1926
Ci-dessous:
Rapport de la commission présidée par Maurice
Bouilloux-Lafont
Vice-président de
la Chambre des députés
Rapporteur du budget de la Guerre
"Traité de
Versailles", réarmement de l'Allemagne... formation
d'une
aviation militaire en passant par une aviation civile..
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Dans la presse,
janvier 1926
L'Allemagne "s'occupe"
source
Le puissant effort aérien accompli par l'Allemagne, en dépit des clauses du traité de Versailles, lui a permis d'obtenir une place prépondérante dans l'aviation, tant au point de vue technique qu'au point de vue commercial.
Junker a monté, à Limhamm (Suède), une usine qui occupera au printemps prochain un personnel de 1.500 à 2.000 ouvriers, hommes ou femmes, et où sont déjà commandés 6 avions de combat pour la Turquie et 10 Junker trimoteurs équipés militairement pour le Gouvernement chilien. Au cours d'une interview publiée par le Social Democraten, lé directeur dune filiale de la maison Junker a d'ailleurs reconnu avoir la licence, pour plusieurs années, de certains appareils allemands interdits en Allemagne par le traité de Versailles.
De son côté, en Suisse, Dornier installe de formidables usines. Les aérodromes, hangars et ateliers couvrent une superficie de 74 hectares. Tous ces terrains sont loués à Dornier pour cent ans par les communes de Thal (siège de la future Société). Rorschach et Rheineck, qui fournissent à la Société d'autre part une subvention dé 500,000 francs français.
L'Allemagne, par ailleurs vient de réorganiser entièrement ses lignes aériennes. La fusion de la Junkers Luftverkehrs A. G. et de l'Aéro Lloyd, réalisée sous le nom d'Aéro-Union, va lui permettre d'obtenir une réglementation intéressante, un rendement meilleur, et de sensibles
économies (standardisation des avions).
Cette organisation, admirablement comprise, semble devoir faire, du réseau aérien allemand, le premier d'Europe, si ce n'est le premier du monde.
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