AP5 décembre 2006                   
                   
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Bulletin de l’association des personnels de la «5 » Base aérienne 115 - 84871 ORANGE Cedex Téléphone : 04.90.11.57.49  - Fax : 04.90.11.57.50    
    New’s         N° 38  décembre  2006    


  EDITORIAL    

   

  Marc BIGUET  ou LA BIGOUZE   



                                                          mis à jour/ updated 
10 mars 2010              

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                      0-ap5EDITORIAL      TOP

Herve de Charrette, dans une contribution qu’il espère positive au projet UMP, abandonne la composante nucléaire stratégique aéroportée pour envoyer un signe positif à ceux qui dans le monde s’inquiètent de la dissémination des armes nucléaires.  
On reste confondu par autant d’angélisme pour un ancien Ministre des affaires Etrangères. Est-ce un travers fonctionnel ???  
Aurait-il oublié que l’on a éradiqué le plateau d’Albion et notre site d’essais nucléaire au titre des dividendes de la paix dans un monde utopique ou les menaces avaient disparues !!!  
Non, les faits sont têtus et les avions de chasse plus indispensables que jamais pour la dissuasion, le maintien de la paix et l’action au combat.  
Pas un seul conflit depuis plus de 40 ans n’a été engagé sans que l’Armée de l’Air soit la première au combat et soit l’arme de la décision. A t-on oublié Mladich, les guerres du golfe et le Kosovo …….  
Comme le disait un Chef d’Etat Major de l’armée de Terre dans une réunion à Metz,

" Nous ne sommes pas l’armée de la décision mais nous paraphons la paix. "

L’Armée de l’Air ne paraphe pas le traité de paix, mais elle est l’armée de la décision. 

-o-o-o-o-o-o-  
Très belle et douce année 2007 pour vous et vos familles.

0-ap5  Ce numéro d’AP 5 NEW’S est entièrement consacré à Marc BIGUET

Michel GIRAUD dit le Fifre et Henri EISENBEIS dit le Peps nous racontent dans ce numéro quelques aventures de Marc BIGUET figure d’exception, attachante et riche, qui est arrivé au 1/5 Vendée en 1962 après avoir quitté la 20 ème Escadre de Chasse sur Skyraider.

LA BIGOUZE

Marc Biguet, Lieutenant Pilote de Chasse du 1/5 VENDEE en 1962 puis Commandant de Bord dans l'Aviation Civile a disparu en 1981, au large des BALEARES aux commandes de son DAKOTA;

Nous l'appelions "La Bigouze".

LA BIGOUZE et LE FIFRE

La Bigouze, figure légendaire du 1/5 Vendée, a été à l'occasion commando de l'Air et Président du Para-Club d'Orange; le Commandant d'Escadron m'avait confié l'entraînement au Brevet de Chef de Patrouille (B.C.P.) de cet extraordinaire personnage. Redoutable honneur ! Très, très forte personnalité que celle de mon vieil ami, Marc Biguet !

Plusieurs années mémorables passées ensemble à l'Escadron 2/4 La Fayette en Allemagne étaient à l'origine de notre vieille complicité.

Je laisse vagabonder quelques souvenirs… 

1– L'épisode du Cap TRENTELIMARD !

Acquérir le Brevet de Chef de Patrouille, c'est l'aboutissement de la longue formation d'un Pilote de Chasse. Le titre, j'allais dire, la "dignité" de Chef de Patrouille permet de commander en vol quatre chasseurs, ou plus.

Ce jour-là, La Bigouze doit mener à bien une interception, orientée et non guidée par le Contrôleur/Sol; c'est-à-dire que les écrans Radars comportent tellement de "plots" ennemis que le Contrôleur se contente d'informer les Chasseurs de la trajectoire des "Bandits" par rapports à un point sol. L'apprenti C.P. en attente sur une balise doit calculer un cap d'interception et informer les "autres" de ses décisions; c'est le moment d'être clair et précis.

Dans les débriefings précédents, les instructeurs reprochaient à la Bigouze soit de ne rien dire, soit d'inonder la fréquence de harangues antiques.

