Huns et Attilla en 451.

Autour du camp romain :
Nous voyons sur ce plan la place du camp romain (le rectangle noir) situé à proximité immédiate des zones inondables : les parties en bleues représentent les cours d'eaux présumés de l'époque, le Rhin à droite et la Bruche à gauche. La terrasse loessique s'étend dans le quart de l'image en haut à gauche.
En rouge figurent les routes ou voies de déplacement utilisées en particulier par l'armée romaine qui leur permettaient de relier les différents camps romains. L'axe rectiligne partant vers le nord s'appelait déjà à cette période la rue du Faubourg de Pierre ; elle arrivait à l'entrée du camp, actuellement entre la rue du Dôme et la Place de Broglie. On retrouve son nom encore aujourd'hui. L'autre axe rectiligne qui part vers l'Ouest s'appelait rue de Pierre : c'est elle qui, à partir de 1894, s'appelera la Route des Romains suite aux nombreuses découvertes archéologiques faites dans le faubourg. Les civils, principalement les familles des légionnaires, s'installent à proximité des camps romains. Ils se fixent justement sur ces deux axes, parce que les terrains étaient sur-élevés (et donc non inondables), parce qu'ils étaient mieux protégés que les autres face aux ennemis des Romains puisque dans la zone occupée...

Les habitations: les principaux caractères de cette occupation suivie du Ier au IIIème siècle sont identiques à ceux des autres agglomérations gallo-romaines d'Alsace : réseau orthogonal des rues, fondations sur sablières, maisons à pans de bois, nombreux aménagements de caves... A l'arrière des habitations se trouvaient des ateliers d'artisans, des cours et des jardins. En effet, le sous-sol, constitué de sable, de gravier et de loess en fait une zone particulièrement propice à la culture. De ce fait, les jardins ont toujours occupé une place importante dans le faubourg. Ils fournissaient légumes et fruits ; plus loin, les prés nourrissaient les chèvres et les porcs. Oasis fertile, les bords de la rivière étaient certainement le cadre de beaucoup d'activités domestiques et d'une animation joyeuse.


Gravure représentant le chauffage par hypocauste :
la chaleur dégagée par le feu sous le sol de la maison est transportée à travers les murs jusqu'au toit. Dans ces maisons, les habitants pouvaient obtenir des températures ambiantes de l'ordre de 20°.

Dans les années 70 ou 80 de notre ère s'installe la VIIIème légion pour plus de trois siècles. A partir de ce moment, la région connaît un fort essor urbain avec de nombreuses activités de construction (thermes, maisons en dur dont certaines possédaient un type de chauffage par hypocauste). Grâce à la protection de l'armée se développent alors des activités artisanales installées surtout à Koenigshoffen.






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