Étampes, 21 novembre 1912.

 M. Bouilloux-Lafont a exprimé en ces termes les regrets de la population étampoise:
     «Avant qu’à jamais ne s’éloigne la dépouille de celui qui, nouveau venu parmi nous, a trouvé sur notre sol une mort aussi tragique que prématurée, je veux dire combien la population Etampoise s’associe au deuil qui frappe à nouveau l’aviation militaire, et qui, dans la même journée a doublement frappée l’aviation française. 
«L’année qui va bientôt finir aura été particulièrement cruelle; en dehors des victimes dont les habitants ont suivi les obsèques, notre ville aura vu partir beaucoup de ses hôtes de passage qui ne reviendront pas, et parmi eux combien de ces officiers étrangers qui sont allés chercher sur les champs de bataille de Thrace et de Macédoine cette mort que nos écoles d’aviation étampoise leur avaient appris si souvent à braver...

source 
(Accident aérien mortel du maréchal des logis Jean Laurent)