Cependant, les anciens savaient parfois être brefs :

 

  ( Extrait du Journal de Marche)* Les cahiers de marche de la 5 ont été mis sur CD par Jean François Orssaud. Prenez contact avec lui pour vous les procurer

 

Marcus ANTONIUS, un autre Marc célèbre, au matin de la bataille d’ACTIUM s'était contenté de taper à coups redoublés sur son bouclier avec son épée. Renseignements pris, la moitié de ses troupes ne parlait pas la langue de Cicéron !

Message perçu par les mercenaires qui répondirent à leur Général de la même manière : en frappant leurs boucliers avec leurs armes pour terroriser l’ennemi…C’était un genre de HAKA des All-Black .Je ne m’écarte pas trop du sujet, un briefing de Chasseur se doit d’être aussi une harangue guerrière.

Mais revenons au Brevet de Chef de Patrouille;

Ici il y avait à indiquer deux éléments : premièrement le cap à prendre : 030° et deuxièmement le point de départ Montélimar. Ulcéré par toutes ces tracasseries, la BIGOUZE décide de frapper un grand coup ; sur un ton martial il résume le problème à sa manière :

" MARIUS ! RAGLAN VERT LEADER, NOUS PRENONS LE CAP TRENTELIMAR"

Nous avons apprécié. La 5ème escadre, provençale par définition, savait honorer les troubadours.

Au débriefing : " Ca vous a plu ? Z'êtes contents cette fois ! "

Et la Bigouze rentre dans la légende des BCP d’antan.

2- Le jour du brevet

Impressionnante mise en scène à la salle d’OPS-ESCADRE.

Au premier rang l’INSPECTEUR/CHASSE le lt col PERFETINI dit le PERF et ses quatre assesseurs.

Sur l’estrade, j’allais dire sur l’échafaud, le candidat a les traits tirés car il a passé sans doute, la nuit de l’adoubement en prières comme il se doit à un futur Chevalier.

L’Inspecteur commence par un examen public du dossier militaire de l’impétrant : 
    "Je note Monsieur BIGUET une quinzaine de Gros 
(Gros: Jours d’arrêt de rigueur). répartis sur une dizaine d’années mais depuis quatre ans PLUS RIEN ! hummm ? Que se passe t-il, humm ?" 
La BIGOUZE attend patiemment la fin de ces HUM interrogatifs pour répondre humblement : 
    "JE … VIEILLIS PEUT-ETRE mon colonel !"

"Quant au dossier professionnel nous en avons parlé lors de vos deux premières tentatives, humm ? Allons-nous l’avoir cette fois ce BCP, humm ?" 
LA BIGOUZE me regarde, mais je suis rassuré car nous avions préparé la réponse : 
"OUI MON COLONEL" dit-il. !

OUF ! Initialement il voulait répondre : "C’est à vous de voir maintenant mon Colonel !  (z’avez eu le temps de réfléchir ! )"

Nous l’avons eu le BCP de La Bigouze et la vie est redevenue normale au 1/5 ; NB : Notre PEPS, Henri, pour les initiés, qui découvrait le BCP avait tenu à assister à la cérémonie du BRIEFING. Il en ressort atterré, et me prenant le bras me confie à voix basse 
" TON BCP, FIFRE, C’EST LE JUGEMENT DERNIER !

Le film de la cinémitrailleuse était censé arbitrer les débats; mais, qui avait tiré le premier? 
Les vétérans de ces mémorables missions de BCP vous diront:  
"quand on n'avait pas gagné en vol….
il fallait gagner au débriefing"

 3- Dix ans après

Le Lieutenant BIGUET, devenu civil, ne pouvait que partir vers d'autres aventures : l'Afrique, l'Asie, aux commandes d'avions de toutes sortes, transportant parfois le mal et souvent le remède.Je l'ai rencontré pour la dernière fois à DJIBOUTI, Pilote de TWIN-OTTER sur la ligne DJIBOUTI/ OBOCK.

Le territoire des SOMALIS accédait alors à l'indépendance. Un mécène, rapatrié "brutalement" en France, avait transmis à La Bigouze une villa mauresque magnifique, bâtie au bord du golfe.

