Voici quelques renseignements sur Edmond LASSALLE :

Il naquit le 10/04/1901 à Peyssies (près de Toulouse).
Il obtint son brevet de pilote le 18/10/1922 à Istres.
Le 24/03/1922 il fut transféré au 1er régiment d'aviation de chasse basé à Thionville où il rencontre celui qui va devenir son ami H. Guillaumet puis en 1923 Mermoz.
Le 04/04/1925 il rentre à l'Aéropostale et rencontre un voisin du sud Gourp.
Le 01/06/1925 D. Daurat charge E. Lassale & E. Lécrivain du 1er service régulier sur la ligne entre Casablanca & Dakar.
Le 25/08/1925 E. Lassalle & H. Reine subissent le feu des rebelles à Cap Juby.
Le 21/11/1921 Lassalle & Riguelle de leur propre initiative décollent pour délivrer Gourp aux mains des rebelles. Lassalle se pose enlève Gourp aux Maures puis redécollent. Pour son acte de dévouement il reçut la médaille de vermeil de l'Aéro-Club de France le 10/03/1926.
Le 14/10/1927 E. Lassalle décède des suites de ses blessures après son accident sur le terrain de Thiès au Sénégal. A. Moreau son mécanicien était décédé le lendemain de l'accident le 06/10.  
Par Thierry Bomben
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Mermoz écrit:
Je fus admirablement bien traité et revendu par lui au fort de Juby pour cinquante mille francs environ( 12.000 pesetas).
Oui, malgré ces difficultés sans nombre, malgré les sacrifices de Lassalle, Lécrivain, des Pallières, malgré la captivité de trois ou quatre mois de Reine et Serre, actuellement directeur du matériel d’Air France, qui furent rendus contre rançon après maintes souffrances et privations, malgré les quelques vingt machines qui jonchent la côte de Mauritanie, l’élan est donné, la ligne est tracée et marche régulièrement"Mes vols" CHAPITRE III Les débuts de l'Atlantique Sud

***Dans le même chapitre, Captivité chez les Maures sur GOURP.  
La ligne ne s’interrompra plus, malgré l'insuffisance du matériel que l’on rajeunit toujours, mais qui vieillit de plus en plus, malgré les captivités de Reine, de Pivot, malgré les sacrifices de Gourp, Erable, Pintado, assassinés lâchement par les Maures. 
Gourp, blessé atrocement par une décharge à bout partant dans la hanche, épargné par ses bourreaux, bourlinguant dans le désert pendant huit jours, attaché sur un bât de chameau, couché; sur le ventre les bras en croix, dévoré par la gangrène, enfin rendu sans rançon par les Maures pleins d'admiration pour son courage, puis mourant, après huit jours d’atroces souffrances, des suites de son long martyre, reste le plus pur et le plus émouvant exemple de ceux qui, pénétrés de l'esprit du devoir, s'y sont sacrifiés et sont restés oubliés.