Il m’invite un soir dans sa nouvelle résidence. Il a revêtu une immense djellaba "Grand sud". Le soleil descend rapidement sur le GOUBET. Sur la terrasse le maître de céans a fait disposer tapis et poufs somptueux et nous nous installons pour dormir sous les étoiles du 12ème parallèle de latitude Nord. Cela veut dire que les Dieux nous offrent le ciel de l’hémisphère Nord et une grande partie de celui de l’hémisphère Austral. L’étoile Polaire sera presque sur l’horizon, Orion au zénith, La Croix du Sud, étoile circum polaire , se montrera peut-être, en fin de nuit. Se reporter à l’incontournable "CARTE DU CIEL" établie par Monsieur le Capitaine de Vaisseau Sizaire à l’usage des navigateurs et des observateurs à "L'ŒIL NU"; carte préférée du Général Brugnon lorsqu’il naviguait en voilier "de nuit".

La Bigouze ne reste pas insensible à la grandeur du spectacle :
"Tout ceci est à moi maintenant " constate-t-il de la voix fluette que ce colosse utilise quand il veut souligner les moments forts de son
existence d’aventurier.
 
Je n’ai jamais su exactement s’il voulait parler de la villa de son mécène ou de la voûte céleste du 12ème parallèle de latitude Nord !

Nous occupons une partie de la nuit à passer en revue nos souvenirs: La 4ème Escadre en Allemagne, le Vampire, l’Ouragan, les soirs "fumants" des dégagements "tartares" : photo souvenir ci-après...

"EXEMPLE LAMENTABLE, dira en souriant avec bienveillance le Commandant d'Escadre d'un des "Dégagements tartares"  "leadés" par la BIGOUZE


La nuit où notre Bande coincée au fond d’un Gasthaus par des "biffins" avait été dégagée in extremis par La Bigouze : 
    "J’ai pris la position du bélier, les deux poings sur le visage et j’ai foncé dans le "tas" le reste de la troupe est passé dans les débris…. C’était le bon temps !"

Les lendemains de dégagement étaient souvent durs, durs, au premier tour de la journée ! 
Exemple : La patrouille Rabot Vert, deux OURAGANS est censée faire de la patrouille serrée (à quelques mètres d’écartement, photo ci-contre). On entend sur les ondes le dialogue suivant :
- " VERT 2 DE VERT LEADER je ne vous vois plus !!! "
 
Vert2 qui s’était laissé descendre discrètement pour récupérer de sa folle nuit, remonte dans le plan, "encastre" exagérément et répond d’une voix fielleuse : 
- " Et là, VERT LEADER est-ce que vous me voyez ? "

Et la BIGOUZE reprend son monologue:

- " Et puis la 20, où j’étais Chef de Patrouille …" Mais AFN …seulement ! (Brevet de Chef de Patrouille, limité aux opérations AFN). Après il y a eu l’épisode avec les Commandos Noirs. " Ils étaient vraiment noirs ceux là, mais corrects avec les Fells qui se battaient correctement " (Il reste à définir la signification biguétienne de ce  "CORRECTEMENT")
"On s’est retrouvé au 1/5 pour ce "putain"de brevet de CHEF de PATROUILLE.
 
J’en n’ai jamais autant bavé ! Trois fois ! Et trois fois "contre", le PERF. 
A la fin j’avais l’impression qu’il m’aimait bien. On avait fini par s’habituer l’un à l’autre !"

Débriefing du PERF : 

" On l’a quand même attaqué votre PONT, mais,… conduite de patrouille  ANARCHIQUE ! Lorsque nous descendions je mettais des gaz, et en montée nous réduisions !"
J’essayais quand même de me défendre : "Je n’ai jamais touché à la manette des gaz !"
 
-Réponse du PERF : "  C’est bien ce que je vous reproche Monsieur BIGUET 
Nous volions à vitesse constante ; d'après votre briefing ! Donc en montée il fallait mettre les gaz et en descente réduire ! ! Enfin ! Le pont a été attaqué et 

VOUS VOILA CHEF DE PATROUILLE ! Mes félicitations Monsieur BIGUET !"

 

LE PONT

Mauvaise photo tirée d'une cinémitrailleuse

On y devine l'objectif donné au candidat du Brevet de Chef de Patrouille (Un de ces objectifs "sournois" perdus au milieu du Massif Central), aucune aide à la navigation. Restent : "le cap, la vitesse, la montre, la lecture de carte ; le tout à 13 kms à la minute.
Et ‘’en prime ‘’ des chasseurs ennemis rôdent sur le trajet du dispositif ….. !

 

Nous sortons de la salle bras dessus bras dessous. 
Toi, le Fifre, tu formules ton dernier débriefing :  
"Tu es fait pour faire la guerre, Marc, pas pour passer des Brevets de Chef de patrouille de temps de paix ! " 
La Bigouze, le regard planté dans les cirrus, reprit une voix de fausset : " Pour être Chef de patrouille AFN, en OPERATIONS 'ça' n’a pas pris dix huit mois ! ". 
Mon ami Marc, un électron libre mais un cœur d’or et fidèle en amitié ! Je l’aurais bien vu dans le rôle de Bertrand DUGUESCLIN ! Bertrand du GUESCLIN chargé de débarrasser la France des Grandes Compagnies de brigands qui ravageaient nos campagnes, les attira en Espagne. On ne sait pas exactement comment il s’y prit. 
Mais je sais comment la BIGOUZE aurait fait. 
Interrogé il répondit : 
"Je leur aurais dit, aux bandits: je sais qu’il y a un trésor dans un "château en Espagne" du côté de Saint-Jacques de Compostelle : Allons-y !"

A la première occasion je les aurais largués; et ils se seraient débrouillés avec les "Guérilleros basques" ; comme pour Roland à Roncevaux ! Et quand le Roi m’aurait demandé : "Qu’avez-vous fait des Grandes Compagnies mon bon Bertrand ?" Je lui aurais répondu, au Roi:
 "Sire je les ai emmenées en bon pèlerinage en Espagne"Là-dessus la BIGOUZE s’est endormi du sommeil du juste. 

En face de nous, sombre dans la nuit, le golfe de TADJOURA où séjournèrent deux grands écrivains de la mer: 
Henry de MONFREID et plus tard Jean-François DENIAU: deux aventuriers au sens noble du mot, explicité par Jean-François DENIAU dans son "Dictionnaire amoureux de la mer AVENTURIER: "NAVIRE QUI EN TEMPS DE GUERRE QUITTE SON CONVOI POUR SUIVRE SA PROPRE ROUTE" (Pour faire sa guerre "PERSO) 
TADJOURA la mystérieuse ! ARTHUR RIMBAUD y a habité aussi quand il affrétait "des caravanes d’armes" vers l’Ethiopie. Il avait écrit à dix sept ans "LE BATEAU IVRE" alors qu’il n’avait jamais vu la mer !

AVRIL 1981 : LE DC3 COMMANDE PAR MARC BIGUET DISPARAISSAIT AU LARGE DES BALÉARES AU RETOUR D’ UNE MISSION DE RECHERCHE MINIÈRE EN AFRIQUE. ENCERCLÉ PAR DES BARRIÈRES. DE CUMULONIMBUS EN COLÈRE, LA BIGOUZE A FAIT LE "BÉLIER" UNE DERNIÈRE FOIS, MAIS CE SOIR LÀ LES CUNIMBS ONT GAGNÉ.

"Je sais les cieux crevant en éclairs et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes,
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !

Arthur RIMBAUD                     
                                                                                  
Michel GIRAUD  

Je laisse la plume à Henri EISENBEIS dit "Le PEPS" qui a écrit cette lettre à son ami LA BIGOUZE classé "disparu" après six jours de recherches en Méditerranée :

 Mon cher Biguet, Mars 2006

J'écris aujourd'hui car je crains qu'un jour la mémoire flanche…
Nous sommes restés longtemps, le Primate, Doumé * et moi avec l’espoir de te voir sortir des ténèbres. Quand j’ai appris ta disparition, je n’y ai pas cru. La rumeur disait que c’était une "disparition volontaire" sur un vol en provenance de la Libye. 
Aujourd’hui je suis résigné, tu as (tu aurais) eu un accident quelque part aux Baléares par une soirée orageuse en 1981. Nous avons longtemps imaginé une mise en scène. 
Tout commence à CAZAUX lors d’une Campagne de Tir (1963) ? Nous logions à quatre à la Teste, dans une maison louée par les bombardiers, le Primate et Doumé sur B26 affectés à Cazaux, toi et moi. 
Ta spécialité était la cuisine italienne…. J’applique encore la recette de tes macaronis à la Bigouze : Cuire une moitié 10 minutes et l’autre 5 minutes, dans la même eau…. Tout ça avec une sauce à italienne dont tu avais le secret; et je me souviens t’entendre dire que tu avais travaillé dans un restaurant du coté de Cannes où vivait ta fille ; J’ai cherché longtemps ses coordonnées (pour avoir des infos après ta disparition). 
Puis vers 1974 (1973 ?), je t’ai rencontré plusieurs fois à Djibouti. J’étais sur B707, nous restions plusieurs jours en escale technique avec relève d’équipage sur la Réunion ou Tananarive. A cette époque tu travaillais à Air Djibouti, l'ancien Air Djibouti avant qu’Air France y mette son nez. Tu avais la licence Pilote de Ligne US ; tu étais contrôleur FAA (?) puisque tu faisais passer le PL pratique US ! Avec le DC6 tu faisais des vols réguliers Djibouti Addis Abeba, pas évident quand on connaît Addis, mal pavé, à 4000 pieds, piste glissante... Tu faisais aussi des vols sur Bombay et la Mecque. Tu allais souvent à Aden où tu te ravitaillais pour alimenter le Free-shop. Tu étais à la disposition des "Services de Renseignements" qui ne croyaient pas tes dires. 
Tu me disais aussi faire des convoyages de DC4 sur l’Atlantique Nord en tant que copilote. 
Plusieurs fois, tu m’as invité à faire les vols sur Tadjura, au Nord du golfe de Djibouti, en DC3, toi en place gauche, moi en place droite, pas de Mécano.  
Le scénario:
On se posait. Une flopée d’individus accourrait de toutes parts, se présentait au pied de l’avion, tu les faisais monter après qu’ils t’aient donné en espèces l’équivalent de 3000 Fr. français en monnaie locale. Les premiers s’asseyaient, les autres restaient debout dans le couloir. A un moment donné tu décidais:
  
"COMPLET, on y va Peps". Et on décollait.

Salut LA BIGOUZE, UN JOUR JE REPRENDRAI CETTE LETTRE POUR LA REDIGER CORRECTEMENT.

NEXT TIME LA BIGOUZE !     Peps alias Henri EISENBEIS 

 

 ANNEXE                                retour dans le texte       

 Il faut se replacer dans le contexte "hostile" de l’époque : quatre mois après la disparition de Marc Biguet, l’autre DC3 de sa Société était abattu par un MISSILE SOL/AIR en Mozambique  à proximité du corridor de Beira.
*** Voir aussi les questions posées sur
le Douglas DC-3 / C-47 qui a disparu sans laisser de trace le 03 Oct 1980, au nord de Palma de Mallorca, aux commandes Gunther Kurfiss, l'ancien propriétaire de l'avion de Biguet .   10 mars 2010               

Bulletins d'information d'Aviation-Safety   
 
La disparition de Biguet : date,
21 APR 1981. Avion Douglas C-53-DO (DC-3) F-BJBY de "Hemet Exploration". Perte de contact radar à 24 km de Puerto de Andraitx, Mallorca. Recherche abandonnée au bout de 6 jours. 4 personnes à bord disparues. Plan de vol Oran Airport (ORN)-Toulouse-Blagnac Airport (TLS)

L'autre accident de l'avion de la même société, 4 mois après: Date: 01 AUG 1981 avion Douglas C-47B-1-DK le F-BJHC de Hemet Exploration. Le DC 3 fait des mesures "magnétomètriques", officieusement pour la Compagnie SHELL, vole trop près de Beira (Mozambique) après avoir été dévié de la route suite aux directives ATC. L'avion est pris pour un transport "hostile" et est abattu par un missile sol-air (type SA-3 SAM) : 6 personnes tuées. (voir aussi Publication of the Air combat  information group)    

 

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